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Re: écoles belges

Posted: 22 Sep 2006 14:22
by svernoux
sofenka wrote:je me demandais si vous ne pensiez pas aux écoles belges parfois...
Si bien sûr, mais il faut lire tout le fil, on en a déjà parlé ;)

Posted: 22 Sep 2006 16:00
by sofenka
ok!
j'avoue que j'ai été découragée après 10 pages... ;-)

Posted: 22 Sep 2006 17:02
by Car0line
On en a parlé mais pas forcément en bien ..... :confused:

Posted: 22 Sep 2006 17:47
by sofenka
Car0line wrote:On en a parlé mais pas forcément en bien ..... :confused:
oui, j'ai lu les quelques messages... moi je ne peux rien en dire, parce que j'ai fait trois ans à l'univ, dans un truc qui correspond à LLCE en France (études slaves)... et je n'ai pas fait d'école de traduction. De toute façon, ma langue principale étant le tchèque, je ne pense pas qu'il existe d'Ecole de traduction-interprétariat où on peut faire le tchèque en première langue.

ici ça a une très bonne réputation les écoles de traduction-interprétariat... après faut voir... je ne connais qu'une personne qui a fait Mons (ma tante), et elle n'a jamais travaillé dans la traduction après...

l'école, c'est sûr, ça a une grande importance, mais je pense que le travail personnel est encore plus important, tels que les voyages, les lectures, et l'intérêt qu'on porte aux langues.

Posted: 22 Sep 2006 18:09
by Aloïse
Bonjour!

Ca y est j'ai enfin fini de lire les 25 pages...éprouvant mais très intéressant!!! J'ai encore quelques questions.
D'abord je précise que cette année je suis en terminale L avec Allemand LV1, Anglais et Russe LV2, Latin et Anglais complémentaire niveau LV1.

Alors, les questions (un peu sur tous les thèmes):
- Est-ce qu'un interprète de conférence est amené à se déplacer? Est-ce qu'il travaille toujours pour la même personne ou le même organisme?
- On m'a dit que pour faire des études d'Allemand, il fallait faire du Latin et lire la Bible, est-ce que vous savez si c'est vrai et pourquoi? (Je vois pas trop le rapport entre le Latin et la Bible d'un côté, et l'Allemand de l'autre...)
- Après mon bac, je pense intégrer une prépa littéraire, mais j'hésite pour la licence après. J'en ai parlé avec Didine qui me conseille plutôt LEA, mais je ne suis pas sûre de vouloir faire interprète parce que j'ai peur de me faire de fausses idées sur le métier...En fait j'hésite entre interprète de conférence ou prof de Français en Allemagne + traductrice littéraire, donc je pense plus en ce moment à faire une licence trinationale (dans une université franco-allemande) qui me permette de devenir prof de Français en Allemagne. Qu'est-ce que vous me conseillez? Et est-ce que quelqu'un connait el système des équivalences avec les prépa littéraires?
- Quel est el mieux entre Sciences Po et une prépa littéraire? en fait je en sais même pas sur quoi porte Sciences Po, mais on m'a dit que c'était 5 ans minimum, et ej pense que ça me fera beaucoup d'études si je evux enchainer avec une licence puis l'ESIT.

Voilà pour le moment!

Ah si une dernière chose, est-ce que c'est possible de faire un stage ou simplement de suivre un traducteur et un interprète quelques temps (environ 1 semaine) pour voir concrètement le métier? Vous connaissez des gens qui m'accepteraient? :D

Merci!!!

Posted: 22 Sep 2006 19:50
by Car0line
Salut et bienvenue sur le forum
Est-ce qu'un interprète de conférence est amené à se déplacer? Est-ce qu'il travaille toujours pour la même personne ou le même organisme?
Didine te répondra mieux que moi mais je pense que oui il est amené à se déplacer..
On m'a dit que pour faire des études d'Allemand, il fallait faire du Latin et lire la Bible, est-ce que vous savez si c'est vrai et pourquoi? (Je vois pas trop le rapport entre le Latin et la Bible d'un côté, et l'Allemand de l'autre...)
Alors là les "on m'a dit" faut rarement les croire:) Ce sont des gens qui ont fait LLCE allemand qui t'ont dit ça?
Disons que le latin ça peut aider puisque c'est un peu le meme type de grammaire avec déclinaisons etc mais si tu décides de faire des études d'allemand c'est que tu as un bon niveau et que tu connais tes déclinaisons....

