Bien, puisque je crois comprendre qu'il n'y a pas rétroactivité de la loi, je ne suis plus en mesure de retarder plus longtemps la marche triomphale de Stef vers la première marche du podium. Dura lex sed lex
Le texte que j'avais choisi était le premier chapitre de
La traversée du Pont des Arts, roman paru en 1979. Bernard Babelain (c'était lui B.B. !) qui écrit une thèse sur un écrivain allemand en vient à s'intéresser à un compositeur de musique contemporaine, Charles Rivière (C.R. !)...
On n'est pas tout à fait dans le roman régionaliste
stef wrote:La honte, il est dans ma biblio avec son hommage à Li Po !!!
Voilà au moins une preuve qu'il est sorti de son village

(Je parle de Claude Roy !)
Cette énigme aura déjà servi à cela : faire sortir Claude Roy de l'oubli dans lequel il semble être tombé. C'est peut-être son côté "polygraphe" et touche à tout (de talent) , n'ayant suivi aucune mode ni appartenu à aucune école, qui explique qu'il ne soit pas reconnu aujourd'hui à sa juste valeur.
Je ne sais plus si j'ai dit que c'était également un grand critique littéraire (au Nouvel Obs en particulier), auteur entre autres d'un
Stendhal par lui même , d'un
Aragon, de
Défense de la littérature, d'ouvrages sur la poésie chinoise - et critique d'art...
Son autobiographie (en quatre parties) qui nous fait traverser presque tout le XXe siècle est également passionnante.
J'ajouterai un essai :
Les chercheurs de dieux (Délivrez-nous des dieux vivants, des pères du peuple et du besoin de croire), excellent plaidoyer pour l'agnosticisme.
A toi donc Stef de nous remuer les méninges

Il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et qui vous disent : je vous offre des roses. [Victor Hugo]