Effectivement, c'est plus probablement du grec ancien s'il y a l'accent circonflexe (~) qu'il n'a pas facile d'écrire sur un forum.
"Noûs" en grec classique désigne d'une façon abstraite la faculté de penser dirigée vers un but . C'est donc la pensée, l'intelligence, la sagacité, et d'autre part l'intention, le désir intellectuel de faire qqchose.

Je corrige mes petits camarades : "noûs" ne signifie pas encore le cerveau en grec ancien, et il ne signifie jamais "âme" au sens chrétien du terme (même chez les Chrétiens). On peut le traduire par "âme" dans le sens de "en mon âme et conscience".
Chez Platon (en particulier République, livre 6, 509a) le "noûs" (ou la "noêsis") est ce qui permet, au sein du "topos noêtos" (le domaine de l'intelligible) de connaître les "noêta" (les objets de la connaissances) supérieurs. Alors que la "dianoia" permet de comprendre les "noêta" inférieurs.
Le "topos noêtos" s'oppose au "topos horatos" (le domaine visible), parmi lequel il y a d'une part les objets sensibles (êtres vivants et objets inertes), que perçoit "l'aisthêsis" (les sens), et encore en-dessous les "eikones" (images) que perçoit "l'eikonia" (l'imagination).
En clair, pour Platon, du plus mieux au plus pire, il y a
Le "nous", intellection supérieure, qui me permet de comprendre que le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés. C'est le top, c'est ce qu'il y a de plus intelligent en nous.
La "dianoia" qui me dit tout bêtement qu'un triangle a trois côtés.
L'aisthêsis par laquelle je perçois le prof de math (mais mes sens peuvent me tromper : cf. les illusions d'optique)
L'imagination ou la mise en image, par laquelle je me représente un triangle de façon approximative : Δ (en fait c'est quelques gros pixels qui me donnent l'illusion de trois segments).