
chouilla ? chouillat ? chouya ?
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
Tchoutcou.
C'est tout de même dommage que l'incompréhension de cette langue soit
tellement présente... Si quelqu'un apprend la langue arabe (il apprendra
probablement la forme parfaite) mais cette forme est-elle comprise
partout ou à des endroits spéciaux ?
tellement présente... Si quelqu'un apprend la langue arabe (il apprendra
probablement la forme parfaite) mais cette forme est-elle comprise
partout ou à des endroits spéciaux ?
À vouloir fuir la pluie, on tombe bien souvent dans la rivière.
-
- Guest
Personellement au Liban j'ai appris que un peu se dit chou-ail (prononcé attaché bien évidement. L'arabe libanais est onsidéré donc l'un des plus originels.
J'ai appris ce mot dans le Metn, région à majorité Druze.
C'est important de le préciser car même au Liban les mots ne se prononce pas de la même manière d'une région à une autre.
J'ai appris ce mot dans le Metn, région à majorité Druze.
C'est important de le préciser car même au Liban les mots ne se prononce pas de la même manière d'une région à une autre.
Re: Tchoutcou.
Tu veux dire partout dans le "monde arabe"? où? c'est un peu plus compliqué que ça je crois.SubEspion wrote:C'est tout de même dommage que l'incompréhension de cette langue soit
tellement présente... Si quelqu'un apprend la langue arabe (il apprendra
probablement la forme parfaite) mais cette forme est-elle comprise
partout ou à des endroits spéciaux ?
Je crois qu'on peut prendre l'exemple du Maroc (corrige moi Bouchera si je me plante

C'est à peu près ça non ?

Pile ou face?
Partout autant dans le monde arabe que tout autre endroit du monde. Je
veux dire que la forme parfaite de la langue doit être probablement
comprise partout. Je me plante peut-être aussi. C'est le même que
toutes les autres langues. La forme parfaite est comprise, même dans
les régions où on remarque un dialecte dérivé de la forme parfaite.
Un arabe marocain ne pourra pas parler avec un Saoudien s'il maintient
la discussion en arabe "marocain". Je suppose que les Marocains
apprennent, à l'école, un bon arabe que tout Arabophone peut
comprendre. Ils ont cette langue (la forme parfaite), ainsi que leur
dérivé (l'arabe marocain) avec peut-être une langue berbère (le
tamazight, le chleuh, le rifain...). Je ne sais pas si je suis clair ou ça
embrouille ?
Néanmoins, Bouchera nous affirmera ou nous infirmera.

veux dire que la forme parfaite de la langue doit être probablement
comprise partout. Je me plante peut-être aussi. C'est le même que
toutes les autres langues. La forme parfaite est comprise, même dans
les régions où on remarque un dialecte dérivé de la forme parfaite.
Un arabe marocain ne pourra pas parler avec un Saoudien s'il maintient
la discussion en arabe "marocain". Je suppose que les Marocains
apprennent, à l'école, un bon arabe que tout Arabophone peut
comprendre. Ils ont cette langue (la forme parfaite), ainsi que leur
dérivé (l'arabe marocain) avec peut-être une langue berbère (le
tamazight, le chleuh, le rifain...). Je ne sais pas si je suis clair ou ça
embrouille ?


À vouloir fuir la pluie, on tombe bien souvent dans la rivière.
je crois que Bouchera souriait comme moi sur ta manière de parler de "forme parfaite". Je me trompe ?Bouchera wrote:Oui, Sub. La forme parfaite, comme tu dis, est comprise partout heureusement.

