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Posted: 22 Jun 2005 21:42
by kokoyaya
Nostalgie nostalgie

Posted: 22 Jun 2005 21:43
by didine
kokoyaya wrote:Nostalgie nostalgie

Toi aussi tu as fais de la consec?
Posted: 22 Jun 2005 21:44
by kokoyaya
Oui, à Bradford, on en faisait 8-10 heures par semaine (français-anglais/anglais-français - espagnol-anglais/anglais-espagnol).
Posted: 23 Jun 2005 14:12
by didine
En fait oublie les notes d'hier, j'ai trouvé plus adapté. Je laisse tout de même les autres à titre d'exemple.
Voici donc un autre discours. Les temps inscrits à la fin sont le temps qu'a duré l'original puis le temps qu'a duré mon interprétation, qui doit être plus courte.
http://lokanova.free.fr/upload/files/di ... nsec10.JPG
http://lokanova.free.fr/upload/files/di ... nsec11.JPG
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Discours original:
Les Etats-Unis sont une véritable puissance militaire, ils ont toutefois un talon d'Achille: le pays dépend grandement du capital étranger, même si personne ne le reconnaît ouvertement. A l'heure actuelle, les plus grands créanciers de Washington sont la Chine et le Japon. Ces pays pourraient donc profiter de leur position pour exercer une influence sur la politique étrangère américaine. Ils n'utilisent cependant pas ce pouvoir car ils se trouvent eux-mêmes dans une situation économique difficile et dépendent des consommateurs américains. La question qui se pose est la suivante: qui se produirait-il si par exemple Washington changeait de politique envers la Chine en reconnaissant Taiwan ou si les Etats-Unis menaçaient d'envahir la Corée du Nord? La Chine est le pays qui possède le plus d'obligations d'Etat américaines au monde. Elle pourrait donc faire s'effondrer le cours du dollar en revendant ces titres, ce qui causerait une crise sans précédent l'économie la plus puissante au monde. Le Japon et la Chine pourraient également provoquer une crise économique par accident, par exemple en mettant en oeuvre des politiques inadaptées qui remettraient en cause la stabilité de leur économie. Après tout, il n'est un secret pour personne que ces deux pays ont un système bancaire fragile et qu'ils ont émis un grand nombre d'obligations qu'ils ne seront pas en mesure de rembourser. Cela fait déjà longtemps que les économistes annoncent la chute du système bancaire japonais, ce qui aurait de graves conséquences pour les Etats-Unis. Une crise du système bancaire chinois aurait des répercussions similaires.
Les Etats-Unis sont la seule super-puissance de l'histoire contemporaine. Pour assurer leur domination aussi bien militaire qu'économique, ils ont besoin de capital étranger. Intéressons-nous à l'empire britannique à titre de comparaison. Ce dernier a connu son apogée en 1913. La Grande-Bretagne était alors un exportateur net, c'est-à-dire qu'elle investissait du capital à l'étranger. En 1913, elle a investi à l'étranger l'équivalent d'environ 9% de son PIB. Ces investissements ont permis de financer la construction d'infrastructures entre autres aux Etats-Unis, au Canada et en Australie. La Grande-Bretagne a continué à avoir une influence considérable sur la politique étrangère de ces pays pendant très longtemps puisqu'elle percevait les dividendes liés à ses investissements. Les Etats-Unis sont quant à eux un importateur net, c'est-à-dire qu'ils empruntent des capitaux à l'étranger. Ses principaux créanciers sont non seulement la Chine et le Japon, mais aussi certains pays européens et pays émergents. Les Etats-Unis s'endettent à hauteur de 500 milliards de dollars par an, ce qui équivaut à environ 5 % de son PIB.
La crise du Canal de Suez, en 1956, a causé la perte de l'empire britannique. Les hommes politiques américains devraient bien garder à l'esprit le fait que la chute de l'empire britannique a été causée non pas par une crise militaire mais par une crise économique. Les Etats-Unis ont alors refusé de soutenir le cours de la livre sterling, ce qui a provoqué une crise monétaire en Grande-Bretagne lors de la nationalisation du Canal de Suez par l'Egypte. Les Etats-Unis dépendent tellement des marchés étrangers qu'ils pourraient connaître un sort similaire. Ils n'ont pas trop souffert de cette situation jusqu'à présent à cause du rôle qu'ils jouent dans le monde. Les obligations qu'ils émettent ne constituent pas des investissements rentables, mais c'est le pouvoir des Etats-Unis, son marché de biens et ses entreprises à la pointe de la technologie qui attirent les investisseurs. Les Etats-Unis sont après tout la seule puissance qui ait financé la reconstruction de l'économie européenne dans les années 1950-1960, aidé les pays de l'Asie du Sud-Est à exporter en masse à partir des années 1980-1990 et soutenu la croissance que connaît la Chine à l'heure actuelle. Toutefois, une modification du cycle économique pourrait causer une chute du dollar sans précédent, d'autant que la dette publique américaine s'élève maintenant à 3000 milliards de dollars, soit environ 30% du PIB américain.
Posted: 23 Jun 2005 14:22
by damiro
Suuuuuuuuuuuuper didine...
Je regarderais ça en détail ce soir. Ca a l'air de ce que mon prof note au tableau en anglais pour nous rappeller l'inportant qd un élève doit parler de tout un chapitre...
Petits symboles, mots importants, valuers.... le reste est dans la tête.
Kiitos

