LokaNova et Freelang

Je viens de me rendre compte à quel point une culture peut être fragile...
Après avoir fait des recherches sur l'Emilie-Romagne ( finalement!) qui a une culture très dense, surtout au niveau culinaire ,j'ai réalisé que j'avais oublié plein de petites choses typiques de mon enfance et qu'on ne retrouvera pas au Quick du coin comme par exemple la polenta de ma môman.C'est triste, elle sait même plus la faire...
C'est pas pour vous soûler que j'écris ça mais une victoire comme celle de la culture bretonne ça fait plaisir ,ça prouve aussi qu'il faut se battre comme des dingues pour une seule identité!Imaginez quand vous en avez plusieurs à défendre( comme c'est le cas de plus en plus de personnes aujourd'hui),un travail de titan!
C'est génial d'avoir accès à des personnes qui parlent le same (la langue du père noel...)quand on est presque sur une autre planète (la planète "tourist").
Envoi:c'est pour cela que je suis bien contente d'avoir trouvé ce site!

Vous pouvez vous réveiller

serenita wrote:une victoire comme celle de la culture bretonne ça fait plaisir

La culture bretonne est bien loin d'être victorieuse. Elle a gagné plusieurs batailles ces dernières années mais pas la guerre contre les bureaucrates de Paris qui ont décidé que l'Edit de Villers-Cotteret a toujours lieu d'être et que parler une langue régionale doit être un privilège réservé à ceux dont les parents peuvent payer une école privée.
Les Diwan et les Calandretas sont toujours privées car Paris refuse encore et toujours de faire entrer les langues régionales à égal niveau avec le français.
Il est bien évident que le français doit rester prioritaire (pour ne pas arriver à la situation en Espagne où des Catalans, par exemple, s'expriment très mal en espagnol) mais il y a des limites.

A l'heure de la décentralisation tant médiatisée, à quand les transferts partiels de compétence en matière d'éducation ?

Ca va arriver...justement grâce à une mobilisation de type renouveau de la culture celtique (bon,"victoire"..., on va dire spectaculaire au niveau de la mobilisation,y'a pas autant de djeunz qui s'intéressent au cougourdin), et l'intérêt croissant de ces derniers pour leur culture régionale:provençal, nissart, basque...les interlocuteurs régionaux ont déjà commencé à profiter de cet engouement (parfois superficel, mais bien utile pour remplir des classes qu'on a réclamé à grands cris) pour préparer le terrain de l'institutionnalisation.Le vent tourne...