Francismes / québécismes
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Francismes / québécismes
Suite à ce sujet, si on discutait un peu des différentes entre le français de France et le français de nos chers cousins Québécois ?
Il y a différents types de différences... Chacun pourra introduire celles qu'il connait dans les catégories énumérées:
1) mots décrivant la réalité québécoise (il existe un mot au Québec, en France pas de mot ou le mot québécois est de mise puisque la réalité décrite est québécoise):
la tire (sirop d'érable durci à froid, sur la neige par exemple)
la cabane à sucre
le cégep (l'équivalent de notre lycée)
dans cette catégorie rentre aussi les créations québécoises
poutine
ou la féminisation de certains titres
professeure
et puis des mots comme magasiner (créé pour éviter l'anglicisme shopping), dépanneur, ...
2) pareils pour les mots décrivant une réalité française
le lycée
la préfecture
le camembert (!)
3) parfois deux mots ont des sens différents selon la réalité du pays.
l'agrégation par exemple, qui désigne le concours des profs de lycée pour nous, autre chose pour eux (Sub help!)
ou parce qu'ils ont changé de sens
gosse (couille au Québec, enfant en France)
bleuet (fleur pour nous, myrtille au Québec)
évidemment il y a d'autres choses... des variations de morphologie:
une job au Québec, un job en France (4?)
...
1) mots décrivant la réalité québécoise (il existe un mot au Québec, en France pas de mot ou le mot québécois est de mise puisque la réalité décrite est québécoise):
la tire (sirop d'érable durci à froid, sur la neige par exemple)
la cabane à sucre
le cégep (l'équivalent de notre lycée)
dans cette catégorie rentre aussi les créations québécoises
poutine
ou la féminisation de certains titres
professeure
et puis des mots comme magasiner (créé pour éviter l'anglicisme shopping), dépanneur, ...
2) pareils pour les mots décrivant une réalité française
le lycée
la préfecture
le camembert (!)
3) parfois deux mots ont des sens différents selon la réalité du pays.
l'agrégation par exemple, qui désigne le concours des profs de lycée pour nous, autre chose pour eux (Sub help!)
ou parce qu'ils ont changé de sens
gosse (couille au Québec, enfant en France)
bleuet (fleur pour nous, myrtille au Québec)
évidemment il y a d'autres choses... des variations de morphologie:
une job au Québec, un job en France (4?)
...
Pile ou face?
en fait je me suis rappelée que j'avais schématisé les types de différences d'une autre façon, plus claire:
1) deux mots différents meme réalité
douillette au québec couette en france
au Québec les bed and breakfast sont depuis peu appelés couette & café, le mot couette est connu et compris
traversier pour notre bac ou ferry-boat
magasiner et nous on fait du "shopping"
la tuque pour le bonnet
un/une flo pour l'enfant
(généralement les mots d'argot français sont des "francismes" ils sont connus mais pas utilisés par les Québécois)
nono/nounoune pour désigner une personne stupide
char dans le sens de voiture (moins utilisé à mon avis qu'avant), mais il a aussi les sens de char qu'on utilise en France.
2) deux mots semblables réalité différente (sens différent en France et au Québec)
bleuet (fleur pour nous, fruit pour eux)
gosse (couille pour eux, enfants pour nous)
bac (fin d'études secondaires en france, fin de deuxième année de fac au Québec)
Je rigolais en disant que c'était aussi le cas du verbe "inviter": en France quand tu dis à quelqu'un "je t'invite au resto ce soir" c'est toi qui paies, au Québec la première fois qu'on m'a invité et que j'ai du payer je me suis sentie mal...
