[Jeu] "Paroles, paroles, paroles..."

[Maïwenn]

Je chante pour les belles
Surtout celle du geôlier

Si je reviens a Nantes
Oui je l'épouserai

Dans les prisons de Nantes
Y'avait un prisonnier.

Tri Yann (notamment) - Dans les prisons de Nantes

[Anuanua]

Ça ressemble drôlement à "Dans la prison de Londres"!

Dans la prison de Londres
Tandi delidelam
Tandi tandi dedidedidelam
Dans la prison de Londres
Y avait t'un prisonnier, y avait t'un prisonnier
Héhéhéééé

Personne venait le voére
Tandi delidelam
Tandi tandi dedidedidelam
Personne venait le voére
Que la fille du geôlier, que la fille du geôlier
Héhéhéééé

Dites-moé donc la belle
Tandi delidelam
Tandi tandi dedidedidelam
Dites-moé donc la belle
Si demain je mourrai, si demain je mourrai
Héhéhéééé

Puisque je meurs demain
Tandi delidelam
Tandi tandi dedidedidelam
Puisque je meurs demain
R'lâchez-moé donc les pieds, r'lâchez-moé donc les pieds

(Quand il eut le pieds lâches, à la mer s'est jeté. À la première plonge, il a manqué s'noyer. À la deuxième plonge, la mer a traversé. Quand il fut rendu chenou il se mit à chanter "Si jamais j'y retourne, sûr je l'épouserai")

Folklore : je crois donc que les noms de l'auteur et du compositeur ne sont pas très connus.
Par contre, il y a de nombreux interprètes, dont la pétillante Louise Forestier.
À cause de son rythme endiablé, cette chanson se prête très bien au style staccato si populaire au Québec. Et, parfois, elle sert d'excuse pour enchaîner avec un reel ou un rigodon. C'est ce que font ces jeunes talentueux qui sont venus jouer dans La cour des grands. Tout y est : accordéon, violon sauté, percussion, cuillers, tape-cuisses et souliers à claquette, ruine-babines... Sans oublier les sourires si joyeux de la jeune violoniste et du jeune chanteur tout heureux, les sauts spontanés de ces jeunes... Ça sent le bonheur, le vrai! Pas seulement celui de passer à la télévision, mais celui d'être ici maintenant, de danser et sauter. Ils ont ça dans le sang! (Ils sont québécois, quoi!) À regarder autant qu'à écouter!

[Maïwenn]

Effectivement, les Québécois ont juste changé la ville en traversant l'Atlantique, on dirait. Par contre, la mer à Londres, ça ne colle pas, alors que la Loire à Nantes, oui !

[Anuanua]

Aaah! Il faut tout lui expliquer!

Bin... il se jette à l'eau (la London Tower, la célèbre prison, est au bord de la Tamise). Une fois dedans, il descend la Tamise vers l'est, tourne au sud à Ramsgate, passe devant Calais vers Eastbourne, puis de là nage vers le sud-ouest, passe au sud de Plymouth et de Helston, et là il est dans la mer. Ça va de soi quoi! De là il continue plein ouest, et il se retrouve en Amérique. Il descend le Saint-Laurent et il est chenou.

Une fois dans la Tamise c'est comme s'il était déjà dans la mer. Une fois dans la mer c'est comme s'il était déjà chenou. Était-ce vraiment nécessaire d'entrer dans ces petits détails? Y a rien là pour un québécois.

Enfin, un vrai quoi! Comme celui-là.

Les sceptiques seront confondus!
Du Du Du

[svernoux]

J'traînais les pieds, des casseroles
J'n'aimais pas beaucoup l'école
J'traînais les pieds, mes guiboles abîmées
J'explorais mon quartier

J'traînais des pieds dans mon café
Les vieux à la belotte braillaient
Papi, mamie, tonton André et toutes ces pépées
A mes p'tits soins, à m'pouponner

Olivia Ruiz - J'traîne des pieds

[joey]

Elle vendait dans ma rue des trucs qui n'servent à rien
Des sphères en plastique qu'on retourne sans fin
Pour voir une Tour Eiffel sous une neige imbécile
Elle alliait le pas beau au franchement inutile
Mais elle était fière de ces trucs qui n'servent à rien
Elle aimait les sourires devant son magasin
Qu'une enseigne au néon appelait "Chez Charlotte"
C'était son prénom mais je l'appelais Camelote
Quand j'n'avais rien à faire, j'lui donnais un coup d'main
Je lui tenais l'échelle pour prendre un nain d'jardin
A force de pouponner ses statues en terre cuite
On a voulu s'marier ici et tout de suite

Renan Luce : camelote

[Isis]

La règle est : le dernier mot. Donc en réalité, Joey aurait dû repartir sur "vous".