Posted: 27 Apr 2006 16:20
by irizou
Je suis vraiment très très impressionée par cette exemple de prise de note.
Comment est ce possible de se souvenir d'un tel discours avec si peu de notes?
Est-ce qu'il t'as fallu de tps, Didine, avant de parvenir à une telle efficacité?
As-tu toujours eu une excellente mémoire?
Posted: 29 Apr 2006 18:53
by didine
Bonjour Irizou,
Ma clé de la consécutive (et de la simultanée aussi) est l'analyse. Je n'ai pas une mémoire que je qualifierais de phénoménale. En consécutive, si on analyse bien, tout reste à l'esprit et on n'a donc besoin que de très peu de notes. Ce ne sont que des jalons servant à rappeler les chiffres, les noms propres et l'ordre dans lequel les arguments sont présentés.
Tu fais de l'interprétation toi aussi?
N'hésite pas si tu as d'autres questions!

Posted: 29 Apr 2006 20:54
by damiro
didine wrote:Discours original:
Les Etats-Unis sont une véritable puissance militaire, ils ont toutefois un talon d'Achille: le pays dépend grandement du capital étranger, même si personne ne le reconnaît ouvertement. A l'heure actuelle, les plus grands créanciers de Washington sont la Chine et le Japon. Ces pays pourraient donc profiter de leur position pour exercer une influence sur la politique étrangère américaine.
Tu avais le discours en copie ou tu t'en est souvenu cme ça? Car si tel est le cas, elle n'est pas phénoménale, ta mémoire, mais euh, comment dire
supraphénoménale

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Entre (), j'apprécie toujours autant les langues, tu t'en doutes. Et j'essaie parfois modestement d'examiner ce qu'on entend en voix-off à la TV et ce que dit le traducteur (pourvu qu'on entende assez bien les 2)... Je fais particulièrement attention qd j'entend de l'allemand (car les phrases sont présentée dans un ordre différent du français).
Ex: Ich habe mit dir gestern gesprechen (lit. j'ai avec toi parlé)
Mais bon...
Je suis d'humeur badine aujourd'hui, car à défaut d'avoir fait de l'interprétation (domage= j'en fais parfois qd on rencontre des amis et que tu dois expliquer à l'un ce qu'à dit l'autre tout en continuant à suivre la conv, ça m'amuse... Mais mes amis parlent moins vite aussi), j'ai effectué ma première traduction dans un contexte "officiel" dirais-je (il s'agit d'une lettre officielle d'un conférencier traduite de l'espagnol au français (et en trad libre

) => c'est loin d'être parfais, mais c'est tjs ça!
Si vous connaissez un traducteur en belgique qui cherche de l'assistance en anglais ou espagnol >> français (je serais content de "faire mes écoles")...
P.S.: Didine: tu es tjs à l'ESTI ou tu as fini tes études?

Hyvää iltaa
Posted: 29 Apr 2006 21:03
by didine
Tu avais le discours en copie ou tu t'en est souvenu cme ça? Car si tel est le cas, elle n'est pas phénoménale, ta mémoire, mais euh, comment dire
supraphénoménale

Je n'avais pas de copie du discours, je l'ai reconstitué à partir des notes. Mais je le répète, ma mémoire n'a rien d'exceptionnel, tout est dans l'analyse! Si les notes sont bonnes, on est incapable de travailler à partir de celles qu'on a faites disons 10-15 jours plus tôt. Si on peut tout retrouver à partir des notes passé ce délai, c'est mauvais signe! Ca veut dire que tout est sur le papier et qu'il ne reste pas grand chose dans la tête.
Entre (), j'apprécie toujours autant les langues, tu t'en doutes. Et j'essaie parfois modestement d'examiner ce qu'on entend en voix-off à la TV et ce que dit le traducteur (pourvu qu'on entende assez bien les 2)... Je fais particulièrement attention qd j'entend de l'allemand (car les phrases sont présentée dans un ordre différent du français).
Il est très très rare d'entendre de l'interprétation à la télé ou à la radio. 99% du temps, ce qu'on entend est du voice-over, càd quelqu'un qui lit une traduction écrite en imitant de la simultanée. Ecouter ça ne t'apprendra malheureusement pas grand chose. Il y a de la vraie interprétation dans le journal de la culture d'Arte et dans l'émission de Thierry Ardisson le samedi soir sur France 2.
P.S.: Didine: tu es tjs à l'ESTI ou tu as fini tes études?
Je suis toujours à l'ESIT!

