Films pornos... une forme de tromperie ?

[ElieDeLeuze]

Quelle que soit la façon dont les élèves sont confrontés à la sexualité, et je parle des ados, pas des filles de quatre ans avec une mère à la ramasse, il leur faut des adultes pour articuler cela avec des mots et en faire une réalité détachée des images fantasmatiques. Le premier problème, c'est l'absence d'information autentiques sur la sexualité, pas les illustrations. S'y attaquer, c'est la premier priorité. Les parents ne sont pas à l'aise avec ça, c'est pas nouveau, contrairement aux parents qui ne refusent rien à l'enfant roi, ça c'est relativement nouveau. Le reste, comme la gamine à la mère frapadingue, c'est grave mais ce ne sera pas pire avec une bonne éducation sexuelle.

Selon le cas, l'école ne peut pas faire face, je l'admets, mais les intervenants extérieurs et les profs informent les parents et dirigent vers les professionnels. On peut quand-même s'occuper du gros des troupes.

[arkayn]

Ne néglige pas le fait que les enfants sont confrontés à la pornographie de plus en plus tôt.

Regarde même simplement les affiches de Dior ou autres parfumeurs qui font dans le Softcore. L'agression est visuelle dès le plus jeune âge (et en libre accès dans la rue). A l'adolescence, il est déjà trop tard. Le problème doit être traité bien plus tôt.

[ElieDeLeuze]

Certes, mais en primaire, parler de sexe est très différent. J'enseigne dans le secondaire, alors je zappais. Les profs des écoles t'en diront plus...

[leo]

ben, le sujet a un peu évolué, mais pourquoi pas...

dans mon jeune âge, la sexualité, on en parlait pas à la maison, mais alors pas du tout, de plus, on ne posait même pas de questions à ce sujet (on n'avait pas le droit de poser de questions d'ailleurs...)

quand mon père voulait regarder un film un peu "osé" (le terme est même exagéré, quand il y avait un petit bout de sein, c'était déjà trop !) du style Ingmar Bergmann à la tv, on restait dans la chambre, la tv, on y avait souvent pas droit d'ailleurs... (juste Zorro et Aigle Noir en cachette...)

oui, j'ai été éduqué aux magazines "Playboy", "Lui" ( ) etc... je trouve qu'ils étaient bien plus attrayants qu'aujourd'hui, tous sans vulgarirté, je dirais même une certaine qualité de photographie... donc

"la vie parisienne" si certains s'en souviennent que de souvenirs...

aujourd'hui, si j'y repense, je n'ai pas non plus porté l'éducation de mes enfants sur la sexualité... on en a parlé bien sûr, sans tabous, mais sans plus non plus...

les enfants ne sont pas non plus tellement demandeurs, par pudeur ?, manque de confiance, bref, ils préfèrent en parler entre eux, entre copains...

je me demande même ce que nous aurions du (pu) faire de plus...

oui car je ne sais pas !

[svernoux]

les enfants ne sont pas non plus tellement demandeurs, par pudeur ?, manque de confiance, bref, ils préfèrent en parler entre eux, entre copains...

je me demande même ce que nous aurions du (pu) faire de plus...

oui car je ne sais pas !

Moi non plus je n'ai pas envie de parler de sexualité avec mes parents. Peut-être que c'est différent selon les gens, mais j'aurais tendance à penser que les parents ne sont pas nécessairement le bon interlocuteur. C'est pourquoi je serais favorable à une éducation sexuelle à l'école. D'autant plus que souvent (même si pas toujours), l'adolescence est une période de conflit avec les parents, ce qui ne fait pas d'eux les interlocuteurs les plus adaptés. Enfin là, ce n'est que mon avis...