Re: Latin : études universitaires et usage professionnel ?
Posted: 21 Nov 2012 14:18
Le propre d'une idole...
C'est ce que je disais : l'Invitation aux lettres latines de seconde (que de souvenirs... Le candélabre d'Antiochus, le mort de Sophonisbe avec un extrait de Mairet que je n'ai jamais pu retrouver ailleurs, le "jeune orateur" si magnifique...), on s'en sert comme manuel de prépa aujourd'hui ! Disons qu'avec le temps et l'oubli, tu as un bon niveau de troisième d'autrefois, autrement dit un bon niveau de latin option oral d'aujourd'hui.aymeric wrote:Merci encore Sisyphe !En fait je n'ai pas fait de latin au lycée jusqu'à la terminale... j'en ai fait jusqu'en troisième, et j'ai continué tout seul en seconde pour le fun (on ne juge pas svp"niveau de terminale" ça ne veut pas dire grand-chose... Le niveau de terminale d'il y a dix ans, c'est presque un niveau de prépa aujourd'hui, et tout dépend aussi si tu l'as passé à l'écrit ou à l'oral.), avec Invitation au latin puis Invitation aux lettres latines (si je me souviens bien du nom), après j'ai tout laissé tombé pour tenter un bac S, mais je zyeutais les devoirs de mes camarades latinistes en terminale, et ils en étaient toujours à des points de grammaire censés être couverts en troisième (dans la méthode Invitation au latin en tout cas). Donc j'imagine que j'ai plus ou moins un niveau de terminale...
Ben oui, ç'est l'évidence même, suis-je bêtekokoyaya wrote:J'aime beaucoupSisyphe wrote:Si tu veux faire de l'ancien français, il faut t'inscrire en lettres modernes.![]()
Moi je dirais plutôt que je me débrouille aussi mal dans l'un que dans l'autre...Mais Sisyphe, il y a un problème : pourquoi toi tu te débrouilles aussi bien en grec qu'en ancien français ? Tu as fait un double cursus ?
En fait, pour simplifier ma question : je veux devenir comme toi![]()
ElieDeLeuze wrote:Je me demande si le latin n'est pas plus valorisé en Allemagne qu'en France.
j'ai l'impression que le latin en France est une sorte de cousin de la famille qu'on n'ose pas mettre à la porte mais à qui personne n'a envie de parler non plus.
Nécessaires dans quel sens ? Donc si j'en fais pas, c'est la cata ?Sisyphe wrote:En général les étudiants de lettres modernes n'aiment pas le latin, qu'ils voient un peu comme un truc pas assez "littéraire" (il faut apprendre des règles de grammaire, quelle horreur) et qu'on leur impose ; les historiens font la même chose avec la géographie, et les étudiants en trad' avec les cours de linguistique théorique...
Et puis il y a quantitativement moins d'heures, pratiquement que de la trad', sans cours de civi qui sont toujours nécessaires, et de linguistique qui le sont plus encore...
aymeric wrote:A ce point-là ?!
Donc la préférence générale serait de cantonner le latin aux universités ?
Bin, tu as fait des LV, tu connais le problème...aymeric wrote:Et puis je me permets de revenir sur ce passage :Nécessaires dans quel sens ? Donc si j'en fais pas, c'est la cata ?Sisyphe wrote:En général les étudiants de lettres modernes n'aiment pas le latin, qu'ils voient un peu comme un truc pas assez "littéraire" (il faut apprendre des règles de grammaire, quelle horreur) et qu'on leur impose ; les historiens font la même chose avec la géographie, et les étudiants en trad' avec les cours de linguistique théorique...
Et puis il y a quantitativement moins d'heures, pratiquement que de la trad', sans cours de civi qui sont toujours nécessaires, et de linguistique qui le sont plus encore...
Il y en a deux sérieuses sur le marché :Elie wrote: fait, il me faudrait une grammaire de latin claire, précise et relativement complète (pas exhaustive, juste un livre qui ratisse large), accessible à un linguiste germaniste même si c'est ardu pour un lecteur normal. Laquelle me conseilles-tu ? Prix jusqu'à 100 euros.
aymeric wrote:Bonjour,
Je me demandais s'il existe des formations universitaires françaises qui permettent l'étude du latin sans le grec. Une espèce de LLCE latin, quoi.
Que dire de ceux qui ont fait passer le début du latin en 5e et le début du grec en 3e ?Gearoid_2 wrote:Ceux qui veulent supprimer l'enseignement du latin (et du grec ancien) sont des abrutis.
Il fallait que je le dise