En fait j'hésite entre interprète de conférence ou prof de Français en Allemagne + traductrice littéraire, donc je pense plus en ce moment à faire une licence trinationale (dans une université franco-allemande) qui me permette de devenir prof de Français en Allemagne.
Pour etre prof il faut une formation différente de celle de traducteur.. Tu peux faire ta prépa puis une licence option FLE et un Master en traduction littéraire.. MAis sache que dans la traduction littéraire il y a peu de débouchés.. renseigne toi bien. En tout cas l'ITIRI de Strasbourg propose cette formation spécifique.

Posted: 23 Sep 2006 00:08
by Sisyphe
On m'a dit que pour faire des études d'Allemand, il fallait faire du Latin et lire la Bible, est-ce que vous savez si c'est vrai et pourquoi? (Je vois pas trop le rapport entre le Latin et la Bible d'un côté, et l'Allemand de l'autre...)
:-? À vrai dire, moi non plus. Et pourtant je suis prof de latin et étudiant d'allemand !

Ah mon avis, on a dû te dire cela à titre de boutade. La logique grammaticale du latin et celle de l'allemand sont très proches, et en général ceux qui aiment le latin aiment l'allemand et inversement (j'en suis un exemple) - mais ce genre de remarque vaut pour les options du secondaire, pas pour l'enseignement supérieur.

Quant à la Bible, ça ne fait pas de mal de la connaître (c'est un athée anticlérical qui le dit ! :D ), et sans doute l'auteur de ta boutade se référerait au rôle central de Luther dans l'histoire allemande et dans la langue allemande (... :( tous les étudiants d'allemand te le diront, au programme de civilisation des trois années de licence, c'est à peu près systématiquement soit Luther soit l'Allemagne de 45 à nos jours, par alternance). Mais là encore, rien d'essentiel.

Oublie...
- Après mon bac, je pense intégrer une prépa littéraire, mais j'hésite pour la licence après. J'en ai parlé avec Didine qui me conseille plutôt LEA, mais je ne suis pas sûre de vouloir faire interprète parce que j'ai peur de me faire de fausses idées sur le métier...En fait j'hésite entre interprète de conférence ou prof de Français en Allemagne + traductrice littéraire, donc je pense plus en ce moment à faire une licence trinationale (dans une université franco-allemande) qui me permette de devenir prof de Français en Allemagne. Qu'est-ce que vous me conseillez? Et est-ce que quelqu'un connait el système des équivalences avec les prépa littéraires?
Les prépas littéraires ("khâgne") sont des formations d'ordre essentiellement "académique", ou si tu préfères "littéraires". Donc, les équivalences qui sont accordées en langue au bout de deux ans sont par nature des équivalence LLCE et non pas LEA.

Cela étant, les prépas sont de très bonnes formations donnant une "base" culturelle et surtout méthodologique (apprendre à travailler...) très forte. D'autre part, les universités sont de plus en plus ouvertes à la reconnaissance d'acquis et aux équivalences. Moi-même, j'ai obtenu de pouvoir commencer une troisième année de licence d'allemand, et même de me faire dispenser de certains cours (mais aussi parce que j'avais continué mes études dans un autre domaine et que j'avais un bon dossier).

Ce qu'il faut que tu comprennes, c'est qu'au bout de deux ans de prépa, tu obtiendras "naturellement" une équivalence LLCE. Mais si tu veux une équivalence LEA, il faudra la demander, la justifier, et tu ne l'auras peut-être pas entièrement (= il te faudra encore valider quelques unités du cursus), et en tout cas pas automatiquement.

A tout le moins, si tu veux une équivalence LEA, choisis plutôt une khâgne B/L, c'est encore ce qui me semble le plus proche du cursus.

Quant au licences bi- ou trinationales, je connais un peu le truc puisqu'il y en a une à Lyon II (France-Allemagne). Ce sont sûrement des filières très intéressantes, mais attention, n'oublie pas que la qualification d'enseignant dépend totalement des lois de chaque pays. Le parcours en question (celui de Lyon II en tout cas, dans mon souvenir) permet d'obtenir au bout de quatre ans la maîtrise française et l'Erstes Staatsexamen allemand. Le deuxième permet... de chercher directement du boulot de prof en Allemagne, sans être sûr d'en avoir, en revanche la première permet seulement de s'inscrire aux concours (agrégation et CAPES), sans être sûr de le réussir. On peut peut pas être prof en France sans obtenir de concours, même dans le privé (sauf dans le privé hors-contrat, mais c'est un monde très réduit). Ou soit dit autrement : en France, dans les filières "académiques" les diplômes ne servent à rien.
- Quel est el mieux entre Sciences Po et une prépa littéraire? en fait je en sais même pas sur quoi porte Sciences Po, mais on m'a dit que c'était 5 ans minimum, et ej pense que ça me fera beaucoup d'études si je evux enchainer avec une licence puis l'ESIT.
Ce n'est pas du tout la même chose.

