
Laquelle, comme chacun sait, a épousé un étranger, et est authentiquement une brittophone véritable, doublée d'une ardente défenseuse de la culture celtique .



*La troisième étant bien sûr la contribution au développement de la sociolinguistique du breton en Asie du Sud-EstA quoi bon la critique ? Pour acheter des pots de yaourt ou un
paquet de biscottes, nul besoin de lire une recension d’une demi-
page dans le supplément hebdomadaire d’un grand quotidien du
soir. Y suffisent le plus souvent un conditionnement attrayant, un
service commercial combatif, une réclame efficace, une politique
de prix agressive et une mise en rayon de grande envergure. Aucun
critique ne se donne la peine d’engloutir en ile indienne les six cents
pots de yaourt de la rentrée automnale. Du reste, il n’y a même
pas de rentrée yaourtière et l’on ne décerne pas non plus, quel
dommage, le fameux prix Yogourt qui fait grimper toutes les ventes,
ni le Grand Prix du Yaourt de la Crémerie française.
Changeons donc de crémerie, puisque en revanche il existe bel
et bien une rentrée littéraire, où l’on rencontre tout ce qui faisait
à l’instant le charme irrésistible de l’univers du yaourt (rappel : un
conditionnement attrayant, un service commercial combatif, une
réclame efficace, une politique de prix agressive et une mise en
rayon de grande envergure), plus des critiques et des récompenses
prestigieuses. La littérature, on peut s’en féliciter, est donc un art
plus riche et plus complet que la yogourture. Mais pourquoi cette
différence surprenante entre le livre et le yaourt, alors que l’un
comme l’autre arborent la même blancheur laiteuse et que, plus
ou moins coulants ou compacts, ils se déclinent en arômes et caté-
gories variés, voire « s’assaisonnent » diversement (hêdusmenos :
la formule est d’Aristote dans la Poétique ) ? (...)