Adola wrote:-Pour ce qui est de lire des choses intéressantes, je me doutais que ça paraitrait un peu naïf

(suis très naïve!!) comme vision des choses. Je vois ce que tu veux dire: la demande ne consiste pas à traduire les textes intéressants, c'est normal
C'est juste que ça dépend de la définition de l'intéressant pour chaque personne. Personnellement, je trouve ça très intéressant ce que je fais, mais ça ne correspond généralement pas à la notion de "l'intéressant" du grand public ou plus particulièrement des étudiants en langue/en traduction. Comme tu l'as dit toi même, tu as traduit du médical et ça t'a plu, donc tant mieux

(au fait, je parlais pas en signes mais en mots... Je sais pas combien faisait ta trad, mais 10 000 mots, tout seul, ça suffit déjà pour paraître long !

)
Adola wrote:En fait je t'avouerai que je compte en faire éventuelement un peu + qu'un hobbie justement (mais il est trop tôt pour le dire). J'ai parfois l'impression qu mes études ne mènent nulle part!
Mon plan (encore une fois naïf peut-être), ce serait donc, encore + que de me faire des sous (je taffe déjà les samedis pour ça) me faire une expérience dans ce domaine, afin de voir si ça me plaît, et de pouvoir l'inscrire sur mon CV pour pouvoir faire mon trou + tard, et peut-être, éventuellement de poursuivre dans cette voie qui pour l'instant m'attire (mais ça ne repose sur aucune expérience réelle), si mes études ne mènent vraiment nulle part.
Je ne sais pas où tu imagines faire ton trou, mais vu que les débouchés en traduction sont essentiellement au niveau des freelances, commencer à travailler en freelance ou apparenté, c'est déjà faire ton trou (et non pas commencer à te préparer pour éventuellement faire ton trou plus tard). tu vois ce que je veux dire ? Le plus difficile en freelance, c'est de trouver des clients, donc si tu en trouves maintenant, il faut les garder et pas dire "ouais ben on verra plus tard..." Ce que je veux dire, c'est que la prospection de clients, c'est un travail de longue haleine, ça prend plusieurs mois, donc une fois qu'on s'est donné la peine, autant les garder (à moins que d'ici là ça ne te plaise plus bien sûr)
Adola wrote:Apparament d'après ta réponse le statut d'étudiant est plutôt incompatible avec ce que je cherche, à part démarcher au black (mais de toute façon qui démarcher?).
Pour le black, il faut savoir qu'aucune entreprise ou agence de trad ne te prendra au black. On peut trouver quelques magouilles, par connaissance, mais ça va pas chercher bien loin je pense. En plus, bosser au black, c'est aussi le meilleur moyen de se faire avoir (parce que des clients qui paient pas, c'est comme partout, y'en a, mais quand ils ont signé un contrat ou accepté un devis, tu peux faire valoir tes droits !)
Pour ce qui est de la combinaison du statut étudiant et d'une statut légale de traducteur, c'est pas impossible, je pense qu'il y a des solutions au cas par cas, mais c'est difficile de les édicter en règle générale et comme je disais, je pense que ça dépend pas mal des relations. Pour te donner mon exemple, j'ai fait des trad rémunérée pendant ma dernière année d'études pour un centre social. Ce centre social avait comme instruction immuable de payer au smic horaire, alors que dans la profession, on facture au mot (ou caractère etc.) et pas au temps. De plus, ce n'étaient pas des trads régulières et pas prévisibles, donc difficile ou impossible de faire un CDD ou CDI avec horaires annualisés. Mais comme la personne était d'accord pour me prendre et moi d'accord pour bosser pour eux, on est passés par une agence d'intérim : je me suis inscrite là-bas, simultanément le service social a demandé à l'intérim un traducteur et leur a dit qu'ils me voulaient moi (de toute façon, je pense pas qu'il y en avait d'autre, et il n'y avait pas non plus d'autre offre qui m'ait été proposée). Et voilà, c'était plus simple pour tout le monde. Tout ça n'a été possible parce que le responsable du centre social était un bon ami de mon mari.
Pour résumer : le problème, c'est de trouver quelqu'un qui veut te prendre, puis de donner un cadre légal à tout ça. Mais en même temps, à part un ami ou une connaissance, évidemment personne ne voudra te prendre si tu n'as pas de statut légal. Bon, je crois que c'est toujours le problème pour se lancer dans une activité. Sauf que quand tu fais ça à temps plein, tu peux faire un business plan, prévoir un budget, une stratégie et te permettre quelques mois d'attendre les retombées. Mais en étant étudiant, on n'a pas que ça à faire, c'est ça qui complique la chose...
Adola wrote:Peut-être un CDD pendant l'été conviendrait mieux, mais quand je regarde dans l'anpe, rien que pour donner des petits cours d'anglais faut être minimum bilingue (jce que e comprend remarque), donc c'est pas gagné.
Surtout que des CDD, y'en a peu dans la trad, et comme je te disais y'a beaucoup de monde sur le marché, y compris des gens bardés de diplômes (ce qui ne signifie pas qu'ils soient meilleurs que toi, mais bon...) qui vont sauter sur l'annonce en même temps que toi... enfin, tu peux toujours chercher, ça coûte rien... Mais déjà que pour trouver un stage en trad et un vrai stage intéressant où on traduit, c'est pas tous les jours, alors en CDD, je sais pas...
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Bon, j'espère que je suis pas trop confuse, mais je t'invite à t'inscrire au moins sur le forum et mieux, comme traducteur Freelang. On pourra mieux échanger en cas de besoin. Pense à consulter els anciens sujets comme je t'ai dit (d'ailleurs, ce sujet n'est pas dans le bon forum, il sera sûrement déplacé vers Freelang fr)
