Club des paumés de l'orientation!!
En ce qui concerne la profession d'interprète, tout dépend de ta situation: tu peux être fonctionnaire d'une organisation internationale (Union Européenne, OCDE, Conseil de l'Europe, ONU, etc) ou alors freelance, travaillant à la fois sur le marché privé et pour les organisations internationales. Si tu es interprète de conférence, tu ne seras jamais amené à être salarié d'une ambassade. Ce sont des employés bilingues des ambassades qui se chargent plus ou moins bien de l'interprétation, qui est là de l'interprétation de liaison et non de conférence. En ce qui concerne les tribunaux, c'est encore différent. Les interprètes de conférence ne sont pas amenés a y travailler, en tout cas pas dans les tribunaux ordinaires (par contre il y en a à la CPI, la CIJ, etc). En ce qui concerne l'interprétation sur les plateaux TV, oui, ca entre dans le cadre du travail d'un interprète de conférence. Mais c'est tout simplement une prestation sur le marché privé qui ne diffère pas des autres.
Je n'ai jamais dit que les universités belges étaient mauvaises! Je dis simplement que les formations d'interprètes en Belgique ne sont pas forcément au niveau. Elles sont mal classées par l'Association Internationale des Interprètes de Conférence. Ca reflète bien sûr uniquement son opinion, mais ca se vérifie dans les faits. Très peu de diplômés en interprétation des écoles belges travaillent effectivement comme interprètes, avec l'exception des diplômés d'Anvers, dont la formation est destinée aux néerlandophones.
Je n'ai jamais dit que les universités belges étaient mauvaises! Je dis simplement que les formations d'interprètes en Belgique ne sont pas forcément au niveau. Elles sont mal classées par l'Association Internationale des Interprètes de Conférence. Ca reflète bien sûr uniquement son opinion, mais ca se vérifie dans les faits. Très peu de diplômés en interprétation des écoles belges travaillent effectivement comme interprètes, avec l'exception des diplômés d'Anvers, dont la formation est destinée aux néerlandophones.
hum..tout ceci est bon à savoir. l'interprétation de liaison, c'est simplement faire passer le message entre 2 personnes ou un peu plus ? alors il m'est arrivé d'en faire , comme certains d'entre vous j'imagine. l'année passée on a eu un petit accrochage sur une route avec des californiens.c'est moi qui me suis chargée de l'interprétation, meme si j'ai eu un peu de mal pour parler du pare-choc ou du capot.ça a été plus simple quand il a fallu demander à l'américain qui habite près du sentier qu'il y a ds ma rue s'il n'avait pas vu mon frère y passer (mon frère n'était pas encore rentré et on pensait qu'il était passé par là) enfin ça c'est surement ce qu'on pourrait appeller de l'interprétation informelledidine wrote:En ce qui concerne la profession d'interprète, tout dépend de ta situation: tu peux être fonctionnaire d'une organisation internationale (Union Européenne, OCDE, Conseil de l'Europe, ONU, etc) ou alors freelance, travaillant à la fois sur le marché privé et pour les organisations internationales. Si tu es interprète de conférence, tu ne seras jamais amené à être salarié d'une ambassade. Ce sont des employés bilingues des ambassades qui se chargent plus ou moins bien de l'interprétation, qui est là de l'interprétation de liaison et non de conférence. En ce qui concerne les tribunaux, c'est encore différent. Les interprètes de conférence ne sont pas amenés a y travailler, en tout cas pas dans les tribunaux ordinaires (par contre il y en a à la CPI, la CIJ, etc). En ce qui concerne l'interprétation sur les plateaux TV, oui, ca entre dans le cadre du travail d'un interprète de conférence. Mais c'est tout simplement une prestation sur le marché privé qui ne diffère pas des autres.
Oui, l'interprétation de liaison, c'est informel. C'est ce que tu as fait juste après cet accrochage, ou ce que j'ai fait l'autre jour au magasin quand une cliente russe qui voulait un formulaire de remboursement de TVA et la vendeuse finlandaise n'arrivaient à pas se comprendre. C'est aussi le type d'interprétation auquel on a recours lors de réunions informelles entre un nombre réduit de personnes ou pendant des visites d'établissements, de salons/foires, etc. La profession d'interprète de liaison n'est pas réglementée. Elle est souvent exercée par des gens qui sont le reste du temps traducteurs ou profs de langues.


