L'argent de poche c'était épisodique, selon l'état d'esprit dans lequel se trouvait le parternel. Du coup j'ai toujours fait comme si il n'y en avait pas... et puis quand il y en avait, je ne l'économisais pas étant donné qu'un cumul d'un an représentait quetchi, bref, la petite légèreté de la semaine.
Niveau loyer... Je suis parti dans un studio vers 17 ans, un peu beaucoup sur suggestion du papa, pour faciliter la vie au remariage et à une belle doch avide d'exclusivité.
Du coup, c'est lui qui payait le loyer... et j'avais quelque chose comme 10K BEF (250€) par mois pour assurer la bouffe, l'abonnement gsm pour pas que papa s'inquiète (l'hôpital qui se fout de la charité), transport, linge, assurance et frais auto (je ne l'ai pas gardée longtemps), frais scolaires, etc.
de l'argent de poche...
Alors j'ai eu de l'argent de poche mais je ne me rappelle pas exactement combien et à quel âge. Il me semble que vers la fin du primaire, je recevais 1 franc, mais je sais plus si c'était par semaine ou par mois (la deuxième solution peut sembler ridicule, mais la somme était vraiment ridicule). C'est à partir du collège que j'en ai voulu un peu plus, je crois que j'avais 10 francs (pareil, oublié la périodicité), également une somme assez ridicule... Mais c'était justifié dans la mesure où mes parents ont toujours payé tout ce qui était nécessaire à mon éducation, alimentation, transport, vêtements, etc. Donc l'argent de poche ne servait qu'à acheter de l'extra : des bonbons, plus tard des magazines et des CD, etc.
Donc au collège, j'en ai voulu plus notamment quand j'ai commencé à acheter beaucoup de musique, mais mes parents étaient assez contre, donc l'argent de poche a été monnayé contre services. Attention, je précise que l'aide à la maison n'a jamais été uniquement sujette à argent : argent de poche ou pas, on m'a toujours demandé d'aider, par exemple à mettre la table, et à partir du collège, je devais faire moi-même le ménage dans ma chambre, laver mon linge et le repasser. Mais pour augmenter mon pécule donc, j'ai négocié une augmentation de l'argent de poche contre du repassage supplémentaire (je faisais tous les torchons, serviettes, mouchoirs, taies d'oreiller... bref tout ce qui est facile !).
Partant de ce pied, j'ai toujours essayé de gagner des sous à droite à gauche dès que possible, donc contre ménage ou repassage chez ma voisine, mes frères et soeurs... (ce qui, au passage, m'a permis d'apprendre à repasser des chemises, à laver les carreaux...) Ou en faisant du babysitting dès que j'ai été assez grande.
Par ailleurs, ayant de grands frères et soeurs, j'étais bien gâtée à Noël, anniversaire, donc ce que je ne pouvais pas m'acheter faute d'argent de poche, je pouvais le demander à ces occasions, donc je n'ai vraiment manqué de rien. J'avais des étrennes de mes grands-parents pour le Nouvel an et parfois mon anniversaire. Petite, je les ai mises sur mon livret A. Mes parents avaient des principes d'éducation assez stricts sur l'argent, donc ma mère n'a jamais voulu que je retire de l'argent de mon livret pour des broutilles (il fallait l'autorisation parentale pour le faire !). Donc, la première fois où elle m'a autorisé à sortir l'argent, c'était pour m'acheter mon premier poste stéréo. Et la deuxième fois que j'ai sorti l'argent de ce livret, ça a été pour mon voyage en Australie, mais j'étais déjà majeure.
Sinon, jamais eu d'argent pour les résultats scolaires.
Enfin, plus grande, je suis partie vivre hors de chez mes parents dès après le bac, mais toujours à leur charge. Je trouvais que j'étais trop grande pour avoir de l'argent de poche et que je pouvais le gagner moi-même, vu que mes parents assumaient déjà tous mes besoins, et que je trouvais ça un peu injuste vu que je faisais des études plus longues et plus coûteuses que mes frères et soeurs, qui de plus les avaient tous faites à Lyon.
