*soupir* si tous les élèves se plaignaient de n'avoir que 16,5 sur 20.C'est la même chose pour moi. C'est à cause de cela que ma moyenne à l'oral ne dépasse pas 16,5/20

Est-ce que j'ai seulement eu cette note-là à l'écrit en allemand, moi ?
Euh... Dans ton exemple, c'était un datif. Contrairement au grec moderne, il y a plusieurs cas possibles après une préposition. Les prépositions :merci sisyphe, voilà ce que je ne connais pas les -n désineces à ajouter à certains noms à l'accusatif...
aus
bei
mit
nach
seit
von
zu
[:prof: à savoir par coeur, faut même pas réfléchir, t'apprendras le sens plus tard, mais c'est comme "mais où est donc Ornicar !", limite une prière !

Sont toujours suivies du datif. C'est comme ça et pas autrement, ça se discute pas !

Sinon, il y a effectivement des mots qui prennent toujours un -n à l'accusatif (les masculins faibles) , mais je pense pas que c'est de ça que tu voulais parler ? Si ?
Une proposition "virgulable" allemande a TOUJOURS un verbe conjugué OU un verbe à l'infinitif ne dépendant pas directement d'un autre verbe pour noyau. En clair, on met une virgule :Petit plus ... cmt différencier 2 propositions si ce n'est que ar la présence de 2 verbes?
- entre deux propositions indépendantes : "Peter ist gross, Jutta ist klein".
- entre deux propositions dont l'une est indépendante et l'autre subordonnée : "Peter sagt, dass Jutta klein ist" / "Jutta liebt Peter, obwohl er klein ist" etc. Y compris la proposition relative : "Die Identität der Frau, die 30 Jahre alt war, ist noch unbekannt".
- entre une proposition principale et une proposition infinitive subordonnée :
(ton exempe avec "um... zu") : "Wir machen einen Ausfug, um ein Eis zu kaufen"
(mais aussi tout simplement avec "zu) : "Er hat die Absicht, ein Eis zu essen".
Il y a des exceptions dans ce dernier cas, mais de grâce, n'entrons pas dans les détails !
Mais on n'en met pas :
- Lorsqu'il n'y a pas deux propositions, c'est à dire qu'on n'en met JAMAIS pour isoler un groupe nominal (sans verbe, donc) comme en français :
"Après le petit-déjeuner, Paul lut le journal" : "Nach dem Frühstuck las Peter die Zeitung"
"Hier, je suis allé au supermarché" : "Gestern bin ich in den Supermarket gegangen"
C'est là que les Français font généralement la faute !
- Avec les verbes dit de modalités, qui mettent directement un infinitif sans zu : wollen, mögen, können, dürfen, sollen, müssen.
"Ich will einen Eis essen"
"Du musst deine Suppe essen"
- Par exception, je crois, entre deux propositions reliées par "und" et "oder", surtout quand c'est le même sujet : "Ich gehe in die Küche und nehme einen Joghurt aus dem Kühlschrank". Mais ce n'est pas un crime d'en mettre une.
Je ne suis pas sûr de ce que tu appelles "inversion", alors je vais traiter la place du verbe en général. C'est très simple :quand faire une inversion ?
A. En proposition principale ou indépendante
Règle de base : le verbe est TOUJOURS en deuxième position, quel que soit l'ordre des autres compléments ! Autrefois on expliquait ça par la métaphore du trousseau de clef : je prends le trousseau par une clef, qui ne bouge pas : c'est le verbe. Et où que je range les autres clefs, avant ou après, la clef reste au même endroit.
DONC : si le sujet est en premier, pas de problème
Jutta sieht einen Hund
Mais si je veux mettre un complément de temps ou de lieu en premier, pas de problème non plus : le verbe NE BOUGE PAS. Donc, forcément, le sujet est en troisième position :
In dem Park spielen die Kinder.
Am Vormittag lernen wir Deutsch.
Et même, si je veux mettre le COD en premier, le verbe NE BOUGE PAS, toujours en deuxième position, vissé, indéboulonnable :
Einen Hund sieht Jutta
D'où l'importance des déclinaisons ! Sans le -en de einen, je ne sais pas où le COD. Cette phrase est juste j'espère, simplement elle insiste sur le COD : "c'est un chien que voit Jutta, Ce que Jutta voit, c'est un chien".

S-V-COD
COD-V-S
CC-V-S
etc.
Note : les "petits mots" comme les conjonctions de coordination comptent évidemment "pour du beurre". Mais tout le reste compte pour un, par exemple les adverbes :
Langsam erhob sie die Augen : lentement, elle leva les yeux.
En proposition subordonnée
Très simple, le verbe est toujours à la fin. Ce n'est pas seulement une inversion, c'est vraiment le plus loin possible.
Ich sage, dass Peter klein ist.
Er sagt, dass die Katze den ganzen Tag hindurch auf dem Kanapee schläft.
(il dit que le chat tout au long de la journée sur le canapée dort !).
On peut comme ça attendre le verbe trèèèèès longtemps en allemand

Là encore, il y a des exceptions et des tolérances, mais de grâce, restons-en là pour l'instant.
peut-on m'en dire plus sur les déclinaisons?

J'avais fait ce cours-là à Sub, essaie de retrouver son post si tu veux le lire.
Je veux bien te le faire, mais je propose d'aller lentement
Donc, premiers principes :
A. la déclinaison en allemand porte sur l'ensemble du groupe nominal
C'est à dire :
1. L'article : visiblement tu connais déjà sa flexion
2. l'adjectif
3. le nom
B. Il n'y a pas à proprement parler plusieurs séries de flexion en allemand comme c'est le cas en grec moderne (omorfia, dromos, spiti, pateras, etc.). En revanche la flexion change suivant la présence et la nature de chacune de ces trois composantes (article, adj, nom).
Apprends déjà bien la flexion de l'article, et on verra la suite plus tard.