3) deux mots différents deux réalités différentes - pas d'équivalence réelle
sous-ministre Q
cégep Q
lycée F
préfecture F
1) deux mots différents meme réalité
douillette au québec couette en france
au Québec les bed and breakfast sont depuis peu appelés couette & café, le mot couette est connu et compris
traversier pour notre bac ou ferry-boat
magasiner et nous on fait du "shopping"
la tuque pour le bonnet
un/une flo pour l'enfant
(généralement les mots d'argot français sont des "francismes" ils sont connus mais pas utilisés par les Québécois)
nono/nounoune pour désigner une personne stupide
char dans le sens de voiture (moins utilisé à mon avis qu'avant), mais il a aussi les sens de char qu'on utilise en France.
2) deux mots semblables réalité différente (sens différent en France et au Québec)
bleuet (fleur pour nous, fruit pour eux)
gosse (couille pour eux, enfants pour nous)
bac (fin d'études secondaires en france, fin de deuxième année de fac au Québec)
Je rigolais en disant que c'était aussi le cas du verbe "inviter": en France quand tu dis à quelqu'un "je t'invite au resto ce soir" c'est toi qui paies, au Québec la première fois qu'on m'a invité et que j'ai du payer je me suis sentie mal...
3) deux mots différents deux réalités différentes - pas d'équivalence réelle
sous-ministre Q
cégep Q
lycée F
préfecture F
Pile ou face?
Un truc que g remarqué c'est que les emprunts à l'anglais sont soit prononcés comme en anglais américain, soit déformés selon les sons du français québécois, qui ne st pas les mêmes que ceux du français métropolitain (et le résultat de la déformation québécoise est souvent plus proche de la prononciation anglaise que la déformation métropolitaine):
un pick-up (espèce de grosse voiture avec une benne intégrée)> Québec: un pécope / France: un piqueupe.
des chips: Québec: des tchép / France: des chipses.
Cacahuète: Québec: pinotte (<peanut) / France... cacahuète
C tt pr le moment
un pick-up (espèce de grosse voiture avec une benne intégrée)> Québec: un pécope / France: un piqueupe.
des chips: Québec: des tchép / France: des chipses.
Cacahuète: Québec: pinotte (<peanut) / France... cacahuète
C tt pr le moment
Last edited by Rónán on 16 Nov 2004 04:46, edited 1 time in total.
Teangaí eile a dh’fhoghlaim, saol úr a thoiseacht.
Apprendre une autre langue, c'est comme le commencement d'une autre vie.
Apprendre une autre langue, c'est comme le commencement d'une autre vie.
Y a aussi les noms d'animaux: les noms métropolitains désignent des animaux souvent qu'on ne trouve pas en France, mais dans d'autres pays d'Europe. Au Québec, les animaux st locaux et ont souvent des noms amérindiens. (Note: parfois ces espèces st pas exactement les mêmes au Québec et en Europe):
glouton/karkajou
renne/caribou
élan/orignal
heu......... y en a sûrement d'autres
glouton/karkajou
renne/caribou
élan/orignal
heu......... y en a sûrement d'autres
Last edited by Rónán on 16 Nov 2004 04:47, edited 1 time in total.
Teangaí eile a dh’fhoghlaim, saol úr a thoiseacht.
Apprendre une autre langue, c'est comme le commencement d'une autre vie.
Apprendre une autre langue, c'est comme le commencement d'une autre vie.
En fait j'ai remarqué ça il y a quelques jours dans une conférence d'un Italien en français qui était bilingue de naissance, quand il disait des mots qui venaient de France en italien, il les prononçait à la française et ça m'a fait penser à la manière dont les Québécois prononcent les mots anglais, ils changent de système phonétique, alors que nous nous les intégrons à notre système. Quand je parle en italien, je fais comme les Italiens pour les mots français, je prononce par exemple camamberr. En général les gens bilingues "switchent" sur l'autre code.Pwyll wrote:Un truc que g remarqué (ma soeur habite au Québec depuis fort longtemps et parle comme là-bas depuis les 1ers mois), c'est que les emprunts à l'anglais sont soit prononcés comme en anglais américain, soit déformés selon les sons du français québécois,
en fait pinotte est devenu un mot québécois pour désigner les cacahuète, cacahuète est un francisme, arachide un mot qui est utilisé sur les emballages et qui serait du français commun aux deux variétés.Pwyll wrote: Cacahuète: Québec: pinotte (<peanut) / France... cacahuète
Pwyll
Le mot pinotte, bien que provenant de l'anglais, n'est je crois plus ressenti comme un anglicisme et il entre meme dans des expressions figées du genre "etre rien que sur une pinotte" (je ne sais plus ce que ça veut dire exactement), ou "ce sont des pinottes" pour dire que ça ne vaut rien....
