Je m'adresse au traducteur quelles sont les diplomes reconnu par l'état en tant que traducteur, aurait-il des filières courtes qui puissent valider mes acquis ?
Merci de l'attention que vous porterez à ma requête.

Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
Ah ben désolée si je me suis trompée. Mais à vue d'oeil, c'est ce qui me semblait. Dans ma boîte, on reçoit peut-être 10% de demandes d'interprétariat pour 90% de demandes de traduction... Maintenant, vous êtes peut-être moins nombreux aussi, l'un dans l'autre, ça tourne peut-être à l'avantage des interprètes...didine wrote:Ah? Il ne me semble pas, pourtant...svernoux wrote: Si tu veux parler, il faut t'orienter vers le métier d'interprète. Mais c'est encore plus dur que traducteur et les débouchés sont plus restreints.
En effet, les interprètes sont peu nombreux, mais ont pas mal de travail. Et ce n'est pas étonnant que vous ayez peu de demandes, elles se concentrent à Paris.svernoux wrote:Ah ben désolée si je me suis trompée. Mais à vue d'oeil, c'est ce qui me semblait. Dans ma boîte, on reçoit peut-être 10% de demandes d'interprétariat pour 90% de demandes de traduction... Maintenant, vous êtes peut-être moins nombreux aussi, l'un dans l'autre, ça tourne peut-être à l'avantage des interprètes...
Andrzej wrote:![]()
une petite question de vocabulaire. Est-ce qu'il existe en français un nom spécifique désignant l'interprète travaillant en cabine pendant une conférence (tłumacz kabinowy, en polonais)?
des fillières courtes, non il n'y en a pas. C'est minimum bac + 4 pour la traduction et bac + 5 pour l'interprétation. Et quand je dis bac + 4, je pense que tout ça va passer à bac + 5 avec la réforme LMD.
Il convient peut-être de préciser à Coucou4 ce qu'est le "LMD" : c'est une réforme en cours des universités et des diplômes, qui (pour faire très simples) supprime tous les diplômes existants et les remplacent par trois diplômes :Netrunner wrote: Il y a un DESS en traduction technique à Toulouse (à moins que ce ne soit également devenu un master), mais Kokoyaya peux t'en parler mieux que moi.
J'avais déjà mis le lien...Sisyphe wrote:Voir aussi le fil "post-it" à propos de cette interview :
Oui, ça cafouille. Ex : mon diplôme (DU en quatre ans). Depuis cette année (2004-2005), mon école devait mettre en place un master, pour faire suite à ce DU et à long terme le remplacer. Des personnes ayant fait le DU avec moi se sont inscrites afin d'obtenir le titre de master. Bon, moi je ne l'ai pas fait parce que je ne voyais aucun intérêt à la formation, sauf d'avoir le master au bout (et pour des raisons perso). Eh bien, ces personnes nous ont appris qu'on les a informées au mois de décembre, avec juste une ou deux phrases écrites tout petit dans un courrier de routine, que le master n'avait pas été validé (par l'Etat je suppose) et que donc on leur délivrerait à la place un "certificat"... Pas mal pour 2 000€ de frais de scolarité !!!Sisyphe wrote:De même, pour répondre à Svernoux, autant que je sache : oui, tous les diplômes bac+4 doivent en théorie passer à bac +5. Ca cafouille en ce moment mais je pense que ce sera accompli quand Coucou4 s'y trouvera. Donc, Coucou4 : table sur cinq années d'études mininum.
Je pense que le deuxième cas décrit bien le genre de diplôme que j'ai : un DU (Diplôme d'Université (et non pas diplôme universitaire)). Dans mon cas, il est délivré par une école privée, mais il y a aussi des DU délivrés par les facs publiques. Or je pense que ces DU ont les même propriétés. Donc, ce n'est pas forcément une distinction enseignement public/enseignement privé...Sisyphe wrote:- Les diplômes délivrés par les universités d'Etats (les "facs"), qui de fait sont délivrés et reconnus par l'Etat, mais qui en réalité n'ont plus de valeur nationale (entrer à Paris IV en maîtrise avec une licence de Strasbourg, par exemple, n'est pas automatique), et avec les réformes en cours, ils sont appelés à être de plus en plus "locaux".
