Posted: 28 Jun 2007 03:31
Un petit éclairage sur l'enseignement du breton par immersion :
Il existe 3 systèmes :
Diwan, les précurseurs (ouverture de la première école en 77) : tous les cours sont en breton. Comme pour les calendretas ils commencent le français en CE1. Il y a des écoles primaires jusqu'à Paris, 5 collèges avec internat et un lycée.
Divyezh : fait partie de l'enseignement public. Là c'est 50-50, parité horaire pour le breton et le français. Ca marche pas mal en primaire, mais c'est plus difficile pour le collège et le lycée.
Dihun : la même chose mais en version privée.
(non, tous les mots bretons ne commencent pas par di-
)
En plus de ça il y a des initiations, mais c'est juste une sensibilisation à la langue, ces enfants ne seront pas bilingues.
En 2006 Dihun et Divyezh scolarisaient 11 092 enfants. Je ne trouve pas les chiffres pour Diwan.
Par contre je suis tombée là dessus. « Décider qu’on va organiser toute la scolarité d’un enfant dans une langue qui n’est pas celle que parlent tous les les habitants du pays révèle une dimension psychologique qui m’effraie. J’assimilerais cela davantage à une pratique sectaire qu’à une pratique éducative… ». (Jean-Luc Mélanchon)
Les bacheliers Diwan ont eu 96% de réussite au bac. Bon, les conditions d'études sont un peu spéciales, et ils viennent de familles plutôt favorisées. Mais tout de même, ça prouve qu'ils ne sont pas déconnectés de la langue nationale.
Il existe 3 systèmes :
Diwan, les précurseurs (ouverture de la première école en 77) : tous les cours sont en breton. Comme pour les calendretas ils commencent le français en CE1. Il y a des écoles primaires jusqu'à Paris, 5 collèges avec internat et un lycée.
Divyezh : fait partie de l'enseignement public. Là c'est 50-50, parité horaire pour le breton et le français. Ca marche pas mal en primaire, mais c'est plus difficile pour le collège et le lycée.
Dihun : la même chose mais en version privée.
(non, tous les mots bretons ne commencent pas par di-

En plus de ça il y a des initiations, mais c'est juste une sensibilisation à la langue, ces enfants ne seront pas bilingues.
En 2006 Dihun et Divyezh scolarisaient 11 092 enfants. Je ne trouve pas les chiffres pour Diwan.
Par contre je suis tombée là dessus. « Décider qu’on va organiser toute la scolarité d’un enfant dans une langue qui n’est pas celle que parlent tous les les habitants du pays révèle une dimension psychologique qui m’effraie. J’assimilerais cela davantage à une pratique sectaire qu’à une pratique éducative… ». (Jean-Luc Mélanchon)