Je confirme ce qu'a dit didine. A mon sens, les débouchés de la profession de traducteur sont beaucoup plus incertains que ceux d'interprète. Ou plutôt, ils sont plus mensongers pour les étudiants. Quand tu fais interprétation, je pense que tu sais dès le départ que les débouchés, c'est soit organisations internationales, soit freelance. Au moins, t'es prévenu, et ceux qui ont peur du freelance font autre chose. En trad, on sait que c'est soit organisations internationales, soit salarié, soit freelance. Sauf que la plupart des étudiants n'ont pas conscience que freelance, c'est 90% des débouchés en trad ! Et qu'en plus les rares places salariées ne sont pas paradisiaques... Du coup, beaucoup de désillusions et de réorientations en fin d'études.Thissiry wrote:Pour l'interprétation je veux dire qu'il y a quand meme beaucoup plus de variété de situations que pour les traducteurs. il travaille pas forcèment en cabine. il peut aussi etre employé ds une ambassade ou ds un tribunal il peut par exemple en avoir un sur le plateau de télé pour interpreter les propos d'un artiste,souvent anglo-saxon.(à moins que ce soit les journalistes bilingues qui le fassent ?)enfin il me semble que c'est quand meme plus varié...didine wrote:Qu'est-ce que tu veux dire par là (pour l'interprétation)?Thissiry wrote:En ce qui concerne la remarque qu'a également faite Svernoux sur le coté imprevisible des études en sciences humaines(et aussi celles de langues, surtout l'interprétation j'ai l'impression)
C'est malheureusement faux en ce qui concerne les interprètes. Les écoles belges sont même à éviter pour ceux qui visent cette profession.Thissiry wrote:J'avais en autre entendu dire que avec un diplome de l'E.I.I on avait de bonnes chances de se faire employer par la commission européenne qui recruterait beaucoup de traducteurs et d'interpretes de cette université.
pour L'E.I c'était aussi un mensonge alors...pourtant il y a beaucoup d'étrangers présent en majorités des italiens, des espagnols et des anglophones. ils ont été bernès eux aussi ? ceci dit çà m'étonne et je me demande pourquoi les unif belges sont de mauvaise qualité alors...
En ce qui concerne les écoles de trad/interprétation belges, ce que je veux dire : en trad, l'école fait un peu, mais ce qui fait surtout, ce sont tes qualités personnelles, et notamment pour un employeur (même organisation internationale je pense), il va se ficher de quelle école tu viens, du moment que tu traduis bien (et de même, tu auras beau sortir de l'ESIT ou de Genève, si tu traduis mal, il ne te prendra pas). Je pense qua ça vaut aussi dans une certains mesure pour l'interprétation, sauf que en interprétation, s'il y a aussi une bonne part de talent/capacités, il y a également une grosse part de technique, et que pour l'apprentissage de la technique, les écoles ne sont pas toutes égales, notamment en termes d'infrastructure et de personnel enseignant. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il ne faut pas croire que tout est perdu si tu fais des études d'interpréatation en Belgique, mais bon, si tu as l'occasion de mettre plus de chances de ton côté...
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
Tes parents achètent La Voix du Nord le samedi? Si oui, y'a un dossier orientation dans le supplément Femina d'hier.flamenco wrote:Je réssuscite ce topic, je suis repartis dans la galère...J'ai mille et une porte en face de moi et je ne sais pas laquelle ouvrir...

Plus sérieusement, tu peux nous en dire plus sur quelques unes de ces 1001 portes?
-
- Membre / Member
- Posts: 3222
- Joined: 30 May 2004 22:54
(en fait, il y en a un peu moins...didine wrote:Tes parents achètent La Voix du Nord le samedi? Si oui, y'a un dossier orientation dans le supplément Femina d'hier.flamenco wrote:Je réssuscite ce topic, je suis repartis dans la galère...J'ai mille et une porte en face de moi et je ne sais pas laquelle ouvrir...
Plus sérieusement, tu peux nous en dire plus sur quelques unes de ces 1001 portes?

Porte 1 (on se croierait à Fort Boyard) : Tenter de rentrer dans une école de communication
Porte 2 : Tenter de rentrer dans une école de commerce...
