Sisyphe wrote:bouvier qui pousse sans cesse sa boule de crotte
Euh... je croyais que le bouvier est une sorte de chien... Désolé pour avoir posté un... en tout cas, une bibitte : c'est la seule image que j'ai pu trouver où Sisyphe atteint ENFIN le sommet de sa montagne!
Tu es conscient que le mot "bibitte" est totalement inconnu dans le sens "d'insecte" de ce côté-ci de l'Atlantique, et qu'à la rigueur, il évoque plutôt autre chose.
Un bousier, donc.
Maïwenne wrote:20h de cours et 4h de tests oraux en 4 jours, il est passé où mon temps partiel ? J'appréhendais, mais en fait je suis toujours en vie, et en forme
Ca fait donc 24 heures de travail sur quatre jours, et à raison d'une heure de préparation pour une heure de cours (moyenne sur laquelle s'accordent tous les enseignants en général, même si ce n'est qu'une moyenne), ça te fait donc 48 heures de travail sur quatre jours : c'est la définition que Coluche donnaît du travail à mi-temps. De quoi te plains-tu ?
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Heureusement que la nature de mon travail fait que je suis dans la moyenne basse : on suit les manuels, donc je n'ai que quelques activités complémentaires à préparer. Les tests sont fournis par les guides pédagogiques, ils sont courts et peu fréquents, c'est toujours ça de moins à corriger ! Mais dimanche je commence un cours avec des lycéens, ça va changer un peu et alourdir mon travail à la maison. Au programme : textes argumentatifs, analyse de documents iconographiques, etc.
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
Sisyphe wrote: Tu es conscient que le mot "bibitte" est totalement inconnu dans le sens "d'insecte" de ce côté-ci de l'Atlantique
Ah non ; ça je ne savais pas
Sisyphe wrote:et qu'à la rigueur, il évoque plutôt autre chose.
Non plus. Dans le Wiktionnaire, ce mot est bien défini comme un terme canadien pour insecte. ll s'épelle aussi parfois bibite, bébite ou bébitte.
Il désigne à peu près tout ce qui a six patte, et parfois huit. Et même parfois quatre, quand ça court dans les hautes herbes, qu'on ne le voit pas et qu'on ne sait pas ce que c'est. Et ils ne donnent aucune définition européenne. En Europe, c'est quoi? Si tu peux répondre ici, s'entend. Car ton "plutôt autre chose" me donne l'impression d'une discrétion disons... euh... décente?
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia. La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
Il fait penser à ce synonyme de pénis qui se prononce comme un truc pour amarrer les bateaux. Avec la répétition du bi, ça lui donne un petit côté familier.
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
Le synonyme de pénis je connaissais (bien qu'ici on utilise un plutôt autre terme qui rappelle que cet organe contient une semence) mais le côté familier (et un peu diminutif) avec la répétition du "bi" je n'avais vraiment pas pensé.
Soit dit en passant que je ne connaissais absolument pas le sens de borne d'amarrage pour bateaux. C'est ton post qui m'a lancé à la recherche de cette définition. Ici, on appelle ça une borne d'amarrage, tout simplement.
Brèfle, si j'ai bien compris, une fille qui ridiculise son amant en le traitant d'insecte dépasse les bornes! Dans un tel cas, le gars devrait larguer les amarres, non? Sinon il risque de se faire monter un bateau! Et ça pourrait être une graine de discorde.
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia. La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
L'homophonie entre la bitte d'amarrage et cet autre objet, mais qu'on écrit plutôt avec un seul t, est une source inépuisable de... lesteté chez les auteurs qui y goûtent, comme Renaud ("assise sur une bite... / d'amarrage, elle pleure").
Cela dit, et bien qu'il soit tentant, le rapprochement n'est sans doute pas étymologique, le mot semble plutôt venir d'un verbe flamand signifiant "sauter" dont je n'ai plus la forme exacte en tête.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Sisyphe wrote:le rapprochement n'est sans doute pas étymologique
Morphologique, peut-être?
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia. La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
Bien sûr ! Il faut les dresser, ces clébards ! Il y a quand même pas mal d'accidents qui ont été causés par des animaux restés dans la voiture et qui avaient déplacé la manette de la boîte automatique par mégarde !
Par de bons mots foudroyons la sottise, craignons le sang ; ne versons que le vin.