Une classe préparatoire ne sert... qu'à préparer ! C'est une structure intégrée à l'enseignement secondaire, généraliste (on y fait cinq ou six matières environ : français/philosophie/langues vivantes/histoire pour tout le monde, géographie/sciences économiques/langues mortes/etc. suivant les types et les options), qui ne délivre aucun diplôme, sinon une équivalence de deuxième année de licence (qui du reste est délivrée par la faculté la plus proche, pas par la prépa elle-même), mais qui prépare à différents concours très difficiles : Normale Sup' essentiellement, et secondairement les écoles de journalisme, certaines sup' de co, quelques rares écoles spécialisées et... Sciences-po !
L'intérêt d'une khâgne, c'est en théorie de pouvoir intégrer Normale-Sup' (cinq pour cent des candidats...), et dans les faits, d'avoir un premier cycle d'extrême qualité (alors que les premiers cycles des facs sont parfois très éprouvants et très peu profitables - ça s'améliore), d'acquérir (non sans douleur) une puissante culture générale et de grandes qualités méthodologiques qui permettent ensuite de continuer des études avec un bon "fond" - en particulier quand vient l'heure des concours de l'enseignement, ou des sélections sur dossier (ça "fait" bien sur un dossier).

Les Instituts d'Etudes Politiques, qu'il s'agisse du sérénissime établissement de la rue Saint-Guillaume à Paris, ou de ses petits frères de province (pas forcément mauvais), sont des établissement d'ordre universitaire, très autonomes, qui ont pour mission de former à des métiers touchant aux sciences économiques, à la politique, aux relations internationales, aux affaires en général, à l'aménagement du territoire, au journalisme, au droit, etc. Soit en accordant ses propres diplômes ("master professionnel", ex DESS, et parfois doctorat, dans tous ces domaines), soit en préparant à son tour à des concours soit de recrutement d'écoles (en particulier, les écoles de journalisme cotées, type CFJ) soit de la haute fonction publique (et avant tout, celui de l'ENA ! Et aussi l'Ecole Supérieure de la Magistrature).

La question de "qui c'est qu'est le mieux" ne se pose pas. Les prépas sont faites pour démarrer des études, sciences-po pour les terminer.

Et puis d'abord, sciences-po, il faut réussi à y rentrer. Pour cela, il y a au moins 300 façons. Les plus courantes sont :
- Avoir mention TB au bac, c'est automatique.
- Passer la sélection offerte aux élèves de terminale ; de mon temps, c'était une sorte de concours durant le mois de septembre qui suit l'obtention du bac.
- Faire une prépa, et suivre l'option "IEP" (=Institut d'études politiques) durant la première année et tenter le concours. Il existe aussi un concours pour les deuxième-année. À la louche, je dirais qu'un petit quart des sciences-poteux ont suivi cette voie, qui représente aussi le destin de 10 à 20 % d'une promotion de khâgneux.
- Avoir été admissible à Normale-Sup (en tout cas Ulm, et Fontenay/Lyon en sciences humaines)
- L'intégrer sur dossier après une licence, généralement en droit, histoire, géo, sciences-éco et effectivement LEA.

Quant à la durée des études à Sciences-po, ça dépend du niveau auquel on rentre (dès la première année, ou par une sélection parallèle en deuxième ou troisième année), et ça dépend aussi du niveau auquel on veut parvenir. Les "masters" sont à bac+5, les doctorats à bac+8, et il y a des diplômes intermédiaires spécialisés (sans parler des diplômes étrangers, genre MBA, pour lesquels il existe des accords avec des facs étrangères). Si on tente un concours d'écoles de la fonction publique, genre ENA ou ENSM, alors il faut compter la totalité (sauf qu'en l'occurence, on est payé !).

Mais de toute façon, il faut bien comprendre une chose : si tu t'engages dans des études de type universitaire non-technique (j'exclue donc BTS et IUT) il n'y a pas d'études courtes, tu dois envisager l'idée que tu te lances pour au moins quatre ou cinq ans minimum. Ce n'est pas comme au Black-Jack, on ne peut pas s'arrêter quand on veut : avoir "bac+3" ne signifie rien en soi ; avec une licence de lettres ou de psycho (... là je fais exprès pour embêter Chtiteblandine) seules, on fait chomeuse, vaut mieux un bon bac-pro.
Les diplômes intéressants sur le marché de l'emploi commencent souvent à bac+5, ou alors en réussissant les concours de la fonction publique (les A, mal payés, à bac+3 et souvent plus, les B, très mal payés, à bac+2 et encore ça devrait changer). Et enfin, il est illusoire de croire qu'il y a des filières "sans sélection" ; même si le diplôme de l'année est facile à avoir, il faut bosser commer un malade pour être sûr d'avoir un bon dossier le jour où...