Donc leur valeur "d'Etat" ne vaut que vis-à-vis des concours de la fonction publiques. Le fait qu'ils soient délivrés par l'Etat ne leur donne pas forcément de valeur supplémentaires (ce serait même plutôt le contraire : pour l'instant, les écoles restent les chouchous du secteur privé).
- Les diplômes "visés" par l'Etat, mais délivrés par une école. Dans ce cas, il s'agit bien d'un certificat de valeur. Il s'agit généralement d'un cas intermédiaire, ou l'accès à la profession est réglementé, mais de manière plus large. C'est le cas je crois (... suis pas trop compétent dans ce domaine) des écoles (et du titre) d'ingénieur : les écoles ont une certaine latitude pour définir des spécialités et des qualications particulières, l'Etat ne fait qu'exercer un contrôle.
Très bien dit.Sisyphe wrote:Mon seul conseil à Coucou4, c'est de faire bien attention aux discours publicitaires de telle ou telle école ou formation. Toutes font du marketing, de la publicité, bref : de la drague de futurs étudiants.
Y compris dans l'enseignement public, ou l'on pourrait croire qu'elles n'ont pas d'intérêt financier en vue (puisque les études y sont - pour l'instant - moins chères), et même de manière plus sournoise ; n'importe quelle direction de DESS/master pro (mais même avant) te dira que sa formation est la meilleure, et te mettra sous les yeux un papier détaillant une offre de cours pléthorique avec 300.000 stages à la clef. Mais une formation de "traduction automatique et marketing international en direction des marchés émergeants" peut se révéler à la fin n'être qu'un petit cours de géo sur la Chine assuré par un vague sous-contractuel (genre jeune thésard de géo cherchant à mettre des épinards dans son beurre) plus douze heures d'initiation au chinois avec Assimil et un prof qui parle pas chinois, terminé par un stage d'un mois chez un importateur de coucous suisses (= marketing international).
Surtout auprès des anciens de ces formations. Et auprès des professionnels pour le choix de la profession.Sisyphe wrote:Bref : renseigne-toi bien.
svernoux wrote:J'avais déjà mis le lien...Sisyphe wrote:Voir aussi le fil "post-it" à propos de cette interview :
Oui, ça cafouille. Ex : mon diplôme (DU en quatre ans). Depuis cette année (2004-2005), mon école devait mettre en place un master, pour faire suite à ce DU et à long terme le remplacer. Des personnes ayant fait le DU avec moi se sont inscrites afin d'obtenir le titre de master. Bon, moi je ne l'ai pas fait parce que je ne voyais aucun intérêt à la formation, sauf d'avoir le master au bout (et pour des raisons perso). Eh bien, ces personnes nous ont appris qu'on les a informées au mois de décembre, avec juste une ou deux phrases écrites tout petit dans un courrier de routine, que le master n'avait pas été validé (par l'Etat je suppose) et que donc on leur délivrerait à la place un "certificat"... Pas mal pour 2 000€ de frais de scolarité !!!Sisyphe wrote:De même, pour répondre à Svernoux, autant que je sache : oui, tous les diplômes bac+4 doivent en théorie passer à bac +5. Ca cafouille en ce moment mais je pense que ce sera accompli quand Coucou4 s'y trouvera. Donc, Coucou4 : table sur cinq années d'études mininum.
Mais bon, je pense aussi que tout ça sera rentré dans l'ordre d'ici à ce que coucou en arrive là.
Précisons un peu pour Coucou4 : les DU (Diplôme d'Université) sont les exemples types de ces ODNI (objets diplômants non identifiés) inventés ces dix dernières années : c'est un diplôme qui est délivré par une université, telle est sa seule définition. Le reste est vague.Je pense que le deuxième cas décrit bien le genre de diplôme que j'ai : un DU (Diplôme d'Université (et non pas diplôme universitaire)). Dans mon cas, il est délivré par une école privée, mais il y a aussi des DU délivrés par les facs publiques. Or je pense que ces DU ont les même propriétés. Donc, ce n'est pas forcément une distinction enseignement public/enseignement privé...
[/quote]Surtout auprès des anciens de ces formations. Et auprès des professionnels pour le choix de la profession.Sisyphe wrote:Bref : renseigne-toi bien.
Huit ans au total... C'est à diredamiro wrote:8 ans d'études pour un doctorat... (unif ou fac ?)