Francismes / québécismes
Posted: 22 May 2004 11:29
Suite à ce sujet, si on discutait un peu des différentes entre le français de France et le français de nos chers cousins Québécois ? 

Non non tu ne pas pour pour l'autre mais tu paies pour toi!!!Maïwenn wrote:C'est bizarre cette question d'invitation. Inviter quelqu'un à payer pour toi c'est pas très moral
En fait j'ai remarqué ça il y a quelques jours dans une conférence d'un Italien en français qui était bilingue de naissance, quand il disait des mots qui venaient de France en italien, il les prononçait à la française et ça m'a fait penser à la manière dont les Québécois prononcent les mots anglais, ils changent de système phonétique, alors que nous nous les intégrons à notre système. Quand je parle en italien, je fais comme les Italiens pour les mots français, je prononce par exemple camamberr. En général les gens bilingues "switchent" sur l'autre code.Pwyll wrote:Un truc que g remarqué (ma soeur habite au Québec depuis fort longtemps et parle comme là-bas depuis les 1ers mois), c'est que les emprunts à l'anglais sont soit prononcés comme en anglais américain, soit déformés selon les sons du français québécois,
en fait pinotte est devenu un mot québécois pour désigner les cacahuète, cacahuète est un francisme, arachide un mot qui est utilisé sur les emballages et qui serait du français commun aux deux variétés.Pwyll wrote: Cacahuète: Québec: pinotte (<peanut) / France... cacahuète
Pwyll
Pour la féminisation des noms de métiers, je dois rectifier: il ne s'agit pas d'une tendance mais d'une obligation pour toutes les communications administratives. L'Office de la langue française du Québec a publié il y a une dizaine d'années une brochure (je l'ai...) qui indique les noms féminins inventés pour garantir l'égalité homme/femme à utiliser et les tournures nécessaires pour éviter de faire une distinction homme/femme.SubEspion wrote: Féminisation
Comme Ann a dit, les gens ont tendance à féminiser certains métiers. Le
cas du mot professeur et professeure en est un bon exemple. Plusieurs
cas sont sembables comme docteur et docteure. Les cas sont les mêmes
pour des termes comme directeur et directrice, bien entendu
donc effectivement couette est un francisme: votre équivalent c'est douillette (ou édredon mais qui n'a pas de housse).SubEspion wrote:
«Couette»
Je connaissais le terme des bed and breakfast mais je ne me souviens
pas du tout que cela s'appelait couette et café depuis peu. Je suppose
que je ne suis pas le courant des québécismes. Ann, quand tu dis que
le terme couette est compris par tout le monde, c'est dans le sens d'une
frange (si c'est le terme en France) ?