Alors là…. Je ne sais plus quoi dire… ces gens que tu connais, quelle est leur nationalité ?
Essentiellement français de l'étranger, ou "mixtes". Mais je me basais plutôt sur mes lectures personnelles (genre
Monde de l'Education). La plus longue discussion que j'eus à ce sujet fut avec deux connaissances, passés par les lycées français du Brésil et d'Argentine.
Connais tu les principaux pays dont le(s) lycée(s) (hors DOM TOM) scolarisent le plus d’élèves ??? C'est-à-dire les lycées qui ont les plus grand effectifs ? je ne connais pas l’ordre, mais voici la liste :
Royaume Uni
Canada
USA
Allemagne
Ces 4 pays regroupent la grande majorité des élèves de lycée francais… Or je ne crois pas que dans ces pays le principal soit de faire des filles de bonnes épouses !
La majorité des élèves inscrits (mais les USA à eux seuls totalisent
plusieurs lycées français - je n'en sais pas le nombre exact), oui.
Mais il faut distinguer parmi les lycéens de ces établissements : que les fils des français expatriés aillent dans les lycées français n'apporte rien au compte, puisque rien au "rayonnement" de la culture française. La question que je me pose c'est : parmi les locaux, qui place ses enfants dans les lycées étrangers ? Certainement pas le tout-venant, mais bien l'élite. Et spécialement dans les pays du tiers-monde.
Bon tes propos sont peut etre vrai dans certains pays mais ils ne représentent pas la majorité… Et ca me parait bizarre... Car traditionnellement une bonne épouse c'est celle qui fait le ménage, la cuisine, qui est bien élevée, bien habillée, élégante etc... Tout ca n'est pas enseigné dans les lycées francais à l'étranger!!! On fait comme vous des math, du francais, des langues, histoire géo et sciences....

Oups, je me suis mal fait comprendre. J'étais un peu ironique dans mes propos, et je n'ai jamais dit que les lycées féminins (ou ouverts aux filles) de l'étranger apprissent aux jeunes filles à faire le ménage. Bien sûr qu'on apprend les maths dans ces lycées comme en France (et sans doute mieux : d'une certaine manière nos lycées étrangers sont les meilleurs de notre système). Ces lycées ne sont en aucun cas des "institutions Smolny" de la russe tsariste (

où les jeunes filles de la haute noblesse apprenaient à "mener une maison", et s'exerçaient aux "travaux d'aiguille" - mais en français !).
Ce que je veux dire, c'est que pour les familles des élites locales, l'inscription de ses enfants dans les lycées étrangers correspond à un but avant tout social : les amener dans une formation d'excellence, correspondant à leur "standing", et leur ouvrant des études supérieures, souvent à l'étranger, qui maintiendront leur position. Or, une formation "française" n'apporte aucune plus-value réelle dans le domaine économique (bien sûr, la chose n'est pas identique en terre francophone et en terre anglophone, mais quand même). Il est entendu dans le monde que le pouvoir économique nécessite l'anglais, et à terme les formations commerciales et le système universitaire anglo-saxon (qu'on cherche d'ailleurs à imposer en France en ce moment) ; qui, honnêtement, veut de nos universités ?
Ce qui reste d'ordinaire aux lycées français de l'étranger, même en Europe, ce sont ceux des enfants dont on estime que la formation "culturelle" (savoir causer de Voltaire) est plus importante que le savoir appliqué. Donc, d'une part (non négligeable) les enfants des groupes dits "intellectuels" (universitaires, journalistes, hommes de lettre etc.), de toute façon déjà acquis à la francophilie, et les jeunes filles de bonne famille, dont il est important qu'elles sachent parler de Montesquieu ou de Picasso, certes, qu'elles soient des "dames du monde" mais qui ne feront pas de MBA de à Harvard par la suite.