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Changer de carrière quand on est traducteur
Posted: 16 Dec 2005 16:57
by Celine
Bonjour à tous,
La question que je voulais vous poser aujourd'hui est:
Quel métier envisageriez vous si la traduction vous laissait?
(ce topic s'adresse donc surtout aux traducteurs/interprètes).
J'ai posé cette question à l'un de mes profs (ex-traducteur) mais à part l'enseignement, il n'a pas dit grand chose...
Posted: 16 Dec 2005 17:03
by didine
Je sens que l'interprétation ne me lassera jamais! Si je devais changer, je ferais quelque chose qui n'a vraiment rien à voir: de l'humanitaire (j'y avais pensé étant jeune) ou une activité en rapport de près ou de loin avec la cuisine.

Posted: 16 Dec 2005 17:06
by Xavier[vp]
Hé bien, comme je compte me lancer dans la traduction/interprétation l'année prochaine, je suppose que je dois penser à des plans de secours, bien que je sois très enthousiaste.

Hum. Mais j'ai pas d'idée.
Posted: 16 Dec 2005 17:06
by Latinus
didine wrote:Je sens que l'interprétation ne me lassera jamais! Si je devais changer, je ferais quelque chose qui n'a vraiment rien à voir: de l'humanitaire (j'y avais pensé étant jeune) ou une activité en rapport de près ou de loin avec la cuisine.

notre future Maïté ?

Posted: 16 Dec 2005 18:10
by Car0line
Moi je serai maitresse d'école ou coiffeuse!!
Nan sérieusement je sais pas ce que je ferais si j'étais pas traductrice.. je l'envisage meme pas!
Posted: 16 Dec 2005 18:16
by kokoyaya
Car0line wrote:Moi je serai maitresse d'école
Copieuse

Posted: 16 Dec 2005 20:00
by Celine
Aucun d'entre vous ne pense se lasser du métier? En fait cette réflexion m'est venue du fait qu'on m'a dit un jour qu'une personne changer en moyenne 3 fois de métier dans sa carrière.
Puis c'est vrai que la traduction me plait aussi, j'espère que j'aurais une carrière auréolée de succès

mais enfin, 40 ans assise derrière un bureau? Et quand j'aurais traité des sujets divers et variés, peut être que je n'aurais plus à chercher toute une journée un terme, et ça sera alors moins drôle...
Posted: 16 Dec 2005 20:07
by Car0line
Celine wrote:40 ans assise derrière un bureau? Et quand j'aurais traité des sujets divers et variés, peut être que je n'aurais plus à chercher toute une journée un terme, et ça sera alors moins drôle...
Y'a plein de métier où on est assis derrière un bureau....
Quand aux termes à chercher à mon avis les domaines sont tellement vagues que ça n'arrivera pas je pense...
Posted: 16 Dec 2005 20:17
by Eveline
Je ne pense pas me lasser du métier de traductrice parce que j'ai aussi des tâches de gestion qui permettent de varier. Et aussi parce que je travaille en équipe, mais seule à partir de chez moi. C'est l'idéal pour mon tempérament.
Mais dans d'autres conditions, je me lasserais de ce métier.
Si je le pouvais, je ferais de la musique à plein temps, et j'écrirais des histoires aussi. Mais la plupart des musiciens qui ne font que ça vivent pas mal d'anxiété à cause de revenus trop faibles et deviennent amers. Cet aspect ne m'attire pas beaucoup.
Ma première idée : si je perdais mon travail de traductrice, je redeviendrais réviseure. J'étais réviseure, avant, et j'ai encore la vocation. Mais je m'emmerderais à faire toujours la même chose.
Ma deuxième idée : j'irais étudier l'électroacoustique

pour devenir experte en la matière et superviser la sonorisation dans des salles de concert ou des studios d'enregistrement.

Posted: 16 Dec 2005 20:27
by chatoune
Moi j'aimerais beaucoup ouvrir une librairie spécialisée dans la BD.

Ou alors travailler dans une bibliothèque (j'ai travaillé à la BU de Nantes pendant 10 mois et j'ai trouvé ça super !).
Mais j'ai du mal à m'imaginer faire autre chose vu que je n'ai pas encore vraiment commencé à exercer ce métier.

Posted: 16 Dec 2005 20:33
by Car0line
/HS
chatoune wrote:(j'ai travaillé à la BU de Nantes pendant 10 mois et j'ai trouvé ça super !).
J'espère que tu étais plus sympa que les mecs qui y bossaient quand j'y étais !!!
/HS
Posted: 16 Dec 2005 20:40
by michka
Celine wrote:Aucun d'entre vous ne pense se lasser du métier? En fait cette réflexion m'est venue du fait qu'on m'a dit un jour qu'une personne changer en moyenne 3 fois de métier dans sa carrière.
J'espère que approvisionneur de pain ne sera pas mon dernier... autrement dit j'espère dépasser la moyenne.
Eveline wrote:Ma première idée : si je perdais mon travail de traductrice, je redeviendrais réviseure. J'étais réviseure, avant, et j'ai encore la vocation. Mais je m'emmerderais à faire toujours la même chose.
Cos'è un "réviseur" ?

Posted: 16 Dec 2005 21:02
by Eveline
michka wrote:Cos'è un "réviseur" ?


C'est quelqu'un qui relit un texte rédigé dans sa langue maternelle et en vérifie l'orthographe, la grammaire, la syntaxe, la ponctuation, le vocabulaire et l'organisation logique. Il ajoute normalement des commentaires sur ses modifications. Sa mission consiste à rendre le texte parfait sur le plan de la langue et à aider le rédacteur à bien communiquer son idée.
Ce dernier aspect est le plus plaisant! Un exemple : je révise encore à l'occasion les textes d'un visionnaire qui a tout un plan de révolution sociale dans sa tête mais qui passerait pour un despote éclairé en devenir s'il ne faisait pas réviser ses textes. Il est bien content quand je lui dis que j'ai transformé des phrases comme « notre programme permettra de former de bons citoyens et ainsi rendre la société meilleure. »

Posted: 16 Dec 2005 21:14
by michka
Merci.
C'est un très bon exercice pour un écrivain. Si un jour tu écris ton roman de science-fiction, il a des chances d'être bien réussi.

En allemand on appelle ça un "Lektor", je crois.
Je viens de lire un bouquin d'Urs Widmer (Der Geliebte der Mutter), qui justement faisait ce travail dans une maison d'édition, et franchement il est très bien.

Posted: 16 Dec 2005 21:20
by chatoune
Car0line wrote:/HS
chatoune wrote:(j'ai travaillé à la BU de Nantes pendant 10 mois et j'ai trouvé ça super !).
J'espère que tu étais plus sympa que les mecs qui y bossaient quand j'y étais !!!
/HS
Toujours sympa moi !!
Non plus sérieusement, je le faisais en tant qu'étudiante donc je comprenais parfaitement les problèmes que pouvaient rencontrer certains étudiants (même si la plupart me vouvoyaient et m'appelais madame

) mais ceux avec qui je bossais étaient très sympas. J'en garde un excellent souvenir.