Bref : commencer des études, c'est comme traverser l'Atlantique du temps de Christophe Colomb. C'est faisable mais faut partir équipé.

Posted: 23 Sep 2006 20:21
by svernoux
Ah, salut Aloïse et bienvenue sur le forum ! (moi c'est Sonka, cf. ma signature !)
Aloïse wrote: - On m'a dit que pour faire des études d'Allemand, il fallait faire du Latin et lire la Bible, est-ce que vous savez si c'est vrai et pourquoi? (Je vois pas trop le rapport entre le Latin et la Bible d'un côté, et l'Allemand de l'autre...)
On parie combien que c'est un Allemand qui t'a dit ça ? :D (ou alors un prof de latin vraiment désespéré...)
Je vois très bien et je vais te dire pourquoi : en Deug d'allemand, l'un de nos profs allemands, alors qu'il essayait de nous expliquer une déclinaison du type Christus je crois, nous dit "bon ben de toute façon c'est comme en latin". Voyant nos mines dépitées, il nous dit "ben vous avez fait du latin ? Qui a fait du latin ?" Genre 4 mains sur 30 se lèvent. "Quoi ????? Vous avez pas fait de latin et vous voulez faire des études d'allemand ????? Chez nous c'est impensable."
Pour autant que je me souvienne et que j'aie compris, cette opinion se fonde sur le fait que l'allemand dérive du latin. Tu auras peut-être l'occasion de l'apprendre si tu fais un peu de philologie allemande un jour : lois de Grimm et tout et tout... Et puis, y'a effectivement deux trois mots latins qui traînent en allemand et qui se déclinent comme en latin (media, forum...) Mais bon, franchement, tout ça, c'est du vent. Si tu veux devenir historien de la langue allemande, chercheur, genre archéologue de la langue, oui certainement le latin n'est pas sans intérêt, mais à part ça, pour l'usage qu'on en fait... Je peux te dire, même arrivé au niveau Licence LCE, t'as au moins la moitié des étudiants qui ne savent toujours pas décliner en allemand, alors je considère que dans ces conditions, le latin, c'est vraiment loin d'être la priorité... :lol:

NB : par contre, stp, "des études d'allemand et de latin", c'est le genre de chose qu'il va falloir intégrer pour devenir traductrice, surtout littéraire.

@ Sisyphe : je pense qu'Aloiseparlait d'études longues parce qu'elle avait peu de faire 5 ans de sciences po + plusieurs années d'autre chose. ;)

@ Car0 : concernant la trad littéraire, tu sais bien ce que j'en pense, je crois qu'on l'a assez dit, mais justement, pour une fois que quelqu'un propose de coupler cette activité à celle d'enseignant, ça me semble plutôt raisonnable, non ?
Aloïse wrote:Ah si une dernière chose, est-ce que c'est possible de faire un stage ou simplement de suivre un traducteur et un interprète quelques temps (environ 1 semaine) pour voir concrètement le métier? Vous connaissez des gens qui m'accepteraient? :D
Le meilleur moyen, c'est de demander ! Y'a peut-être des indépendants qui accepteraient. Des agences, j'en doute.
Ceci dit, tu sais, c'est pas très intéressant à observer comme métier. enfin, interprète, ça bouge peut-être plus, mais traducteur, tu es toute la journée derrière un ordi. Ca ne veut pas dire que ce n'est pas intérressant comme métier, mais tout l'intérêt, il se produit dans le cerveau du traducteur, c'est un plaisir intellectuel. Alors vu de l'extérieur, c'est juste un type qui tape sur un clavier toute la journée. Donc, je pense qu'une journée à regarder derrière l'épaule d'un traducteur, t'auras déjà ta dose ! :lol:

Posted: 23 Sep 2006 23:03
by didine
sofenka wrote:De toute façon, ma langue principale étant le tchèque, je ne pense pas qu'il existe d'Ecole de traduction-interprétariat où on peut faire le tchèque en première langue.
L'ESIT a un régime spécial aussi bien en traduction qu'en interprétation, tu pourrais donc y étudier avec le tchèque en langue A.

