Le club des noctambules...
Re: Le club des noctambules...
Puis nous avons continué vers Saint-Agathe. Il fait plus frais dans les Laurentides qu'à Montréal-Laval et il y reste encore un air printanier. Sur un petit boulevard, des arbustes étaient encore en fleurs. Julie a demandé "Tu me passes la caméra?" et est sortie avec Jean-François. Dommage que ces fleurs aient été à l'ombre d'un immeuble : il restait encore des perles d'eau dessus...
Avec tout ça, l'après-midi finissait et le soleil baissait. Déjà c'était la belle heure, quand cette qualité exceptionnelle de la lumière rend si facile d'être heureux.
Nous ne nous sommes pas attardés et nous sommes partis pour un superbe lac entouré de flore sauvage pas loin de là : le Lac Manitou.
Suite et fin au prochain postI te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
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Re: Le club des noctambules...
Dire qu'un coucher de soleil après la pluie est beau sur le lac Manitou est un euphémisme!!! Le vent poussait les derniers débris de cumulus déchirés vers Montréal. Sur la photo, ces nuages bas volaient vers nous ; Montréal était loin derrière nous.
)
Puis une surprise attendait nos amies filipina. Julie, Jean-François et moi avions décidé de leur offrir un geuleton de bienvenue. Nous les avons donc invitées à "un petit resto ; c'est frugal, vous nous excuserez". Brèfle : le Sheraton de Laval.

J'avais laissé l'auto à l'entrée (que vous voyez éclairée en bas à droite sur la photo ci-dessus : c'est un groom qui la stationne pour nous) et nous avancions vers la salle à manger lorsque Rowana me demanda de toute urgence "Can I have the Kodak for a moment?" "Je l'ai laissée dans l'auto" fut ma réponse. Elle partit d'un pas rapide pendant que nous nous regardons, interloqués... Elle revint trois minutes plus tard. Elle avait pris une photo pour envoyer à ses parents à Mindanao et leur dire "C'est ainsi que nous avons voyagé et c'est là que nous avons mangé". (Oui : j'ai dû remplacer ma bonne vieille Crown Vic qui était malade...
)
Puis, je suis allé les reconduire à Montréal. Salut les ami(e)s : nous reverrons à la session d'automne. Je suis revenu chez moi.
Et c'est en postant ceci que je réalise que nous avons été un peu c**s : nous aurions pu nous grouper autour de l'auto et demander au groom de prendre la photo!
(Faut dire qu'on ne savait pas ce que Rowana était allée faire.)
Néanmoins, trop tard c'est trop tard. Ils sont à Montréal et font dodo maintenant. Et la photo de Rowana n'était pas fameuse... (éclairage nocture trop jaune-rouge, impossible de faire une exposition automatique, longue exposition et donc bougé, et elle n'est pas habituée avec cette caméra) alors je suis retourné (tout seul) au Sheraton et j'ai pris la photo que vous voyez ci-dessus. Avec un peu de recalibration des couleurs et du gamma grâce à Photoscape, elle ressort quand même pas si mal...
À tout prendre, même si on ne va pas très loin, même si on ne passe pas des jours en villégiature, c'est quand même beau, le Québec!
Voili voilou voilà : ce fut ma Saint-Jean.
Puis nous sommes revenus vers Montréal jusqu'à Laval où la pluie venait de cesser (L'auto roule plus vite que les nuages, quoi.) Nous sommes revenus par un chemin rupestre qui s'appelle la Route des Fleurs parce qu'elle est parsemée de serres qui en produisent. Liza et Rowana ont trouvé que ce nom faisait poétique et ont voulu en garder un souvenir. The black nun had come (la noirceur était venue) et leurs premiers essais ne furent pas convaincants... Je leur rappelai que nous avions apporté un trépied... Et ça fit toute la différence. Voici donc, gracieuseté de Liza et Rowana, La Route des Fleurs by night. (La Lune que vous voyez dans le ciel n'est pas la Lune et n'est pas dans le ciel : c'est un lampadaire... 

J'avais laissé l'auto à l'entrée (que vous voyez éclairée en bas à droite sur la photo ci-dessus : c'est un groom qui la stationne pour nous) et nous avancions vers la salle à manger lorsque Rowana me demanda de toute urgence "Can I have the Kodak for a moment?" "Je l'ai laissée dans l'auto" fut ma réponse. Elle partit d'un pas rapide pendant que nous nous regardons, interloqués... Elle revint trois minutes plus tard. Elle avait pris une photo pour envoyer à ses parents à Mindanao et leur dire "C'est ainsi que nous avons voyagé et c'est là que nous avons mangé". (Oui : j'ai dû remplacer ma bonne vieille Crown Vic qui était malade...