On ne peut en effet pas vraiment dire que l'arabe classique serait l'arabe "parfait" alors que les arabes dialectaux seraient des arabes batards ou fautifs ou imparfaits... Ils sont différents, de meme que nos langues romanes partent du latin et que le latin n'avait rien de plus parfait que le français ou l'italien, elles ont évolué différemment selon les lieux où elles étaient, les influences d'autres langues qu'elles ont reçues etc.
Pile ou face?

l'arabe. Ils appelaient le bon arabe, l'arabe parfait. Je crois que j'ai
gardé l'habitude. Bien sûr, je ne veux pas sous-entendre que tous les
autres dérivés sont de l'arabe imparfait

À vouloir fuir la pluie, on tombe bien souvent dans la rivière.
"Chouia", "chouïa" ou bien "chouya" sont le même concept transcrit différemment selon la prononciation de chacun, et selon les sources dont le terme a été prit. Comme l’avait bien dit Bouchera, ce terme là ce prononce différemment d’un pays arabe à un autre, cela n’enlève en rien à sa transcription en caractères arabe ou en son sens, le concept reste le même. Mais la divergence créée à son sujet dans la langue française est due lors de sont emprunt du Maghreb et la superposition des différentes prononciation existantes dans le monde arabe vu la diversification des dialectes qui rend sa transcription difficile pour un français et par ricoché sa prononciation.
Chouïa est un nom masculin emprunté à la langue arabe dialectale durant la colonisation française du Maghreb arabe. Chouïa est un terme argotique tant pour la langue arabe que pour la langue français. Son équivalent en langue arabe littéraire est comme l’avait mentionné plus haut Bouchera : [qali :l] "قليل" avec une prolongation de la voyelle , et "طفيفا" [tafi :f] en prolongeant également la voyelle [ i ]. Le terme a prit le même sens en français, c'est-à-dire : une petite quantité, un petit peu, pas beaucoup. Il est aussi utilisé pour modérer une précipitation, une agitation, une irritation (accompagné d’un geste) : Chouïa, chouïa ! (Doucement !), une variante en arabe : (Bé-chouïa, Bé-chouïa !).
Enfin on en a fait un nom : un chouïa (un « soupçon » de quelque chose) !
Ex : vous ajoutez un chouïa de citron…
En ce qui concerne la langue arabe, quelle soit littérale ou classique, celle-ci comporte quelques différences du à l'influence des dialectes locaux tel le bérbère et ces fractions ainsi qu'au français et l'anglais. la langue arabe classique et unie et protégé par le coran, qui est en quelque sorte un glossaire regroupant et protégeant et unifiant la langue arabe ou qu'elle soit, au Maghreb ou au Mashreq, dans les pays arabes ou bien dans les pays musulmans non arabophones. Donc on peut dire que grace au coran qui est enseigné dans tout les pays musulmans même non arabophones en arabe et dans la langue autochtone, ce qui permet les populations de s'entendre et se comprendre. Il y'a également la langue de la communication unique pour la presse, la radio, la télévision, la littérature, la diplomatie, depuis le XIXème siècle et qui est comprise partout, on peut la qualifiée comme étant la langue arabe moderne. l'Arabe dialectal pose un sérieux problème pour tous les arabes car elle se présente comme une langue différente selon les régions (Maghreb, Syrie, Egypte) elle et dûe à l'influence de nombreux facteures :le facteure géographique, ethnique et linguistique.
Pour ceux qui connaissent les pays du Maghreb pourraient vous dire que c'est un véritable pel mel d'autres langues; on y trouve de l'arabe, du français, de l'espagnol, de l'italien, du portugais, du maltais, du bérbère, du turc et de l'anglais, {surtout dans le sabir algérien} {le Pataouéte pour les pieds noirs}, ces dialectes là étaient au départ égallement riches par des apports en phénicien, en grec, en latin, en égyptien pharaonique ...
Les français du tempps de la colonisation y ont prit quelques termes tel que:
pataouéte : de Bab el oued (cartier d'Alger)
.