Posted: 30 Apr 2006 00:34
by damiro
didine wrote:Il est très très rare d'entendre de l'interprétation à la télé ou à la radio. 99% du temps, ce qu'on entend est du voice-over, càd quelqu'un qui lit une traduction écrite en imitant de la simultanée. Ecouter ça ne t'apprendra malheureusement pas grand chose. Il y a de la vraie interprétation dans le journal de la culture d'Arte et dans l'émission de Thierry Ardisson le samedi soir sur France 2.
Allez, je ne le cache pas, Ardisson, je regarde

Mais j'arrive rarement jusqu'au Blind Test...
Mais j'y pense, je vais aller à des conférences à Bxl ce premier mai, peut-être y trouverais-je une langue étrangère que je connais
Je te poserai bien une petite question en plus, si tu veux bien: aurais-tu quelques références de livre traitant de la traduction (je prend traduction dans un premier temps car c'est ce à quoi je serais confronté en premier).
Je pense que sentrainer par soi-même avant d'avoi la possibilité de suivre des "cours de traduction" à l'université serait préférable... Et puis, si je pouvais assister un traducteur ou aider des associations, ça me permetrait de me former, mais encore faudrait-il une "technique", des conseils que doivent receller les livres (si la tradction était un art simple, tout qui connait des langues étrangères en ferait).
Mais s'il y a qqch que j'ai retenu et appliqué aujourd'hui, c'est "rendre le sens et non les mots ou la structure".
Merci beaucoup pour tes réponses Didine.

Iltaa
Posted: 30 Apr 2006 11:59
by didine
damiro wrote:Je te poserai bien une petite question en plus, si tu veux bien: aurais-tu quelques références de livre traitant de la traduction (je prend traduction dans un premier temps car c'est ce à quoi je serais confronté en premier).
Malheureusement, non, je n'ai que des références sur l'interprétation.

Posted: 30 Apr 2006 17:27
by Isis
Bonjour Damiro,
Je suis pour ma part également à l'ESIT, en section traduction.
Je me rappelle qu'en deuxième année, dans le cours de présentation de la théorie interprétative de la traduction (dont a déjà parlé Didine quelque part sur le forum), on nous a renvoyé plus d'une fois vers un ouvrage de Marianne Lederer, l'une des théoriciennes de la traduction issues de l'ESIT.
Je crois que le titre de l'ouvrage était La traduction aujourd'hui, sous réserve.
De toutes façons, elle en a écrit plusieurs. Attention, certains sont assez indigestes (comme tous les livres théoriques...
) ; de plus, ces ouvrages concernent uniquement la théorie enseignée à l'ESIT* (je n'ai pas de références d'ouvrages concernant d'autres théories de la traduction).
* Ca n'est pas une mise en garde, mais une précision.
Posted: 30 Apr 2006 22:06
by damiro
Isis wrote:
Je crois que le titre de l'ouvrage était La traduction aujourd'hui, sous réserve.
De toutes façons, elle en a écrit plusieurs. Attention, certains sont assez indigestes (comme tous les livres théoriques...
) ; de plus, ces ouvrages concernent uniquement la théorie enseignée à l'ESIT* (je n'ai pas de références d'ouvrages concernant d'autres théories de la traduction).
* Ca n'est pas une mise en garde, mais une précision.
Merci Beaucoup Isis

(j'essaye modestement de "tracer mon chemin selon la maxime bien connue "aide-toi et le ciel t'aidera" ou "on est jamais mieux servi que par sois-même".
Tu disait que ça ne concerne que la théorie enseignée à l'ESIT (mais étant donné que c'est une des meilleures école...

).
Merci beaucoup.
P.S.: Quels sont tes langues de traduction? (s'il s'agit de l'anglais et de l'espagnol, ou de l'allemand même, je me permettrait de te poser de plus amples questions exemples à l'appui [si cela ne te dérange pas, étant donné la période pré-évaluative dans laquelle nous entrons]).

Didine: L'interprétation je l'espère viendra en son temps. Mais au fait, la méthode ne varie pas selon que la syntaxe de la langue B soit plus ou moins éloignée de celle de la langue A (cela ne varie-t-il pas si tu traduis du FN > FR ou de EN > FR?).
Posted: 30 Apr 2006 22:11
by damiro
Isis wrote:Je crois que le titre de l'ouvrage était La traduction aujourd'hui, sous réserve.
Je confirme, après quelques recherches sur Google (le prix est étonamment abordable, ce qui est rare, à ce qu'il m'a été donné de voir, dans le domaine des langues).

Posted: 01 May 2006 09:52
by didine
damiro wrote: 
Didine: L'interprétation je l'espère viendra en son temps. Mais au fait, la méthode ne varie pas selon que la syntaxe de la langue B soit plus ou moins éloignée de celle de la langue A (cela ne varie-t-il pas si tu traduis du FN > FR ou de EN > FR?).
La méthode de base est exactement la même. Après il faut s'adapter aux spécificités de chaque langue, mais ça n'influe pas sur la méthode.
