
Je n'avais pas vu ce post :
1. La place de l'adjectif.
On a en déjà souvent parlé.
L'ordre le plus naturel en français pour un adjectif de plus de deux syllabes, et a fortiori une tournue superlative, c'est toujours :
NOM + ADJECTIF
Le bombardement le plus sauvage
La gêne la plus déprimante
Cette règle repose sur deux lois phonétiques :
a) on essaie toujours au maximum d'enchaîner Voyelle/consonne/voyelle/consonne/etc.
Si je dis :
"la plus déprimante gêne" -> [laplydeprimãtZen] le groupe /tZ/ n'est pas euphonique, pas facile à prononcer. Ou alors il faut prononcer le "e muet", mais dans ce cas la prononciation paraît artificielle et théâtrale.
b) En français, l'accent n'est pas posé sur chaque mot, mais sur des groupes de mot. Les substantifs ont obligatoirement un accent fort : gÊne, mais pas les adjectifs.
Si je dis :
la plus déprimante gÊne -> un seul accent fort
mais
la gÊne // la plus déprimANTe -> deux accent, et une pose entre les deux morceaux. C'est plus conforme au rythme général de la phrase française.
2. le mot mystère.
Soyons clair : si la phrase est une question, c'est obligatoirement "qui" ou "qu'est-ce que".
Qui sépare la France et l'Espagne ? -> Quelle personne ? (mais alors "séparer" doit être compris dans un sens figuré : Au XVIIe siècle, Mazarin sépare la France et l'Espagne = Au XVIIe, Mazarin mène une politique qui a pour conséquence que, d'un point de vue diplomatique, la France et l'Espagne s'éloignent l'une de l'autre).
Qu'est-ce qui sépare la France et l'Espange ? -> Quelle chose ? = les Pyrénées, Andorre, etc.
La solution la plus probable, s'il s'agit d'un exercice scolaire, c'est
qu'est-ce que