
Petite correction linguistique au passage, puisque vous le demandez :
Nous ne connaissons aucune langue indo-européenne qui a sandhi comme ce du sanscrit
...aucune langue qui
ait (dès que la principale est interrogative ou modalisée, la subordonnée passe au subjonctif : je crois qu'il a -> je ne crois pas qu'il ait, je doute qu'il ait...
comme celui du sanscrit ("ce" n'est pronominal qu'au neutre (cf. espagnol "lo") : ce que je dis, tout ce qu'il dit, pour ce faire). Le sandhi du sanscrit = celui du sanscrit = celui-ci.
Mais on dirait plutôt : "nous ne connaissons aucune langue indo-européenne qui possède des phénomènes de sandhi..."
est proche au sandhi du sanscrit
Qui est proche du sandhi du sanscrit (

mais il n'y a aucune règle en français pour savoir quand l'on doit mettre "de" et quand l'on doit mettre "à").
mais l'origine de la liaison certainement n'est pas la même du sandhi.
n'est pas la même que celle du sandhi
Très intéressant. L'hongrois est vraiement une langue très riche.
Le hongrois ("h aspiré")
vraiment : pas de -e-
c'est que l'accent grave n'est pas utilisé en portugais que pour indiquer cette combinaison particulaire
Contresens, à mon avis. Vous avez voulu dire : "n'est utilisé que pour indiquer cette combinaison".
Il n'est là que pour toi = il est là uniquement pour toi
Il n'est pas là que pour toi = il est là aussi pour les autres.
particul
ière.

L'adjectif "particulaire" ne s'applique qu'aux particules, et il est rare et scientifique (pollution particulaire, filtre particulaire, densité particulaire, etc.)
*
Un exemple très courant de sandhi en français est avec l'article défini; par exemple, le + article = l'article.
En portugais, un exemple intéressant est la combinaison entre la preposition "a" (que signifie "à") et l'article défini féminin (aussi "a"). La combinaison a + a donne "à", qui signifie "à la". Ce qui est intéressant, c'est que l'accent grave n'est pas utilisé en portugais que pour indiquer cette combinaison particulaire. Cet accent n'indique aucun changement de prononciation; c'est simplement pour distinguer la combinaison dans la graphie.
[/quote][/quote][/quote][/quote]
Les phénomènes de phonétique syntactique, de sandhi si vous voulez, sont
particulièrement fréquents avec les prépositions, notamment dans la combinaison préposition + article, et ce dans toutes les langues du monde :
- Espagnol : del
- Italien : sul, sulla, delle, sui
- Allemand : zur, zum, aufs, im, am, ans, ins... Dialectalement ou familièrement, il y en a même encore plus : vom, beim, vorm...
- Ancien français : ès (en+les), sul (sur le), el (en le), ou (en le)
- Etc.

petit article sur le sujet :
http://www.umr7023.cnrs.fr/sites/sfl/IM ... repdet.pdf
Je crois qu'en gallois ancien, il y a même tout un système très complexe de "prépositions conjuguées"....
Là encore, la spécificité du sanscrit, c'est plutôt d'étendre ces phénomènes
au-delà des mots-outils (prépositions, adverbes de phrase, articles, etc.)... Mais que la règle existe ne signifie pas qu'elle soit universellement appliquée : mes élèves par exemple écrivent systématiquement "si il" au lieu de "s'il"... Et globalement, les contractions sont en régression depuis le XVe siècle en français.