A bien y regarder, la limite entre un infinitif et un substantif déverbal est assez floue. On parle en portugais je crois (confirmation, merci) d'un infinitif qui se "conjugue" - en fait parce qu'il intègre les pronoms.Pwyll wrote:En celtique on n'a pas d'infinitifs non plus, mais des noms verbaux à la place. Là aussi, il parait que c une question de substrat, mais on ignore qui était dans les régions en question avant les Celtes...
Inversement, en latin, les termes en -atio ont parfois des complèments à l'accusatif, et non au génitif :
"qui tibi hanc curatio est rem ?" mot à m. "quelle chose est-ce pour toi que le fait de t'occuper de cela (curatio hanc) = curatio hujus OU BIEN curare hanc
Le tour est archaïque. Il date d'un temps où le latin "se cherchait" une forme d'infinitif. Les infinitifs n'existent pas formellement au niveau indo-européen, même si quasiment toutes les langues semblent en avoir développé un.
Ce qui est particulier au grec moderne, au bulgare et à quelques autres, c'est que l'infinitif existait bien en grec ancien et autant que je sache en vieux-slave. Et phonétiquement, rien ne justifiait qu'il disparût. Les néohellénistes se disputent pour savoir quand ça s'est produit - mais en tout cas après 1453.
C'est sans conteste un cas assez typique de phénomène adstratique.
Consommation, ingestion, ingurgitation... Mangeage ça ne me dérange pas.J'invente le mot *mangeage, car en français on a peu de substantifs qui serviraient de nom verbal, à part ouvrir > ouverture etc; pour manger y en a pas vraiment, pê consommation ?
Tout ce que je devrais[/b] faire...Heu voilà. Les langues slaves manquent à ta culture , tu devrais faire du vieux-slavon
J'avais déjà prévu de me remettre à l'allemand et surtout au vieil-haut-allemand cette année, mais avec le mémoire... Mais bon, la prochaine étape, ce sera plutôt le groupe germanique.
Le slave : un jour.