Pile ou face?
- Sisyphe
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- Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico
J'ai souvent discuté - le sujet m'intéressant - des différences de systèmes universitaires entre les pays.
Un maître de conf québécois m'a expliqué que le "baccalauréat" y était l'équivalent de notre licence (ce qui doit être une adaptation de l'anglais Bachelor of Arts).
On m'a dit aussi qu'autrefois - mais il paraît que ça a changé - il y avait un nom rigolo pour chaque année du primaire et du secondaire : la grammaire, l'élémentaire, la syntaxe, la versification, la rhétorique et l'humanité.
(En France aussi, jusqu'au milieu du XIXe, on parlait de rhétorique, d'humanité et de philosophie pour la 2cde, la 1ère et la Terminale - c'est encore le cas en Belgique je crois).
Si quelqu'un a la liste
Un maître de conf québécois m'a expliqué que le "baccalauréat" y était l'équivalent de notre licence (ce qui doit être une adaptation de l'anglais Bachelor of Arts).
On m'a dit aussi qu'autrefois - mais il paraît que ça a changé - il y avait un nom rigolo pour chaque année du primaire et du secondaire : la grammaire, l'élémentaire, la syntaxe, la versification, la rhétorique et l'humanité.
(En France aussi, jusqu'au milieu du XIXe, on parlait de rhétorique, d'humanité et de philosophie pour la 2cde, la 1ère et la Terminale - c'est encore le cas en Belgique je crois).
Si quelqu'un a la liste
Je rentre maintenant dans la conversation. Je vais mentionner quelques
petites choses sur certains points. Ann a tout bien expliquer sur le
vocabulaire. Je vais donc mentionner plusieurs autres points.
Féminisation
Comme Ann a dit, les gens ont tendance à féminiser certains métiers. Le
cas du mot professeur et professeure en est un bon exemple. Plusieurs
cas sont sembables comme docteur et docteure. Les cas sont les mêmes
pour des termes comme directeur et directrice, bien entendu
Le genre
Plusieurs genres changent comme le cas du mot job que Ann a
mentionné. Le dilemne vient très souvent quand le mot commence avec
une voyelle, c'est la catastrophe. On retrouve, dans ce cas, un erreur,
une autobus, une avion... Souvent, une pétale et une testicule.
Québécismes et canadianismes
Un québécisme est une tournure qui est propre au français parlé dans la
province du Québec. C'est ce dont je parle présentement. Par exemple,
le mot char ou bazou.
Un canadianisme est une tournure qui est commune au français parlé
dans la province de Québec et à l'anglais parlé dans le reste du Canada.
Par exemple, le mot tuque (qui est servi autant comme un québécisme
qu'un canadianisme).
«Couette»
Je connaissais le terme des bed and breakfast mais je ne me souviens
pas du tout que cela s'appelait couette et café depuis peu. Je suppose
que je ne suis pas le courant des québécismes. Ann, quand tu dis que
le terme couette est compris par tout le monde, c'est dans le sens d'une
frange (si c'est le terme en France) ?
Animaux sauvages
Les carcajous, les caribous et les orignaux ne sont pas des animaux
locaux dans le sens où l'on peut considérer que chaque Québécois en a
vu un. Je n'ai jamais vu une de ses bestioles. C'est vrai que les termes
peuvent changer outre-atlantiques.