Puis, je suis allé les reconduire à Montréal. Salut les ami(e)s : nous reverrons à la session d'automne. Je suis revenu chez moi.
Et c'est en postant ceci que je réalise que nous avons été un peu c**s : nous aurions pu nous grouper autour de l'auto et demander au groom de prendre la photo!

Néanmoins, trop tard c'est trop tard. Ils sont à Montréal et font dodo maintenant. Et la photo de Rowana n'était pas fameuse... (éclairage nocture trop jaune-rouge, impossible de faire une exposition automatique, longue exposition et donc bougé, et elle n'est pas habituée avec cette caméra) alors je suis retourné (tout seul) au Sheraton et j'ai pris la photo que vous voyez ci-dessus. Avec un peu de recalibration des couleurs et du gamma grâce à Photoscape, elle ressort quand même pas si mal...
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I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
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Re: Le club des noctambules...
Bonne fête, Anuanua !
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
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Re: Le club des noctambules...
Marci bin Sonka!
Je transmets tes souhaits à tous les québécois.
(Euh... enfin presque. Deux ou trois quoi!)
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Re: Le club des noctambules...
Il est minuit 20
J'écoute de la musique savante contemporaine postmoderne métadodécaphonique atonale amodale arythmique anotale anharmonique amusicale sur France Musique à côté de laquelle Pierre Boulez fait figure de Michel Sardou ou de Heino (private joke).
Je corrige les copies du bac.
Je m'étais jamais rendu à quel point la musique savante contemporaine postmoderne métadodécaphonique atonale amodale arythmique anotale anharmonique amusicale sur France Musique (post-Pierre Boulez) était facile à écouter, très simple dans sa forme et ses propos, entraînante et presque dansante, n'exigeant aucun effort intellectuel, d'une fluidité presque coupable, presque de la musique de ginguette ou d'ascenseur.
J'écoute de la musique savante contemporaine postmoderne métadodécaphonique atonale amodale arythmique anotale anharmonique amusicale sur France Musique à côté de laquelle Pierre Boulez fait figure de Michel Sardou ou de Heino (private joke).
Je corrige les copies du bac.
Je m'étais jamais rendu à quel point la musique savante contemporaine postmoderne métadodécaphonique atonale amodale arythmique anotale anharmonique amusicale sur France Musique (post-Pierre Boulez) était facile à écouter, très simple dans sa forme et ses propos, entraînante et presque dansante, n'exigeant aucun effort intellectuel, d'une fluidité presque coupable, presque de la musique de ginguette ou d'ascenseur.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: Le club des noctambules...
Perso, la musique savante contemporaine postmoderne métadodécaphonique atonale amodale arythmique anotale anharmonique, et surtout amusicale, je l'écoute de force quand une amie qui a fait un doc en musique m'en envoie et me demande ce que j'en pense... Car je ne me sens que très rarement maso.
Si pour toi elle ressemble à de la musique de ginguette ou d'ascenseur, c'est probablement que nous ne parlons pas de la même chose...
À moins que... je ne connais pas ton âge mais si tu es d'une génération proche de la mienne et celle de leo, peut-être en as-tu fumé du (trop) fort?
Question : comment peut-elle être métadodécaphonique si elle est atonale et amodale? Et comment définis-tu qu'elle est métadodécaphonique si elle est anotale?
Si pour toi elle ressemble à de la musique de ginguette ou d'ascenseur, c'est probablement que nous ne parlons pas de la même chose...
À moins que... je ne connais pas ton âge mais si tu es d'une génération proche de la mienne et celle de leo, peut-être en as-tu fumé du (trop) fort?
Question : comment peut-elle être métadodécaphonique si elle est atonale et amodale? Et comment définis-tu qu'elle est métadodécaphonique si elle est anotale?
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Re: Le club des noctambules...
Peut-être qu'en posant la question dans un message plus court elle a plus de chance d'être répondue?
Y a t-il un zoizologue ou un ornithologue ou autre connaisseur qui pourrait me dire à quelle espèce appartient ce citoyen québécois?
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Re: Le club des noctambules...
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: Le club des noctambules...
Bin... c'est un peu moins pire que ce que j'avais cru à ta description. Mais c'est pas anotal ça! Les notes sont très précises et distinctes.
Plusieurs passages de cette musique "intello, avant-gardiste et postmoderne" (elle n'est pas postmoderne m'enfin) me rappellent la musique africaine que les intellos qualifient volontiers de primitive... (et que j'aime). Parfois ça ressemble à du pentatonique japonais qui ferait honte aux vrais senseï. Le reste me paraissait moins digeste (je n'aime pas vraiment Schönberg, mëme si, ici, la compo n'est pas de lui). Les hésitations du public à savoir quand applaudir me suggèrent que je ne suis pas le seul à ne pas tout suivre avec facilité.
Concernant le miaou, je ne sais même pas comment m'y rendre...
Désolé...
Plusieurs passages de cette musique "intello, avant-gardiste et postmoderne" (elle n'est pas postmoderne m'enfin) me rappellent la musique africaine que les intellos qualifient volontiers de primitive... (et que j'aime). Parfois ça ressemble à du pentatonique japonais qui ferait honte aux vrais senseï. Le reste me paraissait moins digeste (je n'aime pas vraiment Schönberg, mëme si, ici, la compo n'est pas de lui). Les hésitations du public à savoir quand applaudir me suggèrent que je ne suis pas le seul à ne pas tout suivre avec facilité.
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Désolé...

