Héritage linguistique négligé !
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Héritage linguistique négligé !
Héritage linguistique négligé !
Un article paru dans une revue spécialisée m’a laissé ébahi & désolé, car cet article parlait de la probable suppression de l’enseignement des langues grecque & latine. Je trouve que cela est regrettable d’autant plus qu’elles représentent non seulement une facette témoignant de civilisations éteintes mais elles sont également un héritage universel commun à toute l’humanité, ou elles y apportèrent énormément tant dans le domaine linguistique, littéraire que scientifique.
Il est autant plus regrettable de savoir que d’autres langues dans la même position que le grec & le latin sont ignorées et délaissées par ceux qui peuvent y remédier à leurs intégrations dans l’enseignement normal, laissant leurs accessibilité seulement aux seules spécialistes ainsi que les communautés régionales trop minoritaires pour faire entendre leurs voix se contentant seulement de les maintenir en vie dans l’enceinte de la famille, ne dépassant pas parfois les frontières même de cette communauté.
Il y’a autant à apprendre des autres langues et spécialement celles de nos ancêtres que de la notre, en réalité, nous allons découvrir que cette même langue que nous chérissons & parlons tous depuis notre tendre enfance n’est qu’un dialecte, une évolution de certaines langues sources vers un stade plus raffiné.
Les langues d’aujourd’hui ont puisées dans la semence d’autrefois, en empruntant ce qu’elles lui fallaient pour s’épanouir aujourd’hui car la fin n’est que le commencement dont jouit les langues naissantes. Au temps ou l’anglais est considéré comme une langue de communication universelle, le sumérien l’était également il y’a cinq mille ans, léguant sont cumule de savoir à d’autres après sa déchéance, et ainsi la vie est faite, la mort de l’une donne naissance à une autre. Les langues d’aujourd’hui sont le fruit de l’évolution de celles d’avant, et la seule considération que nous pouvons allouer à leurs mérites c’est bien de les enseigner aujourd’hui. Dommage que nos enfants ne puissent pas approcher cet héritage si précieux et non exploité.
En enseignant le grec, le latin, le sanskrit, le persan, l’arabe, l’hébreu, l’araméen, l’amharique, l’éthiopien, l’égyptien, l’assyrien, le syriaque, l’akkadien, le phénicien, ainsi que d’autres … on pourrait d’un seul coup faire surgir cette sagesse qui nous appartient tous, nous liant par le sang, la langue et la culture & par la force des choses faire ressurgir l’humanisme qui est en nous et qu’on a tendance à oublier, bannissant le racisme et les discriminations communautaires puisque tous on est issu d’un même père et même mère, et nos langues ont eu la même racine et le même origine.
On a tous un héritage commun, appartenant à une seule famille qui est "nous", portant le labeur et le savoir de nos prédécesseurs. Et comme là bien dit un grand linguiste & humaniste : "Les mots sont le plus précieux des héritages que l’homme pourrait léguer à sa progéniture", car la langue en elle-même est l’histoire, celle de nous et celle du monde.
Merci.
Sofiane.
Un article paru dans une revue spécialisée m’a laissé ébahi & désolé, car cet article parlait de la probable suppression de l’enseignement des langues grecque & latine. Je trouve que cela est regrettable d’autant plus qu’elles représentent non seulement une facette témoignant de civilisations éteintes mais elles sont également un héritage universel commun à toute l’humanité, ou elles y apportèrent énormément tant dans le domaine linguistique, littéraire que scientifique.
Il est autant plus regrettable de savoir que d’autres langues dans la même position que le grec & le latin sont ignorées et délaissées par ceux qui peuvent y remédier à leurs intégrations dans l’enseignement normal, laissant leurs accessibilité seulement aux seules spécialistes ainsi que les communautés régionales trop minoritaires pour faire entendre leurs voix se contentant seulement de les maintenir en vie dans l’enceinte de la famille, ne dépassant pas parfois les frontières même de cette communauté.
Il y’a autant à apprendre des autres langues et spécialement celles de nos ancêtres que de la notre, en réalité, nous allons découvrir que cette même langue que nous chérissons & parlons tous depuis notre tendre enfance n’est qu’un dialecte, une évolution de certaines langues sources vers un stade plus raffiné.