Ce sont plus précisément des mots algonquiens
Expressions sur les pinottes
→ Ne pas valoir une pinotte ←
Cela veut dire de ne pas valoir grand-chose.
→ Etre rien que sur une pinotte ←
Etre très énergétique et très exité. Cela peut aussi être employé comme
adverbe qui voudra dire rapidement. Faire quelque chose sur une
pinotte.
→ Du beurre de pinotte ←
Simplement du beurre d'arachide.
Degrés scolaires
CP ↔ Première année
CE1 ↔ Deuxième année
CE2 ↔ Troisième année
CM1 ↔ Quatrième année
CM2 ↔ Cinquième année
Sixième ↔ Sixième année
Changement d'école
Cinquième ↔ Secondaire 1
Quatrième ↔ Secondaire 2
Troisième ↔ Secondaire 3
Seconde ↔ Secondaire 4
Première ↔ Secondaire 5
Changement d'école
Terminale ↔ CÉGEP
Complément direct
Souvent, le mot le se prononce lé quand il est compléement direct. Ce
n'est pas toujours le cas, il y a souvent des exceptions (dépendant de la
phrase je suppose).
Prends mon livre pis mets lé là.
Vocabulaire [mots]
Jaser = Bavarder
Liqueur = Boisson gazeuse
Gaz = Essence
En masse = Suffisamment
Football = Football américain
Soccer = Foot
Flyé = Excentrique
Lutte = Catch
Liquid paper = Liquide correcteur
Quétaine = Ridicule
Gougounes = Sandales
Garocher = Lancer
Flat = Crevaison
Barrer = Verouiller
Aréna = Patinoire publique
Flasher = Clignoter
Flasheur = Clignotant
Bumper = Pare-chocs
Wiper = Essuie-glaces
Cap de roue = Enjoliveur
Vocabulaire [expressions]
Foxer un cours = Sécher un cours
Frencher sa blonde = Embrasser sa petite amie
Etre dans le jus = Etre débordé
Se faire enfirouaper = Se faire rouler
Ecouter la télé = Regarder la télévision
Voilà... Je crois que ça suffit
petites choses sur certains points. Ann a tout bien expliquer sur le
vocabulaire. Je vais donc mentionner plusieurs autres points.
Féminisation
Comme Ann a dit, les gens ont tendance à féminiser certains métiers. Le
cas du mot professeur et professeure en est un bon exemple. Plusieurs
cas sont sembables comme docteur et docteure. Les cas sont les mêmes
pour des termes comme directeur et directrice, bien entendu
Le genre
Plusieurs genres changent comme le cas du mot job que Ann a
mentionné. Le dilemne vient très souvent quand le mot commence avec
une voyelle, c'est la catastrophe. On retrouve, dans ce cas, un erreur,
une autobus, une avion... Souvent, une pétale et une testicule.
Québécismes et canadianismes
Un québécisme est une tournure qui est propre au français parlé dans la
province du Québec. C'est ce dont je parle présentement. Par exemple,
le mot char ou bazou.
Un canadianisme est une tournure qui est commune au français parlé
dans la province de Québec et à l'anglais parlé dans le reste du Canada.
Par exemple, le mot tuque (qui est servi autant comme un québécisme
qu'un canadianisme).
«Couette»
Je connaissais le terme des bed and breakfast mais je ne me souviens
pas du tout que cela s'appelait couette et café depuis peu. Je suppose
que je ne suis pas le courant des québécismes. Ann, quand tu dis que
le terme couette est compris par tout le monde, c'est dans le sens d'une
frange (si c'est le terme en France) ?
Animaux sauvages
Les carcajous, les caribous et les orignaux ne sont pas des animaux
locaux dans le sens où l'on peut considérer que chaque Québécois en a
vu un. Je n'ai jamais vu une de ses bestioles. C'est vrai que les termes
peuvent changer outre-atlantiques.
