Les capet et agrégations sont effectivement toujours de "génie quelque chose", mais les cours, les spécialités de bac ou les filières de math sup', dans le secondaire, sont appelées "sciences de l'ingénieur" (SI en abrégé), ou éventuellement "sciences et techniques de l'ingénieur".
Si l'appelation "prof de SI" est courante dans les salles des profs et dans les prépas, le développement "professeur de sciences de l'ingénieur" est plus rare mais on le trouve sur google, de la part des intéressés ou parfois des bulletins officiels.

La difficulté, c'est que le système universitaire français a concentré la formation des ingénieur dans les grandes écoles, d'abord (auquel cas on est "professeur à l'Ecole Centrale", sans autre précision, le titre suffit à la gloire), dans les IUT ensuite, par nature spécialisé dans un domaine assez précis, et que dans ce cas il n'est de tradition de se revendiquer (dans les publications par exemple) de la
matière que l'on enseigne, mais seulement du lieu.
On est "professeur de littérature américaine comparée à Paris-IV Panthéon-Sorbonne", parce qu'il y a des milliers d'autres enseignements à Paris IV. Alors qu'on est "professeur à l'IUT de biométrie mécanique de Ploufignac-sur-Oise" sans autre précision, dans la mesure où la seule variation sera de savoir si l'on s'occupe des cours de biométrie mécanique en sols arables ou de biométrie mécanique en sols durs.
Donc, le titre "large" équivalent à engineering professor (ou teacher en l'occurence) ne se trouve que dans le secondaire ou le secondaire post-baccalauréat.