Merci de nous avoir fait partager ton expérience. Avant toute chose, je tiens à dire que ce que je vais dire sous ma deuxième citation est complètement indépendant de ce que je vais dire tout de suite (pour qu'on n'ait pas à nouveau d'incompréhension réciproque). Je comprends parfaitement ta situation étant donné que ma belle-mère, elle aussi gravement malade, s'est fait soigner en France (évidemment, comme toi, entièrement gratuitement). De quasi-complètement invalide, elle est redevenue aujourd'hui "normale" et galoppe (presque) comme une gazelle. Et il est clair que même si elle avait été riche, elle n'aurait pas pu se faire soigner dans son pays, parce que les médecins ne sont pas compétents, les hôpitaux sans moyens, etc.Manuela wrote:Pour répondre à ta question Svernoux, je ne peux te parler que de mon cas.
En fait, ça ne répond pas vraiment à ma question, tout intéressant que ce soit. J'avais cru comprendre de tes propos que tu parlais des gens qui immigrent légalement, dont les étudiants, les conjoints et les malades. Je sais qu'on peut demander à immigrer au prétexte qu'on est étudiant, je sais qu'on peut demander à immigrer au prétexte qu'on est marié à un Français, mais je ne sais pas si on peut demander à immigrer au prétexte qu'on est malade. A ma connaissance non, mais puisque tu en parlais, je pensais que tu connaissais peut-être là une procédure que je ne connaissais pas. Or, de ton histoire, sauf si j'ai loupé un train, je n'ai pas compris que tu sois venue en France au motif de la maladie, j'ai compris que tu es venue en France pour un autre motif et une fois là, en as profité* pour te faire soigner. C'est ça ?Manuela wrote:Sinon, j'ai hésité depuis plusieurs jours à répondre à la question de Svernoux sur le droit des malades...
*aucune intention péjorative de ma part ici.