Ce sont plus précisément des mots algonquiens
Expressions sur les pinottes
→ Ne pas valoir une pinotte ←
Cela veut dire de ne pas valoir grand-chose.
→ Etre rien que sur une pinotte ←
Etre très énergétique et très exité. Cela peut aussi être employé comme
adverbe qui voudra dire rapidement. Faire quelque chose sur une
pinotte.
→ Du beurre de pinotte ←
Simplement du beurre d'arachide.
Degrés scolaires
CP ↔ Première année
CE1 ↔ Deuxième année
CE2 ↔ Troisième année
CM1 ↔ Quatrième année
CM2 ↔ Cinquième année
Sixième ↔ Sixième année
Changement d'école
Cinquième ↔ Secondaire 1
Quatrième ↔ Secondaire 2
Troisième ↔ Secondaire 3
Seconde ↔ Secondaire 4
Première ↔ Secondaire 5
Changement d'école
Terminale ↔ CÉGEP
Complément direct
Souvent, le mot le se prononce lé quand il est compléement direct. Ce
n'est pas toujours le cas, il y a souvent des exceptions (dépendant de la
phrase je suppose).
Prends mon livre pis mets lé là.
Vocabulaire [mots]
Jaser = Bavarder
Liqueur = Boisson gazeuse
Gaz = Essence
En masse = Suffisamment
Football = Football américain
Soccer = Foot
Flyé = Excentrique
Lutte = Catch
Liquid paper = Liquide correcteur
Quétaine = Ridicule
Gougounes = Sandales
Garocher = Lancer
Flat = Crevaison
Barrer = Verouiller
Aréna = Patinoire publique
Flasher = Clignoter
Flasheur = Clignotant
Bumper = Pare-chocs
Wiper = Essuie-glaces
Cap de roue = Enjoliveur
Vocabulaire [expressions]
Foxer un cours = Sécher un cours
Frencher sa blonde = Embrasser sa petite amie
Etre dans le jus = Etre débordé
Se faire enfirouaper = Se faire rouler
Ecouter la télé = Regarder la télévision
Voilà... Je crois que ça suffit
Pour la féminisation des noms de métiers, je dois rectifier: il ne s'agit pas d'une tendance mais d'une obligation pour toutes les communications administratives. L'Office de la langue française du Québec a publié il y a une dizaine d'années une brochure (je l'ai...) qui indique les noms féminins inventés pour garantir l'égalité homme/femme à utiliser et les tournures nécessaires pour éviter de faire une distinction homme/femme.SubEspion wrote: Féminisation
Comme Ann a dit, les gens ont tendance à féminiser certains métiers. Le
cas du mot professeur et professeure en est un bon exemple. Plusieurs
cas sont sembables comme docteur et docteure. Les cas sont les mêmes
pour des termes comme directeur et directrice, bien entendu
par exemple dans une annonce il faudra écrire "cherche ouvrier/ouvrière" (les féministes ne voulaient pas d'un e entre parenthèses). Le phénomène a pris aussi pour les communications non officielles mais seulement pour quelques mots (professeure / auteure / chercheure sont très courants aujourd'hui, les sapeuses pompières moins...)
donc effectivement couette est un francisme: votre équivalent c'est douillette (ou édredon mais qui n'a pas de housse).SubEspion wrote:
«Couette»
Je connaissais le terme des bed and breakfast mais je ne me souviens
pas du tout que cela s'appelait couette et café depuis peu. Je suppose
que je ne suis pas le courant des québécismes. Ann, quand tu dis que
le terme couette est compris par tout le monde, c'est dans le sens d'une
frange (si c'est le terme en France) ?
Les couettes c'est les deux queues sur les cotés des jeunes filles qui ont les cheveux longs, ça je pense que vous l'utilisez aussi.
Par contre je crois que pour les épis (ces cheveux reveches) vous utilisez aussi couettes, non?
Pile ou face?