Les langues d’aujourd’hui ont puisées dans la semence d’autrefois, en empruntant ce qu’elles lui fallaient pour s’épanouir aujourd’hui car la fin n’est que le commencement dont jouit les langues naissantes. Au temps ou l’anglais est considéré comme une langue de communication universelle, le sumérien l’était également il y’a cinq mille ans, léguant sont cumule de savoir à d’autres après sa déchéance, et ainsi la vie est faite, la mort de l’une donne naissance à une autre. Les langues d’aujourd’hui sont le fruit de l’évolution de celles d’avant, et la seule considération que nous pouvons allouer à leurs mérites c’est bien de les enseigner aujourd’hui. Dommage que nos enfants ne puissent pas approcher cet héritage si précieux et non exploité.
En enseignant le grec, le latin, le sanskrit, le persan, l’arabe, l’hébreu, l’araméen, l’amharique, l’éthiopien, l’égyptien, l’assyrien, le syriaque, l’akkadien, le phénicien, ainsi que d’autres … on pourrait d’un seul coup faire surgir cette sagesse qui nous appartient tous, nous liant par le sang, la langue et la culture & par la force des choses faire ressurgir l’humanisme qui est en nous et qu’on a tendance à oublier, bannissant le racisme et les discriminations communautaires puisque tous on est issu d’un même père et même mère, et nos langues ont eu la même racine et le même origine.
On a tous un héritage commun, appartenant à une seule famille qui est "nous", portant le labeur et le savoir de nos prédécesseurs. Et comme là bien dit un grand linguiste & humaniste : "Les mots sont le plus précieux des héritages que l’homme pourrait léguer à sa progéniture", car la langue en elle-même est l’histoire, celle de nous et celle du monde.
Merci.
Sofiane.
Les mots sont le plus grand des héritages que l'homme puisse léguer à sa progéniture.
- Sisyphe
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- Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Paroles pleines de sagesse, hélas. Je suis bien placé pour savoir ce qu'il en est du latin et du grec.
Les langues classiques "paient" en réalité deux choses, et au prix fort. La première, de n'être pas économiquement productives ; langues mortes (de grâce, pas d'hypocrisie sur le thème "il ne faut pas dire langues mortes mais langues anciennes", ça ne les fera pas revivre !), leur maîtrise n'apporte strictement aucune valeur ajoutée à qui les possède sur le marché du travail, du moins le marché "marchand".
D'autre part, et plus sournoisement peut-être, elles paient leur position privilégiée durant trop longtemps dans tous les enseignements. Jusqu'à mai 68 (pour arrêter une date, disons) SOIT on faisait du latin-grec, SOIT on était une grosse crotte sans valeur. Leur couleur "élitiste" au mauvais sens du terme (assez véridique, hélas) a par la suite joué contre elles.
C'est d'ailleurs paradoxalement ce qui les sauve - mais à quel prix - aujourd'hui dans les lycées français. Du moins le latin : le grec est virtuellement mort (Henri IV et Lakanal feront toujours exceptions, mais confirment la règle). On "vend" aujourd'hui le latin aux familles sur le thème "latin = bonne classe = réussite". Surtout ne révélons pas ce secret de Polichinelle : on trouve dans tous les lycées de France, la Seconde A (ou seconde 1 ou Seconde G1 - parfois déguisée en Seconde 13, mais même cette pudeur est rare), 2/3 fils de cadres/avocats/médecins etc., 1/3 fils de profs (dans mon genre), plus un fils de prolo parce que quand même l'école est républicaine, n'est-ce pas. TOUS latinistes, et qui filent tous en S (classe scientifique) l'année d'après. Sauf quelques hurluberlus comme moi.
La principale conséquence est que, si le latin existe encore sur le papier, les élèves refusent de plus en plus de l'étudier réellement. L'option latin des lycées et collèges se résume souvent à un peu de civilisation (genre "je plie ma toge en dix leçons"), et l'épreuve du bac (du moins l'oral) permet d'obtenir 18/20 sans savoir Rosa Rosa Rosam, pour peu qu'on connaisse ses textes par coeur.
Ce qui est d'autant plus dommageable, d'ailleurs, que le latin et le grec manquent cruellement aux étudiants des facultés, en lettres (mêmes modernes), en histoire, en philo... Et en langues !
Du point de vue "technique", le problème est plus large : le choix des enseignements dans le secondaire (parfois dès le primaire) par les parents (plus que par les enfants, d'ailleurs) correspond qu'on le veuille ou non à un système de marché : qu'est-ce qui pour l'investissement immédiat le plus minimal (en travail, en difficulté supposée, du point de vue sa position sociale, etc.) représente le bénéfice le plus grand à terme. On peut le regretter (et je le regrette) sur le plan "philosphique", mais c'est un fait. Il déborde la question des langues classiques, d'ailleurs : voyez l'état de l'allemand (pas encore disparu, mais mal en point : même l'argument "social" disparaît petit à petit), et que dire des langues "rares" (néerlandais, danois, portugais - qui n'est parlé que par 180 millions de personne au Brésil, mais le Brésil croient les gens, à tort, est un pays qui ne compte pas économiquement). Les langues régionales ne survivent que par leur valeur "militante", mais celle-ci est en train de disparaître aussi.
