Ces choses qui nous énervent
Tiens, on dirait bien que c'est une maladie spécifiquement masculine : je présente tous les symptômes de l'achaussettose à un degré critique !
Les chaussettes qui disparaissent partout dans la maison : sous le lit, derrière une porte, sous le lavabo, sur une chaise... et bizarrement toujours en solitaire ! Comment font-eles pour se déplacer dans des endroits si reculés ? Mystère !
Quand je fais ma lessive, j'enfourne dans la machine un nombre pair de chaussettes : quand elles sont sèches et que je les range dans le tiroir, elles sont presque toujours en nombre impair ! Comment font-elles pour défier ainsi les lois de l'arithmétique ? Autre mystère !
(L'autre jour, une exception remarquable s'est produite : ayant récupéré une chaussette orpheline, je l'ai mise à laver avec le reste, et à l'arrivée j'avais un nombre pair de chaussettes ! J'en suis resté pantois !)
Le mois dernier, en me couchant je me suis aperçu que j'avais porté toute la journée une chaussette noire et une autre bleue marine : impossible de découvrir leurs soeurs !
Mes souffrances liées à l'achaussettose se manifestent surtout en hiver : en été les crises sont beaucoup plus espacées du fait que je ne porte pas de chaussettes : je suis en sandales ou en tongs (on voit là le génie asiatique : le port de chaussettes étant rigoureusement incompatible avec celui de tongs, les risques sanitaires sont pratiquement écartés !).
Les chaussettes qui disparaissent partout dans la maison : sous le lit, derrière une porte, sous le lavabo, sur une chaise... et bizarrement toujours en solitaire ! Comment font-eles pour se déplacer dans des endroits si reculés ? Mystère !
Quand je fais ma lessive, j'enfourne dans la machine un nombre pair de chaussettes : quand elles sont sèches et que je les range dans le tiroir, elles sont presque toujours en nombre impair ! Comment font-elles pour défier ainsi les lois de l'arithmétique ? Autre mystère !
(L'autre jour, une exception remarquable s'est produite : ayant récupéré une chaussette orpheline, je l'ai mise à laver avec le reste, et à l'arrivée j'avais un nombre pair de chaussettes ! J'en suis resté pantois !)
Le mois dernier, en me couchant je me suis aperçu que j'avais porté toute la journée une chaussette noire et une autre bleue marine : impossible de découvrir leurs soeurs !
Mes souffrances liées à l'achaussettose se manifestent surtout en hiver : en été les crises sont beaucoup plus espacées du fait que je ne porte pas de chaussettes : je suis en sandales ou en tongs (on voit là le génie asiatique : le port de chaussettes étant rigoureusement incompatible avec celui de tongs, les risques sanitaires sont pratiquement écartés !).
- Sisyphe
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Je souffre du même syndrôme, typiquement masculin, avec une certaine prévalence parmi les célibataires !
Pourtant, ma gestion du linge est tellement organisée qu'elle me paraitrait presque germanique : j'ai un panier de linge sale par température (30, 40, 60 et 90 - je n'ai toujours pas de machine....), je mets presque systématiquement mon linge dans les panniers immédiatement après l'avoir retiré, je replie, range et réapparie les chaussettes immédiatement après chaque lavage, mais rien n'y fait. Je me retrouve toujours avec une chaussette orpheline.
J'ai tout essayé, y compris jeter les chaussettes orphelines propres dans le sale, en me disant que si le sale est toujours impair, tout impair à qui l'on ajoute 1 donne un pair, du moins s'agissant des nombres réels (je ne dis même pas naturels, mais simplement réels). Mais : pour z chaussettes où z n'appartient pas à 2|N, z+1 n'appartient pas non plus à 2|N. J'en conclus que z n'appartient pas à |R.
Bref, la seule mesure prophylactique que j'aie trouvée, c'est d'acheter toujours des chaussettes globalement blanches, ne variant que par la couleur des bandes ou de rares motifs, que personne ne remarquera jamais... Sauf les élèves, bien sûr (
la capacité des élèves à constater des détails insignifiants de votre personne m'étonnera toujours. Ah, s'ils étaient aussi attentifs aux textes...).
Quant aux crétins qui s'obstinent à me dire que porter des chaussettes de sport avec des chaussures de ville est une faute de goût, je réponds que je ne fais que devancer la mode de 2040 (quand je serai devenu dictateur).
Pourtant, ma gestion du linge est tellement organisée qu'elle me paraitrait presque germanique : j'ai un panier de linge sale par température (30, 40, 60 et 90 - je n'ai toujours pas de machine....), je mets presque systématiquement mon linge dans les panniers immédiatement après l'avoir retiré, je replie, range et réapparie les chaussettes immédiatement après chaque lavage, mais rien n'y fait. Je me retrouve toujours avec une chaussette orpheline.
J'ai tout essayé, y compris jeter les chaussettes orphelines propres dans le sale, en me disant que si le sale est toujours impair, tout impair à qui l'on ajoute 1 donne un pair, du moins s'agissant des nombres réels (je ne dis même pas naturels, mais simplement réels). Mais : pour z chaussettes où z n'appartient pas à 2|N, z+1 n'appartient pas non plus à 2|N. J'en conclus que z n'appartient pas à |R.
Bref, la seule mesure prophylactique que j'aie trouvée, c'est d'acheter toujours des chaussettes globalement blanches, ne variant que par la couleur des bandes ou de rares motifs, que personne ne remarquera jamais... Sauf les élèves, bien sûr (

