Le nord moins le quart, disons, il reste encore un peu de marge.
La moitié de la ville au-delà de la rivière en direction de la gare était restée intacte, avec ses fabriques et ses riches villas d'industriels. Elle est devenue une ville autonome, avec des grands ensembles construits pour la population ouvrière (mines et centrales thermiques et électriques à proximité). Aujourd'hui, comme ses consoeurs dans la même situation, c'est une cité industriellement sinistrée, en position marginale. Le centre historique, sur la photo, est pratiquement un désert, entouré d'immeubles d'habitations bon marché construits à la va-vite pour accueillir une population déplacée.
La gare est une gare de croisement typique du pays qui était alors un royaume mitoyen avec la France, en position insulaire au milieu de voies parallèles (une des premières lignes construites dès les années 1840 et abandonnée peu à peu après 1945, n'ayant plus qu'un rôle local, hors des grands courants européens après 1990)