1. C'est écrit en français. Aucun traducteur n'aurait oser employer le verbe "paître" au participe présent, du surcroît dans un emploi transitif (paissant leurs moutons) pour un texte écrit au XXe.
2. C'est écrit par un(e) français(e). Je ne vois pas un traducteur parler des "causses".
Psychologie à deux balles (enfin 0,30 €) : y'a un je-ne-sais-quoi de féminin dans ce texte.
Le récit introspectif à la troisième personne m'intrigue... Marguerite Duras ?
Non en effet ce n'est pas un Breton Maïwenn mais les écrivains nés dans une région (ils le sont tous !) ne sont pas forcément des écrivains régionalistes
J'ai jamais dit ça, mais il n'empêche qu'on écrit plus facilement sur ce qu'on connaît bien. Et les moutons et les bergers ne sont pas les choses les plus familères des Bretons... Alors je tente... il faut bien éliminer des écrivains si on veut trouver le bon
Je continue à chercher...
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
Sisyphe wrote:Bon, reprenons sur des bases moins spongieuses :
1. C'est écrit en français. Aucun traducteur n'aurait oser employer le verbe "paître" au participe présent, du surcroît dans un emploi transitif (paissant leurs moutons) pour un texte écrit au XXe.
2. C'est écrit par un(e) français(e). Je ne vois pas un traducteur parler des "causses".
Psychologie à deux balles (enfin 0,30 €) : y'a un je-ne-sais-quoi de féminin dans ce texte.
Le récit introspectif à la troisième personne m'intrigue... Marguerite Duras ?
C'est un auteur français mais ce n'est pas une "écrivaine" et donc pas Duras (en poursuivant dans la ψ à 0,30 € tu nous fais pas une petite névrose obsessionnelle sur les Marguerite ? Ta maman ne s'appelle pas Marguerite par hasard ? )
Maïwenn wrote:Alors je tente... il faut bien éliminer des écrivains si on veut trouver le bon
Excellente tactique
Pour écarter dès maintenant quelques noms je précise qu'il ne s'agit ni d'Eric Tabarly, ni d'Alain Colas, ni de Loïck Peyron, et encore moins de l'Amiral Nelson
Il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et qui vous disent : je vous offre des roses. [Victor Hugo]
C'est un auteur français mais ce n'est pas une "écrivaine" et donc pas Duras (en poursuivant dans la ψ à 0,30 € tu nous fais pas une petite névrose obsessionnelle sur les Marguerite ? Ta maman ne s'appelle pas Marguerite par hasard ?
Non, ma maman à moi ne s'appelle pas Marguerite.
N'empêche que le style a quelque chose de caractèristique... Je fixerais facilement une fourchette entre 1920 et 1960.
Peut-être un écrivain appartenant à l'école du Nouveau roman... Simon ? tant l'écriture est sinueuse et va chercher dans les méandres de la précison.
Un écrivain voyageur ... avec de l'eau partout ... Alejo Carpentier ? mais ce n'est pas un français.
... rires .. je vais continuer à chercher ...
foedora wrote:Bonjour, bonjour !
Peut-être un écrivain appartenant à l'école du Nouveau roman... Simon ? tant l'écriture est sinueuse et va chercher dans les méandres de la précison.
Un écrivain voyageur ... avec de l'eau partout ... Alejo Carpentier ? mais ce n'est pas un français.
Sisyphe wrote:
Effectivement, j'avais pensé à un écrivain du nouveau roman, comme le proposait Foedora. Michel Butor ?
Désolé Foedora et Sisyphe : ni le Nouveau Roman, ni Alejo Carpentier
'Maï & ses copines attaquent en force' wrote:Giono ? (mais trop régionaliste...)
Gide ?
Le Clézio ? (mais il est breton....)
Ni Giono, ni Gide (il est mort avant 1960), ni Le Clézio.
Il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et qui vous disent : je vous offre des roses. [Victor Hugo]
Bonbonbon... Un auteur français, postérieur à 1960, pas breton, qui sait utiliser les adjectifs et qui sait ce que sont des causses (et qui semble les connaître), qui aiment les adjectifs, qui fait du récit introspectif à la troisième personne, mais ce n'est pas dans le nouveau roman...
Je ne trouve pas de question intelligente...
Ce monsieur est-il encore en vie ?
Le côté "attachement à la glèbe" me fait penser à Jean d'Ormesson, qui ma foi sait écrire (pour les adjectifs). Mais ça me semble quand même un rien trop subtile...
... Le côté "la vieille sagesse antique des paysans" et "la valeur mystique de la terre" me font penser à quelqu'un d'un rien académique, quand même. Académique de qualité. Je dirais bien Henri Troyat, mais en fait j'ai jamais lu ou presque.
Last edited by Sisyphe on 23 Jan 2005 14:57, edited 1 time in total.
Sisyphe wrote:
Je ne trouve pas de question intelligente...
Il ne me semble pas que ce soit stipulé dans les règles du jeu
Ce qui est important c'est qu'elle fasse avancer le schmilblick....
Ce n'est aucun des auteurs que tu as cités
Il est mort au siècle dernier.
Maïwenn > tu n'es plus avec ta Girl Team?
Non il n'était pas chauve et il avait plutôt les yeux clairs en effet.
Hermann ? Charles ? : pas compris (si c'est pour son prénom, non)
Ne vous focalisez pas trop sur l'aspect "terroir" (bon OK c'était un peu un piège ). Il s'agit en fait du tout début du livre. On voit que l'auteur introduit des personnages et la nature est surtout présente pour un usage métaphorique...
Il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et qui vous disent : je vous offre des roses. [Victor Hugo]