Mais en revanche, mes parents ont toujours fait à égalité deux choses pour leurs enfants : leur remplir un PEL et leur acheter une machine à laver le jour où ils s'installent. La machine à laver, c'est venu plus tard, mais le PEL, c'était le moment d'y penser et mes frères et soeurs, eux, l'avaient rempli conjointement avec mes parents dès qu'ils avaient commencé à travailler. Mais moi j'étais partie pour des études plus longues, et puis comme j'envisageais de vivre à l'étranger, j'étais pas sûre qu'un PEL me soit utile... Donc, on a calculé le montant que ça leur aurait coûté, divisé par la durée de mes études et ils m'ont versé cette somme sous forme "d'argent de poche" pendant mes études. en tout cas, que ce soit pour l'argent de poche ou les dépenses à leur charge, mon père a insisté pour que je gère mon budget, donc à 18 ans, on m'a ouvert un compte et il me versait dessus l'argent nécessaire tous les mois, charge à moi de gérer !
Hm, voilà, je crois que c'est tout sur le sujet, désolée pour le long pavé !
Donc au collège, j'en ai voulu plus notamment quand j'ai commencé à acheter beaucoup de musique, mais mes parents étaient assez contre, donc l'argent de poche a été monnayé contre services. Attention, je précise que l'aide à la maison n'a jamais été uniquement sujette à argent : argent de poche ou pas, on m'a toujours demandé d'aider, par exemple à mettre la table, et à partir du collège, je devais faire moi-même le ménage dans ma chambre, laver mon linge et le repasser. Mais pour augmenter mon pécule donc, j'ai négocié une augmentation de l'argent de poche contre du repassage supplémentaire (je faisais tous les torchons, serviettes, mouchoirs, taies d'oreiller... bref tout ce qui est facile !).
Partant de ce pied, j'ai toujours essayé de gagner des sous à droite à gauche dès que possible, donc contre ménage ou repassage chez ma voisine, mes frères et soeurs... (ce qui, au passage, m'a permis d'apprendre à repasser des chemises, à laver les carreaux...) Ou en faisant du babysitting dès que j'ai été assez grande.
Par ailleurs, ayant de grands frères et soeurs, j'étais bien gâtée à Noël, anniversaire, donc ce que je ne pouvais pas m'acheter faute d'argent de poche, je pouvais le demander à ces occasions, donc je n'ai vraiment manqué de rien. J'avais des étrennes de mes grands-parents pour le Nouvel an et parfois mon anniversaire. Petite, je les ai mises sur mon livret A. Mes parents avaient des principes d'éducation assez stricts sur l'argent, donc ma mère n'a jamais voulu que je retire de l'argent de mon livret pour des broutilles (il fallait l'autorisation parentale pour le faire !). Donc, la première fois où elle m'a autorisé à sortir l'argent, c'était pour m'acheter mon premier poste stéréo. Et la deuxième fois que j'ai sorti l'argent de ce livret, ça a été pour mon voyage en Australie, mais j'étais déjà majeure.
Sinon, jamais eu d'argent pour les résultats scolaires.
Enfin, plus grande, je suis partie vivre hors de chez mes parents dès après le bac, mais toujours à leur charge. Je trouvais que j'étais trop grande pour avoir de l'argent de poche et que je pouvais le gagner moi-même, vu que mes parents assumaient déjà tous mes besoins, et que je trouvais ça un peu injuste vu que je faisais des études plus longues et plus coûteuses que mes frères et soeurs, qui de plus les avaient tous faites à Lyon.
Mais en revanche, mes parents ont toujours fait à égalité deux choses pour leurs enfants : leur remplir un PEL et leur acheter une machine à laver le jour où ils s'installent. La machine à laver, c'est venu plus tard, mais le PEL, c'était le moment d'y penser et mes frères et soeurs, eux, l'avaient rempli conjointement avec mes parents dès qu'ils avaient commencé à travailler. Mais moi j'étais partie pour des études plus longues, et puis comme j'envisageais de vivre à l'étranger, j'étais pas sûre qu'un PEL me soit utile... Donc, on a calculé le montant que ça leur aurait coûté, divisé par la durée de mes études et ils m'ont versé cette somme sous forme "d'argent de poche" pendant mes études. en tout cas, que ce soit pour l'argent de poche ou les dépenses à leur charge, mon père a insisté pour que je gère mon budget, donc à 18 ans, on m'a ouvert un compte et il me versait dessus l'argent nécessaire tous les mois, charge à moi de gérer !
