[Traduction] Latin -> Français
Posted: 08 Dec 2007 20:39
Bonjour à vous, chers linguistes !
J'ai déjà fait appel à vous par le passé et vous ne m'aviez jamais déçu, c'est pourquoi je le fais de nouveau.
J'ai eu une version non-vue comme exercice de révision pour mon examen de latin (entre autres exercices) et je l'ai malheureusement reçue lors du dernier cours de révision de latin. Ma prof' nous avait promis qu'elle nous ferait parvenir la traduction car cet exercice est d'une importance capitale (une version non-vue étant prévue lors de l'examen).
Le titre (assez explicite) est : La fondation de Marseille.
Vers 600 av JC, des Grecs de la ville pauvre et surpeuplée de Phocée (en Asie mineure) partent vers l'Occident à la recherche de nouvelles terres...
Voici le texte original en latin :
Phocaeenses in Galliam, prope Rhodani fluminis ostium advenerunt. Graeci ad Nannum, Gallorum regem, cuius in finibus erant, amicitiam petentes venerunt, eo die quo rex Gyptis filiae nuptias parabat. Rex Graecos hospites ad convivium etiam rogavit. In illis temporibus, mos apud eas gentes erat virginem in convivio virum poculo porrecto eligere. Tum pater in cenaculum filiam introduxit iussitque aquam ipsam ei quem elegerat porrigere. Gyptis vero omnes Gallos qui aderant contempsit et poculum Graecorum duci, Proti, porrexit. Ille regis gener fuit terrasque a Nanno accepit et Phocaeensibus dixit : "nunc spes istius virginis amore vobis summa est. In his locis nouam urbem condemus !". Sic Massiliam condidit.
Et ma traduction en français est la suivante :
Les Phocéens arrivèrent en Gaule, près de l'embouchure du Rhône. Les Grecs vinrent chez Nannus, roi des Gaulois, dont ils étaient sur le territoire, en demandant son amitié, précisément le jour où il préparait les noces de sa fille. Le roi invita même ses hôtes grecs au banquet. En ces temps-là, la coutume chez ces gens était que la jeune fille au banquet (mal placé en français?) tende la coupe à l'homme. Alors, le père amène sa fille dans la salle à manger et ordonne que l'eau que celle-ci avait choisie elle-même lui soit tendue (à partir de "ordonne que ...", le sens n'est plus très clair pour moi...). Quant à Gyptis (ici, je n'ai pas très bien sur que faire du "vero"), il méprisait tous les Gaulois qui étaient là et tendit une coupe à Proti, le chef des Gaulois (pourquoi les méprise-t-il, alors qu'il les a invités au banquet ? était-ce parce qu'il avait peur d'eux ?). Le gendre de ce roi-là fut terrifié (? ça me semble faux, mais je ne savais pas comment traduire le "terras" s'il venait de terra, la terre) et reçu par Nannus, et dit aux Phocéens : "[C'est]Maintenant[que], l'espoir de l'amour de ces jeunes filles-là vous est le plus grand. Nous fonderons en ce lieu-ci une nouvelle ville !". [C'est]Ainsi[que]fut fondée [la ville de]Marseille.
Les crochets, c'est pour quand j'hésite à rajouter des mots au texte.[/i]
Merci d'avance à tous ceux qui m'éclaireront !
J'ai déjà fait appel à vous par le passé et vous ne m'aviez jamais déçu, c'est pourquoi je le fais de nouveau.
J'ai eu une version non-vue comme exercice de révision pour mon examen de latin (entre autres exercices) et je l'ai malheureusement reçue lors du dernier cours de révision de latin. Ma prof' nous avait promis qu'elle nous ferait parvenir la traduction car cet exercice est d'une importance capitale (une version non-vue étant prévue lors de l'examen).
Le titre (assez explicite) est : La fondation de Marseille.
Vers 600 av JC, des Grecs de la ville pauvre et surpeuplée de Phocée (en Asie mineure) partent vers l'Occident à la recherche de nouvelles terres...
Voici le texte original en latin :
Phocaeenses in Galliam, prope Rhodani fluminis ostium advenerunt. Graeci ad Nannum, Gallorum regem, cuius in finibus erant, amicitiam petentes venerunt, eo die quo rex Gyptis filiae nuptias parabat. Rex Graecos hospites ad convivium etiam rogavit. In illis temporibus, mos apud eas gentes erat virginem in convivio virum poculo porrecto eligere. Tum pater in cenaculum filiam introduxit iussitque aquam ipsam ei quem elegerat porrigere. Gyptis vero omnes Gallos qui aderant contempsit et poculum Graecorum duci, Proti, porrexit. Ille regis gener fuit terrasque a Nanno accepit et Phocaeensibus dixit : "nunc spes istius virginis amore vobis summa est. In his locis nouam urbem condemus !". Sic Massiliam condidit.
Et ma traduction en français est la suivante :
Les Phocéens arrivèrent en Gaule, près de l'embouchure du Rhône. Les Grecs vinrent chez Nannus, roi des Gaulois, dont ils étaient sur le territoire, en demandant son amitié, précisément le jour où il préparait les noces de sa fille. Le roi invita même ses hôtes grecs au banquet. En ces temps-là, la coutume chez ces gens était que la jeune fille au banquet (mal placé en français?) tende la coupe à l'homme. Alors, le père amène sa fille dans la salle à manger et ordonne que l'eau que celle-ci avait choisie elle-même lui soit tendue (à partir de "ordonne que ...", le sens n'est plus très clair pour moi...). Quant à Gyptis (ici, je n'ai pas très bien sur que faire du "vero"), il méprisait tous les Gaulois qui étaient là et tendit une coupe à Proti, le chef des Gaulois (pourquoi les méprise-t-il, alors qu'il les a invités au banquet ? était-ce parce qu'il avait peur d'eux ?). Le gendre de ce roi-là fut terrifié (? ça me semble faux, mais je ne savais pas comment traduire le "terras" s'il venait de terra, la terre) et reçu par Nannus, et dit aux Phocéens : "[C'est]Maintenant[que], l'espoir de l'amour de ces jeunes filles-là vous est le plus grand. Nous fonderons en ce lieu-ci une nouvelle ville !". [C'est]Ainsi[que]fut fondée [la ville de]Marseille.
Les crochets, c'est pour quand j'hésite à rajouter des mots au texte.[/i]
Merci d'avance à tous ceux qui m'éclaireront !