
Pfoulà ! Ce topic va beaucoup trop vite pour que j'aie le temps de suivre.
Bon alors pêle-mêle :
- Ca y'est, j'ai fini le régime de Banane que j'avais acheté
honoris Subspeculatoris causa ; donc je ne peux pas en donner une à Maïwenn

. Je me suis souvenu (quart d'heure proustomadeleinique

) que ma nourrice-gardienne-mamy de substitution, elle, en coupait des rondelles dans du fromage blanc ; mais curieusement, elle ne les écrasait pas.
- Les frites, en un mot : Beurk.
Je hais les frites, désolé pour les Belges du forum. D'ailleurs je n'aime pas trop les moules non plus, ni la bière (mais j'aime beaucoup Tintin, Gaston et les autres - tient faudrait qu'on fasse un topic "Tintin" et/ou "Gaston" un de ces jours

).
Mes rapports avec les pommes de terres
Moui... comment dire ? sont assez.. confus et
Moui... et même assez psychanalytiques, voyez-vous docteur
Moui.... Les habitants des trois autres département de Franche-Comté nomment la Haute-Saône "la Haute Patate"
Moui... Intéressant... C'est un symbole..., vu qu'on n'y mange à peu près que ça, de la patate
Moui... ; la patate, donc
Moui..., en somme, c'est un symbole paternel... puissant
Moui... Bon, on en reste là pour aujourd'hui, ça fera 200 euros.
Outre la purée et les röstis (coupées en lamelle et sautées), on les fait encore fraiches et entières - avec la peau - rissolées dans du beurre, ou encore - ce que je n'ai jamais trouvé ailleurs - à la marmite avec
beaucoup de beurre : la seule recette que je connaisse qu'il faut impérativement brûler pour que ça soit bon, et on se bat pour finir le fond qui a attaché. Et enfin et surtout, il y a la galette, c'est-à-dire coupées en très fines lamelles (presque de la purée), que l'on reconstitue en une sorte de galette à et qu'on fait sauter au beurre, toujours.
Donc, avec tout ça, que ferais-je des frites ?
- Pour ce qui est de la nourriture en avion, il faut savoir que j'ai connu deux sortes d'avions :
1. La Crossair, filiale grand luxe de Swissair (avant qu'elle ne fasse faillite), pour aller à Berlin. C'était luxe, mais c'était suisse, et le petit déjeûner associait l'imbouffable "Kundiment" (c'est une espèce de mayonnaise/fromage blanc aux herbes et épices typiquement helvétique et écoeurante) à quelques excès de charcuteries, que j'eusse apprécié s'il n'eût été 5:45 AM GMT+1.
2. Les sous-charters low et même lower cost utilisés pour mes voyages scolaires en Grèce où le sandwich apéritif plus dégueulasse qu'un sandwich SNCF (c'est dur !) constituait en réalité - je ne l'ai compris qu'au bout de cinq minutes - la totalité du repas. A si, j'oubliais le banga...
De toute façon, il faut savoir une chose, et mêmes deux :
1. A trois mille mètre d'altitude, les papilles gustatives se ramollissent un peu - c'est scientifique. Donc le meilleur foie gras (déviation possible de ce topic : pour ou contre le foie gras ? Oie ou canard ? Truffé or not truffé ?) ne vous paraît guère plus goûtu qu'un mauvais pâté de rillettes de marque Carrefour.
2. Les repas servis dans un avion ne servent pas à vous nourrir, mais à faire en sorte que vous ne bougiez pas de votre place. En gros, c'est du gavage.
- Il me reste à vous dire que j'ai des abricots qui traînent et qui sont en train de tourner de l'oeil. J'envisage une recette pour les récupérer, mais je ne vous en ferai part que quand/si (all = wenn) ça aura marché.