Hm, voilà, je crois que c'est tout sur le sujet, désolée pour le long pavé !
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
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leo
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- Joined: 07 Oct 2005 17:47
- Location: Latitude 48.662 degrés Nord - Longitude 7.825 degrés Est
bien, il est grand temps que je vous donne mon expérience...
nous avions de l'argent de poche ma soeur et moi, dès l'âge de 12/13 ans (je crois que c'était de l'ordre de 50FF par mois) puis après son bac, ma soeur, a reçu un pécule pour le mois et elle gèrait toutes ses dépenses (vêtements, sorties...), moi plus jeune j'avais été augmenté mais je ne sais plus de combien (environ 150/200FF par mois) nous étions toujours à la maison, donc pas de frais de nourriture ni entretien et comme je l'avais déjà dit, nous ne payons pas de loyer.
donc j'ai reconduit ce système avec mes enfants (il me semble que l'on reconduit souvent le système vécu)
la fille avait toujours un peu plus (fifille oblige ?) puis vers les 19/20 ans de ma fille je lui ai alloué un montant mensuel de 300€ que je lui versais son son compte en contrepartie, elle gérait toutes ses dépenses (habillement, livres pour ses études, portable, loisirs...) j'assurais les dépenses de rentrée à la fac (inscriptions, assurances...) le fiston lui recevait alors environ 60€ mais je payais l'habillement, la carte de bus, le portable. tous les deux était logés à la maison.
ma fille partie avec son copain, mais elle poursuivait encore ses études, j'ai continué ce système jusqu'à sa première paye (afin d'aider au logement), idem pour le fils (mais lui, il est toujours à la maison)
donc aujourd'hui, je ne donne plus rien à la fille (23 ans) ni au fils (20 ans) mais lui il est toujours chez nous (pas si bête les gars finalement
)
la fille (instit) est assez rapia quand aux sous, elle économise relativement bien, le fils qui travaille aussi (commercial) est bien plus "poche perçée" (serait ce la faute à sa copine
)
ps: j'ai des amis qui sont fondalement contre cette façon de faire, préfèrant que les enfants viennent "demander" (une façon de mieux les contrôler ?)
nous avions de l'argent de poche ma soeur et moi, dès l'âge de 12/13 ans (je crois que c'était de l'ordre de 50FF par mois) puis après son bac, ma soeur, a reçu un pécule pour le mois et elle gèrait toutes ses dépenses (vêtements, sorties...), moi plus jeune j'avais été augmenté mais je ne sais plus de combien (environ 150/200FF par mois) nous étions toujours à la maison, donc pas de frais de nourriture ni entretien et comme je l'avais déjà dit, nous ne payons pas de loyer.
donc j'ai reconduit ce système avec mes enfants (il me semble que l'on reconduit souvent le système vécu)
la fille avait toujours un peu plus (fifille oblige ?) puis vers les 19/20 ans de ma fille je lui ai alloué un montant mensuel de 300€ que je lui versais son son compte en contrepartie, elle gérait toutes ses dépenses (habillement, livres pour ses études, portable, loisirs...) j'assurais les dépenses de rentrée à la fac (inscriptions, assurances...) le fiston lui recevait alors environ 60€ mais je payais l'habillement, la carte de bus, le portable. tous les deux était logés à la maison.
ma fille partie avec son copain, mais elle poursuivait encore ses études, j'ai continué ce système jusqu'à sa première paye (afin d'aider au logement), idem pour le fils (mais lui, il est toujours à la maison)
donc aujourd'hui, je ne donne plus rien à la fille (23 ans) ni au fils (20 ans) mais lui il est toujours chez nous (pas si bête les gars finalement
)la fille (instit) est assez rapia quand aux sous, elle économise relativement bien, le fils qui travaille aussi (commercial) est bien plus "poche perçée" (serait ce la faute à sa copine
)ps: j'ai des amis qui sont fondalement contre cette façon de faire, préfèrant que les enfants viennent "demander" (une façon de mieux les contrôler ?)