Euh... une autre règle de ce jeu tel que défini par Isis est que, si le dernier mot est un verbe, on doit employer ce verbe, mais dans n'importe quel temps et sous n'importe quelle forme à condition qu'il demeure verbe (on ne pourrait remplacer, par exemple, "je mesure" par "une mesure"). Or, "déhabillez-vous" est la forme pronominale du verbe déshabiller. Joey n'avait donc pas tort.

Par contre, c'est vrai que, pour enchaîner après Joey, la règle précise "mesure".

J'arrive un peu après la bataille, désolée, mais la règle est bien : le dernier mot, comme tu le soulignes toi-même, Anuanua . Donc, le dernier mot (dans l'odre d'apparence), dans ce cas, était bien vous. Donc il fallait bien reprendre avec "vous".
Mais c'est pas grave, hein, on va pas pinailler

[joey]

j'en prends bonne note!

[arkayn]

Donnez moi une suite au Ritz, je n'en veux pas !
Des bijoux de chez Chanel, je n'en veux pas !
Donnez moi une limousine, j'en ferais quoi ? papalapapapala
Offrez moi du personnel, j'en ferais quoi ?
Un manoir a Neuchâtel, ce n'est pas pour moi.
Offrez moi la Tour Eiffel, j'en ferais quoi ? papalapapapala

Refrain:
Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, c'n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le cœur (papalapapapala) allons ensemble, découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité.

Zaz : Je veux

[svernoux]

Que de hauts que de bas
C'est la vie dans ce monde
Triste réalité

il faut que d’autres naissent d'autres meurent dans ce monde
triste réalité
pendant que d'autres crient d'autres rient dans ce monde

Amadou et Mariam - La réalité

[arkayn]

Sylvia sort de Leidseplein
Dans un vieux tram de nuit
" Leicester restrictions "
A nouveau dans son esprit !
Elle reve encore en easy rider
De faire le tour d'un monde sans frontières
Finalement le stress...
Sinon que reste t'il de l'amour ?

Premières éclaircies
Dans le ciel d'un non-retour
Ah quel Far Away sur cet air :
Oh oh baby I'm gonna leave you
Des reflets de lumières diffuses
Au travers des ivresses confuses
Oh yesterday c'était good times
Et leidseplein est presque tel !

Tel que tu l'imaginais Oh... Oh...
Tel que tu l'imaginais Oh... Oh...
Tel que tu l'imaginais
Il sera toujours tel que tu l'imaginais

Warning : Tel que tu l'imaginais

[Maïwenn]

Je n’ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j’imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir

Indochine - J'ai demandé à la lune

[Isis]

On a parcouru le chemin
On a tenu la distance
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore
On a parcouru le chemin
On a souffert en silence
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore encore

Je vis dans une maison de verre
A moitié remplie de ton eau

Kyo - Le chemin

[svernoux]

Je t'aime oui je t'aime mais
Ça met ta vie que tu le sais
Je t'aime oui puis après
C'est pas nouveau et c'est pas gai
Tu n'es plus là

Et les gars comme toi
J'en connais pas
Des mecs plus ultras
Dire que tu bois de l'eau de là
Pendant qu'ici bas
J'me Gainsbarre en fumée

Zazie - Je t'aime mais

[Maïwenn]

Quand tu es dans la lune
Les idées en panne
Je me voudrais brune
Comme une gitane
Me glisser entre tes doigts
Et puis me brûler
Me consumer pour toi
N'être que fumée
Quand tu es dans ce monde
Où tes rêves t'entraînent
Je me voudrais blonde
Comme une américaine
Être douce et sage ou sucrée

Françoise Hardy - L'amour c'est comme une cigarette