Soyons pragmatique : si l'on veut continuer de "vendre" le latin et le grec, c'est bien en arguant de son intérêt à terme : elles sont utiles voir quasi-nécessaires pour qui voudra continuer des études "académiques" de qualité (le latin, je rappelle, est toujours obligatoire pour entrer Rue d'Ulm). Mais ce qui suppose, aussi, dès très tôt, des filières dont l'issue "académique" est assumée, et si j'ose dire, assurée. Mais il y a là comme un hiatus entre de nobles principes (sauver les langues et les cultures) et une réalité déplaisante (l'élitisme, sous ses formes les meilleures mais aussi les pires), qui est assez désagréable à soutenir.
J'avoue être assez mal à l'aise sur cette question.
En tout cas, au-delà du latin, du grec, du sanscrit et du syriaque (qui ne seront jamais enseignés en-dehors des universités, soyons honnête), on pourrait parler de nombres de situation similaires : le grec moderne, condamné à être (mal) translittéréré sur TOUS les panneaux routiers de la Grèce parce que les touristes étrangers ne feront jamais l'effort d'apprendre ses vingt-quatres lettres (imaginerait-on seulement l'inverse ?). Les scientifiques qui n'ont aucune chance de percer s'il ne parlent anglais. Les Etats d'Afrique qui s'accrochent aux langues coloniales même quand les langues locales sont assez bien unifiées et correspondent à peu près aux frontières, comme le sango en Centrafrique. Et tient, chez nous même, chez les riches, à côté de chez moi : les Suisses allemands qui parlent anglais aux Suisses romands dans les entreprises, parce que désormais ils connaissent mieux l'Anglais lointain que l'une de leur langue nationale...
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- Guest
Malheureusement le monde est fait pour que la matière dénigre la création intellectuelle, qui ne connait pas de frontière ni de temps. Je pleure chaque langue qui disparait, car elle représente non pas une personne ou bien une communauté mais plus que cela car elle représente une culture, et la culture est une création de l'homme et si l'homme s'intéressait plus à ce qu'il fait il aurait constaté qu'il n'a rien fait et qu'il ne fait que copier ces ancêtre autant le reconnaitre et les honnorér.
Les mots sont le plus grand des héritages que l'homme puisse léguer à sa progéniture.
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- Guest
salut cidou
salut cidou
antique etkhememe a3la l'heritrage de t enfant mais ni toi ni moi ma 3andna edrarri et c pas demain ke ca va changer




C'est un message écrit en sabir algérien et veut dire textuellement d'après son auteur:
Salut cidou "qui est moi", ca va bien, ne pense pas trop au enfants "a ta progéniture", et de leurs héritages car ni toi ni moi nous en aurons et cela ne sera pas encore pour demain.
Un message bête et dépourvu de sens je crois.
Allez a + Subespion, et si t'as un avis partages le nous

Salut cidou "qui est moi", ca va bien, ne pense pas trop au enfants "a ta progéniture", et de leurs héritages car ni toi ni moi nous en aurons et cela ne sera pas encore pour demain.
Un message bête et dépourvu de sens je crois.
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Les mots sont le plus grand des héritages que l'homme puisse léguer à sa progéniture.
Mon avis : C'est dommage pour tous et toutes... Moi-même, je n'apprend
pas le latin, ni le grec... que l'anglais qui est obligatoire. C'est une perte
autant linguistique qu'historique dans ce cas... Je me répète en disant
que c'est dommage
pas le latin, ni le grec... que l'anglais qui est obligatoire. C'est une perte
autant linguistique qu'historique dans ce cas... Je me répète en disant
que c'est dommage

À vouloir fuir la pluie, on tombe bien souvent dans la rivière.
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- Guest
En voyant cela je conclu que ces langues là n'étaient malheureusement que des bouche trous "excusez l'expression" mais cela me rend en boule qu'un tel héritage sert à boucher des heures creuses, cela fond le coeur.
Les mots sont le plus grand des héritages que l'homme puisse léguer à sa progéniture.