Porte 3 : Faire une licence d'espagnol pour revenir à mon idée de départ
Porte 4 : Faire une licence de Sciences de l'éducation pour devenir CPE
Porte 5 : Me trouver une place dans un des grands lieux de pélerinage (Lourdes, Assise,...) pour l'accueil des groupes étrangers
Porte 6 : Rentrer dans une école de tourisme mais il parrait qu'il y a un risque aigü d'être un touriste là dedans et de ne jamais trouver de boulot...
Porte 7 : ...Pour l'instant il n'y a pas de porte 7
Comme tu peux le constater, ça part dans tous les sens...
Maïwenn wrote:J'ai trouvé un métier pour toi Flam : conseiller d'orientation. A force de lire plein de trucs sur des domaines divers et variés tu vas pouvoir conseiller les autres !

EDIT : Pardon, je vous ai pas dis le pourquoi du comment!
J'ai rencontré le conseiller d'orientation de mon ancien lycée qui m'a demandé comment ca se passait en espagnol et patati et patata donc j'ai atterris dans son bureau...
Il m'a conseillé plusieurs trucs :
-des écoles (com, commerce) parce que ca me ferait me servir de mes langues et que ce sont des écoles "sûres"
-licence d'espagnol : il m'a dis de bien réfléchir à mon projet de base (prof d'espagnol) parce que je risquais de le regretter si j'avais abandonné juste à cause de cette fac...
-licence sciences de l'éducation : il m'a dis que CPE est un truc qui correspondrait bien à mon profil (il est lui-même CPE)
Et un ami m'a sugéré de partir un an, dans le cadre des pèlerinages pour bosser dans les organisations qui accueillent les pèlerins...
Je pense que j'ai fais le tour...
Bah j'en sais rien, je sais même pas ce que je ferai en septembre alors ds 3 ans, je peux même pas l'imaginer !Maïwenn wrote:Tu veux plus être prof des écoles ?enora wrote:Une fois que vous vous serez occupés de Flam, est ce que je pourrais avoir un Rendez-vous avec vous aussi ?
"Qui trop sauce ses plats jamais ventre plat n'aura"
-
- Guest
Ce qui vous pose problème c'est de trouver une orientation ou bien une filière qui ne semble pas bouchée (à l'heure actuelle) ?
J'ai parfois l'impression que la vrai défi est de savoir ce que l'on aime faire et puis de trouver le moyen de le faire bien (en gagnant sa vie !) Quel que soit ton choix, tu ne seras pas un bon professionnel si tu n'aimes pas ce que tu fais!
Je peux partir de mon expérience professionnelle (et vous pouvez transposer à contrario) :mon expérience en comptabilité et fiscalité ne vaut rien sans les langues !
J'ai parfois l'impression que la vrai défi est de savoir ce que l'on aime faire et puis de trouver le moyen de le faire bien (en gagnant sa vie !) Quel que soit ton choix, tu ne seras pas un bon professionnel si tu n'aimes pas ce que tu fais!
Je peux partir de mon expérience professionnelle (et vous pouvez transposer à contrario) :mon expérience en comptabilité et fiscalité ne vaut rien sans les langues !
(A Flam)
Il y a une école de communication pas loin de mon cher et tendre UFR des LEA à Roubaix. Il paraît qu'elle est bien.
Pour l'école de commerce, je ne te conseille pas de te lancer là-dedans si tu étais rebuté par les matières d'application de LEA!
Il y a moyen que tu partes en Erasmus l'an prochain, que tu sois officiellement en espagnol ou en langue scandinaves? Le fait de t'éloigner un peu de Lille 3 et de vivre de nouvelles choses pourrait te permettre d'y voir un peu plus clair.
Il y a une école de communication pas loin de mon cher et tendre UFR des LEA à Roubaix. Il paraît qu'elle est bien.
Pour l'école de commerce, je ne te conseille pas de te lancer là-dedans si tu étais rebuté par les matières d'application de LEA!
Il y a moyen que tu partes en Erasmus l'an prochain, que tu sois officiellement en espagnol ou en langue scandinaves? Le fait de t'éloigner un peu de Lille 3 et de vivre de nouvelles choses pourrait te permettre d'y voir un peu plus clair.