Bizouche : paire, double, ensemble ou tout simplement Binocle
comme moi
Fissa: immédiatement, tout de suite.
Bessif: obligatoirement, "tu dois faire cele béssif" fait le malgré toi.
chouïa: vu ci-dessus
La h'chouma ou la chouma: la honte.
le couscousse :
et ainsi de suite, il y'a le tadjine marocain que Bouchera se trouvera un plaisir de vous donner la recette, n'est-ce-pas Bouchera
?
Par contre les dialectes du Machriq Arabe on étaient plus influencés par la langue turque et le persan. tel que:
Pour valise il disent : tchanta comme en turc.
Pour ingénieur : Bachmouhandis qui veut dire : Maître ingénieur. et ainsi de suite.
j'éspère que j'ai tout expliqué.
Sofiane
Chouïa est un nom masculin emprunté à la langue arabe dialectale durant la colonisation française du Maghreb arabe. Chouïa est un terme argotique tant pour la langue arabe que pour la langue français. Son équivalent en langue arabe littéraire est comme l’avait mentionné plus haut Bouchera : [qali :l] "قليل" avec une prolongation de la voyelle , et "طفيفا" [tafi :f] en prolongeant également la voyelle [ i ]. Le terme a prit le même sens en français, c'est-à-dire : une petite quantité, un petit peu, pas beaucoup. Il est aussi utilisé pour modérer une précipitation, une agitation, une irritation (accompagné d’un geste) : Chouïa, chouïa ! (Doucement !), une variante en arabe : (Bé-chouïa, Bé-chouïa !).
Enfin on en a fait un nom : un chouïa (un « soupçon » de quelque chose) !
Ex : vous ajoutez un chouïa de citron…
En ce qui concerne la langue arabe, quelle soit littérale ou classique, celle-ci comporte quelques différences du à l'influence des dialectes locaux tel le bérbère et ces fractions ainsi qu'au français et l'anglais. la langue arabe classique et unie et protégé par le coran, qui est en quelque sorte un glossaire regroupant et protégeant et unifiant la langue arabe ou qu'elle soit, au Maghreb ou au Mashreq, dans les pays arabes ou bien dans les pays musulmans non arabophones. Donc on peut dire que grace au coran qui est enseigné dans tout les pays musulmans même non arabophones en arabe et dans la langue autochtone, ce qui permet les populations de s'entendre et se comprendre. Il y'a également la langue de la communication unique pour la presse, la radio, la télévision, la littérature, la diplomatie, depuis le XIXème siècle et qui est comprise partout, on peut la qualifiée comme étant la langue arabe moderne. l'Arabe dialectal pose un sérieux problème pour tous les arabes car elle se présente comme une langue différente selon les régions (Maghreb, Syrie, Egypte) elle et dûe à l'influence de nombreux facteures :le facteure géographique, ethnique et linguistique.
Pour ceux qui connaissent les pays du Maghreb pourraient vous dire que c'est un véritable pel mel d'autres langues; on y trouve de l'arabe, du français, de l'espagnol, de l'italien, du portugais, du maltais, du bérbère, du turc et de l'anglais, {surtout dans le sabir algérien} {le Pataouéte pour les pieds noirs}, ces dialectes là étaient au départ égallement riches par des apports en phénicien, en grec, en latin, en égyptien pharaonique ...
Les français du tempps de la colonisation y ont prit quelques termes tel que:
pataouéte : de Bab el oued (cartier d'Alger)
.
Bizouche : paire, double, ensemble ou tout simplement Binocle



Fissa: immédiatement, tout de suite.
Bessif: obligatoirement, "tu dois faire cele béssif" fait le malgré toi.
chouïa: vu ci-dessus
La h'chouma ou la chouma: la honte.
le couscousse :

et ainsi de suite, il y'a le tadjine marocain que Bouchera se trouvera un plaisir de vous donner la recette, n'est-ce-pas Bouchera

Par contre les dialectes du Machriq Arabe on étaient plus influencés par la langue turque et le persan. tel que:
Pour valise il disent : tchanta comme en turc.
Pour ingénieur : Bachmouhandis qui veut dire : Maître ingénieur. et ainsi de suite.
j'éspère que j'ai tout expliqué.
Sofiane
Les mots sont le plus grand des héritages que l'homme puisse léguer à sa progéniture.