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Je ne sais pas si c'est une façon de mieux les contrôler car de toutes façons, qu'ils donnent de l'argent ou pas à leurs enfants, les parents les contrôlent toujours plus ou moins. Et de toutes façons et sous toutes ses formes, l'argent a toujours été un instrument de pouvoir.
Guten Tarte! Sorry for the time...
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Maïwenn
- Modératrice Arts & Litté.
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Extrait d'un article de Libération, l'argent de poche a du plomb dans l'aile :
Il y a deux ans, 51 % des parents d’enfants de 7 à 15 ans gratifiaient leur progéniture d’un petit extra mensuel. En 2008, ils ne sont plus que 47 %… En 2006, le montant moyen était de 17,50 euros par mois, il est désormais de 17,70 euros
Il y a deux ans, 51 % des parents d’enfants de 7 à 15 ans gratifiaient leur progéniture d’un petit extra mensuel. En 2008, ils ne sont plus que 47 %… En 2006, le montant moyen était de 17,50 euros par mois, il est désormais de 17,70 euros
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
The end of the land
Le commencement d'un monde
Etant de la même fratrie, je confirme que nous n'avions pas d'argent de poche régulier. Les parents préféraient nous acheter ce dont nous avions besoin et ne voulaient surtout pas que nous dépensions de l'argent pour des broutilles. Par contre ils nous versaient régulièrement un peu d'argent sur notre livret A. C'est vrai qu'à l'époque du lycée, cela me frustrait un peu de ne pouvoir acheter que rarement un CD ou de ne pas pouvoir acheter une boisson aussi souvent que je le voulais. Mais maintenant je suis très heureux que mes parents aient procédé ainsi. D'une part parce cet argent qu'ils ont économisé pour moi, je peux en disposer maintenant. D'autre part, j'ai plusieurs connaissances qui débarassent des tas de livres ou de CD achetés à l'adolescence et qui ne leur plaisent plus. Au moins je n'ai acheté que des choses qui me plaisaient vraiment.iubito wrote:pour moi, le hasard a fait que j'ai trouvé du boulot, et donc parti de chez les parents, au moment où ils commençaient à se dire qu'il faudrait peut-être que je leur paye un loyer...
déjà que je payais l'ADSL 45€ et qu'ils en profitaient... moi j'profitais de la cuisine maternelle
Je sais pas ce que j'aurais fait si j'étais resté, je me pose pas la question, j'ai trouvé du taf, donc un appart tout ça...
euh, pour l'argent de poche, je pense que c'était plus pour des occasions, ou de temps en temps, y'avait pas une somme régulière chaque semaine. Mais dans la fratrie y'en a un qui a eu besoin d'une telle carotte en cas de bonnes notes en math... jusqu'au jour où ça a coûté cher aux parents
J'suis pas jaloux, et y'a pas à l'être, les parents nous payaient les cours de musique, le sport, et on n'a pas tous fait la même chose dans ce domaine.
Dès que j'ai commencé à travailler, j'ai quitté la maison. Je n'ai donc pas eu à payer de loyer. De plus, je n'avais aucune envie de retourner vivre chez mes parents après avoir vécu hors de chez eux pendant mes 4 ans d'études. Ce n'est pas toujours facile de quitter ses parents, mais quand on commence à goûter à la liberté, on ne peut plus s'en passer....
Yo tengo tantos hermanos
Que no los puedo contar
Y una hermana muy hermosa
Que se llama libertad
(Mercedes Sosa)
Que no los puedo contar
Y una hermana muy hermosa
Que se llama libertad
(Mercedes Sosa)
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leo
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tu as bien raison, et c'est ce nous avons fait mon épouse et moi, mais ça n'a pas empêché "fifille" de revenir pendant 10 jours à la maison pour cause de pseudo rupture avec son copain (maintenant c'est réparé ???)Enzo wrote:quand on commence à goûter à la liberté, on ne peut plus s'en passer....
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
