Voici un petit texte que m'a envoyé un ami africain.
Octave : Oye da tiv napik se, va intafa renapara pu jin ve odiayar ise ta wira va tela yikya va jin ve stayar. Trasiyí da inya listanhafa vox lelistafa dam in djumeyer da co-gotrasiyí. Kotvielon va inya pu jin kaliyir ; kotgemelton ebdeeson va inafu listilu isu kilu ; siskeson va inafu ormusilu ; ise pu jin nhabon pulvison va menpera ke inafa dosita, ke dana va lopinafa pulva se pu jin munsteyer, sufeson da va sin krupté dum tel lodormus ke tamava. Va jin kontomon motcayar kire tiyí gustansaf va inaf kaliks yo ise golde jinafu brunilu va renatey se gronon bokeyer.
Si quelqu'un pouvait me dire de quelle langue il s'agit, et si possible m'en dire la teneur ? Je n'ai pas du tout l'impression que ce soit une langue africaine. Une langue slave peut être ?
Je confirme pleinement la supposition d'Albert. Il s'agit bien là d'un texte en Kotava, dont la traduction est -approximativement- la suivante :
Octave : Oye da tiv napik se, va intafa renapara pu jin ve odiayar ise ta wira va tela yikya va jin ve stayar. Trasiyí da inya listanhafa vox lelistafa dam in djumeyer da co-gotrasiyí. Kotvielon va inya pu jin kaliyir ; kotgemelton ebdeeson va inafu listilu isu kilu ; siskeson va inafu ormusilu ; ise pu jin nhabon pulvison va menpera ke inafa dosita, ke dana va lopinafa pulva se pu jin munsteyer, sufeson da va sin krupté dum tel lodormus ke tamava. Va jin kontomon motcayar kire tiyí gustansaf va inaf kaliks yo ise golde jinafu brunilu va renatey se gronon bokeyer.
Octave : Etant donné que nous sommes très amis, il me confia son grand amour et me conduisit pour voir la jeune fille. Je la trouvais bien belle mais moins belle qu'il voulait que je la trouve. Chaque jour il me parlait d'elle ; à chaque moment en gonflant (exagérant ?) sa beauté et sa grâce ; en louant sa faculté d'esprit ; et en me parlant avec lyrisme du charme de sa compagnie, de laquelle il me faisait rapport de ses plus petites paroles, en faisant effort pour que je les considère comme les plus spirituelles du monde. Il me faisait querelle quelquefois parce que j'étais trop peu sensible à ses propos et blamait constamment les feux de l'amour à cause de mon indifférence.
J'ai fait des recherches complémentaires et je crois avoir trouvé.
Il s'agit donc de la traduction en Kotava d'une tirade d'Octave en réplique à Scapin, dans la scène 2 de l'acte I des "Fourberies de Scapin" de Molière.