Quant aux crétins qui s'obstinent à me dire que porter des chaussettes de sport avec des chaussures de ville est une faute de goût, je réponds que je ne fais que devancer la mode de 2040 (quand je serai devenu dictateur).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
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Faut que je vous avoue quelque chose, lors d'un lavage récent j'ai perdu non pas une, mais deux chaussettes. Pas de bol, c'était pas les mêmes ! Il faut que je fasse vérifier mon taux de testostérone...
Non, non, on trouve ici des chaussettes-moufles, adaptées aux tongs qui passent entre les 2 premiers orteils. Je n'ai jamais bien compris quel est l'intérêt de porter des chaussettes avec des tongs, surtout en Thaïlande, mais certains le font !LSF wrote: (on voit là le génie asiatique : le port de chaussettes étant rigoureusement incompatible avec celui de tongs, les risques sanitaires sont pratiquement écartés !)
Penn ar Bed
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Faut que je vous avoue quelque chose, lors d'un lavage récent j'ai perdu non pas une, mais deux chaussettes. Pas de bol, c'était pas les mêmes ! Il faut que je fasse vérifier mon taux de testostérone...

La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Pour préserver leurs pieds et leurs mollets des piqûres de moustiques, peut-être ?...Maïwenn wrote:Non, non, on trouve ici des chaussettes-moufles, adaptées aux tongs qui passent entre les 2 premiers orteils. Je n'ai jamais bien compris quel est l'intérêt de porter des chaussettes avec des tongs, surtout en Thaïlande, mais certains le font !

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attends, je vérifie :
ongle de petit doigt super long : non
coloration auburn : non
serre-tête : non
peluche accrochée à mon téléphone : non
rose comme couleur préférée : non
Je crois que j'ai fait le tour, c'est bon, je ne suis pas un homme métrosexuel thaï
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Ma solution chaussettes:
J'ai une vingtaine de paire de chaussettes parfaitement identiques et achetées en même temps au même endroit. Je ne regarde jamais le nombre de chaussettes que je mets dans la machine, et ne compte jamais leur nombre en les sortant. Je fais juste un tas de chaussettes et je pioche dedans chaque matin. En pratique, il faut tout jeter au bout de deux ans et en racheter une vingtaine de paire pour un nouveau cycle.
Je ne sais pas si j'en perds dans la machine, je n'y vois que du feu et la vie continue sans accros.
J'ai une vingtaine de paire de chaussettes parfaitement identiques et achetées en même temps au même endroit. Je ne regarde jamais le nombre de chaussettes que je mets dans la machine, et ne compte jamais leur nombre en les sortant. Je fais juste un tas de chaussettes et je pioche dedans chaque matin. En pratique, il faut tout jeter au bout de deux ans et en racheter une vingtaine de paire pour un nouveau cycle.
Je ne sais pas si j'en perds dans la machine, je n'y vois que du feu et la vie continue sans accros.
Finalement je crois à la théorie du trou noir dans la machine à laver le linge.
Le tambour tournant à une certaine vitesse peut absorber de la matière sans qu'on sache où elle ressorte.
La preuve, j'ai retrouvé un jour dans le tambour de ma machine à laver une chaussette qui n'est pas à moi.
Geache, je t'en ferai une photo, on ne sait jamais...
Le tambour tournant à une certaine vitesse peut absorber de la matière sans qu'on sache où elle ressorte.
La preuve, j'ai retrouvé un jour dans le tambour de ma machine à laver une chaussette qui n'est pas à moi.
Geache, je t'en ferai une photo, on ne sait jamais...