Posted: 18 Apr 2004 19:09
et en ce qui concerne les autres langues ?
Le latin option en cinquième, c'est la loi. De mon temps (phrase typique de vieux, voir mon autre poste sur l'autre forumDans mon collège, c'est le latin à partir de la 5ème donc et grec que l'on pouvait prendre en option le mardi midi en 4ème (sur l'heure du déjeuner). Mais évidemment, ce n'était pas une réelle option, c'est notre professeur de français-latin-grec qui faisait sa pub.
Ca dépend de ce qu'on entend par "mondialisation". Dans la mesure où ces langues sont mortes elles n'ont pas, en tant que telle, à subir l'influence médiatique des autres, comme l'espagnole sur les langues amérindiennes par exemple (vous connaissez beaucoup de média qui parlent latin, vous ? À part peut-être Radio VaticanJe ne pense pas que ce soit un problème de mondialisation, sinon latin et grec seraient logés à la même enseigne
Effectivement, c'est un excellent exercice que le "petit thème", genre "le consul donne une rose à la servante" -> "consul rosam ancillae dat" et autre phrases bêtement scolairesMais je ne pense pas que le fait que le latin soit une langue morte (...) empêche d'en faire un peu de pratique orale et, comment dire, "personnelle" pdt les cours, histoire de se familiariser avec
Excellente idée que de se remettre à la grammaire !Pour la grammaire c'est vrai qu'il y a un problème: j'ai du tout revoir qd je me suis remis au latin; et pourtant je suis en filière LITTERAIRE; par contre je ne sais pas si l'enseignement des autres langues à déclinaisons, celles qui sont vivantes, comme le russe, subit le même genre de problèmes...
je suis tout à fait d'accord avec toi... meme si je n'ai pas la meme ambition que toi au niveau de l'enseignement puisque je vais passer l'agregation de lettres classiques mais pour pouvoir enseigner le grec moderne, que j'etudie aussi, à la fac et pour pouvoir essayer de passer le concours de l'école française d'Athènes... cela pour la bonne et simple raison que je ne veux pas avoir passé huit ans (au moins) a apprendre le latin et le grec pour me retrouver a enseigner le francais dans un college perdu je ne sais ou...Sisyphe wrote: Le prof de latin étant généralement un prof de français, ça lui permet au moins de se rendre compte que ce point là du français n'est pas connu. Ce qui me fait dire que les profs de lettres classiques (comme moi) sont meilleurs que les profs de modernes, la la lère![]()
Pour Aliciane : je n'ai pas très bien compris si tu passes l'agrégation cette année (auquel cas tu as déjà passé les écrits, donc merde pour l'oralPar contre si tu passes ton agreg ou ton capes (je ne sais pas ce que tu veux préparer) avant moi, je pense que je te demanderai des conseils... du genre "comment tu as fait pour te préparer au thème ?" puisque c'est notre bete noire a tous en tant qu'étudiants de lettres classiques.
La prononciation que nous utilisons en France n'est qu'une version dégradée de la vraie prononciation erasmienne. Telle quelle, elle est assez nulle : combien de khi et de kappa ai-je confondus et confonds-je encore ! Les Allemands ont une prononciation un peu plus pratique et plus pédagogique, en prononçant le khi [ç]/[x] (comme ich/ach allemand) et le théta comme il se doit, cad t aspiré (comme die Türe, autrefois écrit Thüre).Sisyphe que penses-tu de notre tres mélodieuse prononciation erasmienne (en latin comme en grec) et de la prononciation restituée ? et si tu as des renseignements sur la prononciation restituée (documents qui en parlent par exemple) ca m'interesse beaucoup...
Remarque qu'il est amusant de constater que nous jouissons encore au sein des facultés d'une sorte de prestige d'étiquette. À Besançon comme à Lyon, lors des réunions de licence au début de l'année, on commence toujours par tradition par les classiques ("par tradition"). L'oral de l'agreg de classiques se déroule toujours en Sorbonne, et même souvent dans un des amphis historiques (alors que l'agreg de grammaire est confinée dans l'annexe de grec de Paris IV et que les autres agrégations sont disséminées dans les lycées). etc.nous, pauvres étudiants de lettres classiques, représentants si peu nombreux d'une espece qui fut florissante a un age plus ancien,autrement dit les dinosaures de la fac, espece protégée pour qu'elle ne disparaisse pas
Je ne voudrais pas juger sans connaître car je n'ai jamais étudié au-delà de la Manche (ni même au-delà de nos frontières d'ailleurs), mais Pwyll semble confirmer une opinion que j'ai souvent entendue ; à savoir que le système scolaire secondaire britannique, et l'irlandais qui lui ressemble paraît-il beaucoup est en très, très mauvais état, les "comprehensive schools" ayant totalement renoncé à l'aspect encyclopédiste et humaniste de l'enseignement qui reste, bon an mal an, la base du système français.j'ai été en fac en Irlande, la quasi-totalité des élèves en fac d'irlandais ne savaient même pas identifier dans une phrase quel était le verbe, quels étaient les noms, où étaient les articles etc. (...) comme quoi, y a pire enseignement des langues qu'en France