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- patmos
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Re: Le club des noctambules...
Je ne suis pas zoizologue, mais je sais que ça ressemble bien à une bernache du.........Canada.Anuanua wrote:Peut-être qu'en posant la question dans un message plus court elle a plus de chance d'être répondue?
Y a t-il un zoizologue ou un ornithologue ou autre connaisseur qui pourrait me dire à quelle espèce appartient ce citoyen québécois?

Re: Le club des noctambules...
Effectivement, Patmos! Merci beaucoup. Koko a d'ailleurs trouvé la même réponse dans "Photo animalière".
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Re: Le club des noctambules...
Miaou, miaou, miaou, je n'en dirai pas plusAnuanua wrote:Bin... c'est un peu moins pire que ce que j'avais cru à ta description. Mais c'est pas anotal ça! Les notes sont très précises et distinctes.
Plusieurs passages de cette musique "intello, avant-gardiste et postmoderne" (elle n'est pas postmoderne m'enfin) me rappellent la musique africaine que les intellos qualifient volontiers de primitive... (et que j'aime). Parfois ça ressemble à du pentatonique japonais qui ferait honte aux vrais senseï. Le reste me paraissait moins digeste (je n'aime pas vraiment Schönberg, mëme si, ici, la compo n'est pas de lui). Les hésitations du public à savoir quand applaudir me suggèrent que je ne suis pas le seul à ne pas tout suivre avec facilité.
Concernant le miaou, je ne sais même pas comment m'y rendre...
Désolé...

(En espérant ne pas faire fuire la bernache... le bernache ? Enfin le zozial

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Re: Le club des noctambules...
La bernache. du moins selon cette référence.

De sorte que je n'en n'ai pas compris plusSisyphe wrote:Miaou, miaou, miaou, je n'en dirai pas plus![]()

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Re: Le club des noctambules...
Anuanua wrote: À moins que... je ne connais pas ton âge mais si tu es d'une génération proche de la mienne et celle de leo

Hmm, il n'y a pas que les vieux qui ont fume/fument...peut-être en as-tu fumé du (trop) fort?
Penn ar Bed
The end of the land
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Re: Le club des noctambules...
D'après les photos (jolijolies, soit dit en passant) que tu nous as montrées, il me semble évident que toi, tu n'es pas de la génération Anuanua-leo. Je parle des hippies, quand le pot était pur et non "shooté". Aux quantités qu'on prenait alors, si on faisait de même avec celui qu'on trouve actuellement sur le marché illicite (par opposition au marché légalement autorisé pour fins médicales), nous non plus on ne ferait pas la différence entre "musique" et "amusical", ou entre métadodécaphonique et anotal.
P.S. Y avait aussi le LSD qui pouvait nous faire entendre de la très belle musique et surtout voir de très belles choses alors qu'il n'y avait rien...

P.S. Y avait aussi le LSD qui pouvait nous faire entendre de la très belle musique et surtout voir de très belles choses alors qu'il n'y avait rien...
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