Beaumont wrote: Ca me parait assez réducteur de limiter la différence homme/femme à des aspects physiologiques (...)
C'est une forme de lutte contre la discrimination qui passe par le gommage de toutes les différences, y compris les plus fondamentales.
Cette différence est irréductible, essentielle et source de toute vie.
Le gommage des différences et le communautarisme exacerbé sont deux travers de la société actuelle.
Paradoxal, mais c'est ainsi.
Le mariage homosexuel n'est peut être qu'un désir de conformisme.
Personnellement, je lui trouve un côté parodique.
Il s'agit d'une institution patriarcale : les femmes y abandonnent souvent leur nom pour celui de leur époux, pendant des siècles elles y ont eu moins de droits (assez récent la possibilité d'ouvrir un compte bancaire à son nom, sans l'autorisation du patriarche par exemple). Son rôle était politique : le contrôle et la transmission des biens. On épousait aussi des terres, on restait fidèle à sa classe sociale (je sais, c'est devenu un gros mot, mais j'y tiens). Eventuellement on redorait son blason (le politiquement correct de l'époque), plus franchement 'on fumait ses terres' (je vous laisse apprécier).
On transmettait à l'enfant le nom de son père. Les lois actuelles ont élargi cette possibilité.
Mais que viennent faire ici les homosexuels ?
Ce désir de convoler est-il seulement un besoin de reconnaissance, légitime lui ? A-t-il un sens autre que tout personnel ? L'homosexualité n'est pas une identité, c'est une préférence.
Nos sociétés évoluent, n'y aurait-il pas de nouvelles formules à inventer pour tenir compte de ces mouvements ?
Mariage ou mariage travesti ?
Etre infidèle ou adultère, aimer un mari ou un amant ... le vocabulaire a sans doute influencé mes choix. Mélodie des mots, merveille des réalités.
Le fantôme de la liberté ?
Mais quelles sont les motivations profondes des mariages entre ceux de même sexe ? Et si c'était un combat d'arrière-garde ?