Quel est votre metier?
Bon courage, Patmos ! Mon père est agriculteur exploitant en Italie, où il conduit une petite ferme. Il y a une vingtaine d'années il a été le premier du village à différencier sa production par le biais de l'horticulture. Au début ç'a été un plus, maintenant il a du mal à joindre les deux bouts, malgré le passage à l'agriculture BIO (comme tu le dis, en ce moment ce n'est pas la joie). Vous faites aussi du BIO dans ton centre ?
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- patmos
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Pas simple d'éclairer la dessus,svernoux wrote:C'est une bonne chose, l'argile ? chez moi on a de la terre argileuse et on a jamais réussi à persévérer dans la culture potagère parce que c'est trop trop dur à bêcher... Mais tu parles sans doute du point de vue nutritif ?
Je rapelle que j'ai parlé d'argile à 1,2 m ! J'aurais de l'argile en surface ce serais une autre histoire !
Sinon les terre argileuse ne sont pas simple à travailler, si on s'acharne à planter quand c'est trop humide, c'est l'enfer.
Ce qui est génial, c'est une terre légère avec un sous sol argileux.
L'argile c'est une matière extraordinaire, en gros c'est du silicate d'aluminium. L'argile est intrinsèquement composé de lamelle avec une polarité. L'argile retient l'eau, mais aussi quantité d'ions, qu'ils soient négatif ou positif ! Les matière nutritive qu'il faut apporter sont sous forme ion (l'azote, le phosphore et la potasse). Donc l'argile réserve d'eau et réserve de nourriture parce que les racines savent très bien aller chercher tout ça. Si en plus la terre est amendé en calcium (qui change la structure de l'argile, plus grumeuleuse et un peu moins collante). Si en plus il y a beaucoup d'humus, (matière colloïdale issu de la décomposition des végètaux riche en lignine) Bingo, on obtient la terre la plus fertile du monde (création du fameux complexe argilo-humique qui fait rêver les cultivateurs). Comme en Brie (argile humière sur sous sol calcaire) ou dans l'Oise par exemple. Beaucoup de région très productives ont des terres à base d'argile. Exception: les plaines d'ukraine, (humus sur calcaire si je me souvient bien), les pays bas (sable en polder avec nappe phréatique maintenu à 40 cm ).
Sinon quand on a affaire a une terre argileuse, il faut être zen. Au printemps tant que c'est trop humide......on attend. Le labour en automne uniquement (gel nécesasire sur les mottes de terre). L'idéal est de la travailler à la moto bineuse quand c'est possible, les bonnes années c'est avril, les mauvaises on plante les patates en juin. Donc pas de primeur, et peu de possibilité de faire deux récolte sur la même parcelle. Mais la récolte est toujours bonne si on sais gèrer la terre. Par contre en jardin, tous ce qui ne supporte pas les terres asphyxiantes ne poussera pas : tulipe, magnolia entre autre. Pour l'améliorer, apport régulier de calcium et d'humus. C'est long mais en 5 à 10 ans on peut changer une terre. Sinon le moyen drastique: le camion de sable. Maintenant il y une très bonne source d'amendement organique: le compost des déchetteries, c'est souvent pas cher.
J'espère avoir fait simple, sinon il ya de très bon traité d'agronomie (lors de mes études au départ l'agronomie: bof, après lorsque j'ai tout révisé pour l'examen j'ai trouvé ça passionnant !!!).
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Il me semble que voici l'exemple type du jardin bagne.Sisyphe wrote:Je suis absolument allergique à la moindre forme de jardinage, pour la bonne et simple raison que j'ai vu ma mère s'échiner pendant 24 ans (la possession de la maison et moi-même avons le même âge) à faire des fleufleures sur une terre qui ne voulait rien savoir, et à mon avis avec des compétences plutôt limitées.
Si le nouveau potentiellement heureux propriétaire d'un jardin dit: " je veux un massif de rhodendron, un magnolias, des asperge et des artichauts", il trouvera dans les jardinerie des vendeurs qui vont gentiment lui expliquer ce qui faut faire, avec apport de terreau, d'engrais, de produit pour la chlorose, pour les pucerons, etc, etc, etc...
Et quand on plante des végètaux non adapté au terrain ou/et climat, le résultat et toujours médiocre voir mauvais, et les plante sont forcement plus sensible aux maladies. Des vendeurs qui vont dire "votre massif de rhododendron, ça coûtera cher et le résultat est pas garantie, essayez plutôt ceci, c'est parfait dans notre climat et votre terre", il n'y en a pas. Malheureusement peu de gens sont disposé à payer quelqu'un uniquement pour conseiller la mise en place d'un jardin, ils préfèrent le conseil gratuit mais très onéreux du vendeur de la jardinerie d'à coté... Quand je passe (rarement) dans une jardinerie, j'hallucine, ici (mais ailleurs aussi je pense) ils en sont à proposer, des mimosas, des Phormium, le palmier dattier des canaries, des oliviers, des albizzias, toute sorte de choses qui géleront le prochain hiver un peu dur, ou qui ne fleuriront jamais. (alors qu'après le mémorable hiver 1985 quand on annoncait à un client "ça tiens à -15°", il trouvait risqué de planter, maintenant si ça géle à - 10°C pas de problèmes). Et visiblement les jardineries sont pas décidé à embaucher des gens compétents, il préfère le genre jeune diplomé propre sur lui et de ses compétences toute théorique.
Parce qu'on peut faire: des haies qu'on ne taille peu ou pas, on peut imaginer des jardins sans pelouse, des massifs d'arbuste et de plantes vivaces qui ne demandent un entretien réduit. C'est la philosophie du jardin qui doit évoluer (et qui évolura).
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Oui j'ai des contact avec des exportateur néerlandais, c'est la marasme pratiquement dans toute l'europe dans la filière horticole (l'un d'entre eux m'a dit sauf: le Danemark, l'Espagne et... la Russie (mais relatif pour ce pays, le exportation vers la Russie ce n'est pas encore bien important)).michka wrote:Bon courage, Patmos ! Mon père est agriculteur exploitant en Italie, où il conduit une petite ferme. Il y a une vingtaine d'années il a été le premier du village à différencier sa production par le biais de l'horticulture. Au début ç'a été un plus, maintenant il a du mal à joindre les deux bouts, malgré le passage à l'agriculture BIO (comme tu le dis, en ce moment ce n'est pas la joie). Vous faites aussi du BIO dans ton centre ?
Sinon bio, ben pas encore, mais peut être bientôt (je le souhaite).
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J'ai encore changé de boulot
(enfin, j'avais déjà fait ça en France). Je travaille depuis deux semaines dans une boîte de Vérone, je suis agent de réservation pour des organisateurs de spectacles. C'est un job d'interim (en Italie d'ailleurs il n'y a pas trop le choix, les nouvelles embauches se font presque toutes comme ça), jusqu'à la fin de l'été, mais ça me convient, car après l'été j'ai envie de repartir à l'étranger. En plus de ça, enfin un travail où je parle allemand ET français. 


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Ca fait combien en euros ? (ou en couronnes danoises ou en baths ?ElieDeLeuze wrote:Trouver un grand apartement dans une rue calme à Bâle près du centre pour moins de 1700 francs suisses par mois !Voila qui me rend tout léger tout heureux...

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