:hello:

Posted: 23 Sep 2006 23:08
by didine
Aloïse wrote:- Est-ce qu'un interprète de conférence est amené à se déplacer? Est-ce qu'il travaille toujours pour la même personne ou le même organisme?
Oui, les interprètes sont amenés à se déplacer! Seuls les interprètes fonctionnaires (de l'UE, l'OTAN, l'OCDE, etc) travaillent pour une seule et même organisation. Tous les autres, soit l'écrasante majorité, travaillent aussi bien sur le marché privé que pour les ministères ou les organisations internationales. On a donc des missions très différentes les unes des autres, c'est un des éléments qui rendent ce métier si intéressant!

Posted: 23 Sep 2006 23:11
by ElieDeLeuze
Je ne sais pas si c'est HS, mais pour être prof en Allemagne, il faut faire le Lehramt en Allemagne directement. Les diplômes étrangers ne sont pas reconnus (pour l'instant). En plus, c'est un système décentralisé, donc vous être prof dans un Land. Passer d'un Land à l'autre est possible, mais ça peut être parfois acrobatique.

Posted: 24 Sep 2006 13:04
by Sisyphe
ElieDeLeuze wrote:Je ne sais pas si c'est HS, mais pour être prof en Allemagne, il faut faire le Lehramt en Allemagne directement. Les diplômes étrangers ne sont pas reconnus (pour l'instant). En plus, c'est un système décentralisé, donc vous être prof dans un Land. Passer d'un Land à l'autre est possible, mais ça peut être parfois acrobatique.
Les cursus binationaux dont nous parlions sont réellement binationaux, c'est une sorte de super-erasmus : une année en France, une année en Allemagne, une année en France, une année en Allemagne etc. sur quatre ans ; il s'agit donc bel et bien de la maîtrise française et du 1. Staatsexamen, passés au semestre VI dans les pays respectifs... Mais effectivement, le dernier palier (recrutement/Verbeamtung en Allemagne, concours/titularisation en France) relève de chaque pays.

Posted: 24 Sep 2006 17:17
by Zadie
je reviens juste sur les équivalences en khagne...je viens de finir ma khagne et jai obtenu mes equivalences ( L1 et L2) en LEA traduction specialisée anglais/allemand à Paris VII / Jussieu

Posted: 24 Sep 2006 17:26
by Zadie
J'ai oublié de préciser que j'étais en khagne A/L et que pour la traduction,. la formation m'a bien aidé avec les cours de version et de theme ( en allemand et en anglais)et d'anglais de la presse pr preparer le concours de l'Esit ( admissible seulement mais avec de bonnes notes en admission)...

Je pense que faire une hypokhagne et une khagne est une bonne voie si tu veux devenir traductrice littéraire car ce sont des extraits littéraires que nous travaillons en prépa.

Je reviens aussi sur le "naturellement" de l'obtention des équivalences en LLCE ..cest sous l'avis des professeurs puis de la faculté au vu de nos résultats donc rien ne dit qu'on obtient nos équivalences meme après deux ans :D

Voilà au pire tu peux demander une équivalence en LLCE et/ou LEA et faire ton choix à la fin des deux ans...cest ce que j'ai fait ...et je pense me retourner vers le LLCE en fin de compte.

Posted: 24 Sep 2006 18:51
by Sisyphe
Zadie wrote:je reviens juste sur les équivalences en khagne...je viens de finir ma khagne et jai obtenu mes equivalences ( L1 et L2) en LEA traduction specialisée anglais/allemand à Paris VII / Jussieu
Bravo.

J'avais personnellement le cas d'un camarade qui avait tenté d'obtenir une première année de DEUG (=L1) LEA après une année de prépa validée (mais pas fracassante)... La fac était prête à lui accorder la moitié d'une équivalence, et de le laisser se présenter aux oraux de septembre pour le reste... En bossant un peu il l'aurait eu.

J'ai l'impression que les facs comme les khâgnes sont de plus en plus enclines à accorder des équivalences variées.

En tout cas merci pour cette info, Zadie.
Zadie wrote:Je reviens aussi sur le "naturellement" de l'obtention des équivalences en LLCE ..cest sous l'avis des professeurs puis de la faculté au vu de nos résultats donc rien ne dit qu'on obtient nos équivalences meme après deux ans
;) Oui mais en fait c'est quand même rarissime qu'ils refusent, surtout au bout de la deuxième année ; s'ils estiment qu'on n'a pas le niveau, ils ne vous autorisent pas à faire la deuxième année, tout simplement (et encore, même dans ce cas-là, l'équivalence de L1 peut tout de même être accordée). Sauf si bien sûr on a déserté les cours et les devoirs...