D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
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D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Bonjour,
Une curiosité: d'où vient le sandhi externe (sandhi entre deux mots d'une phrase ou en un mot composé) en sanscrit?
Y aurait-il eu sandhi en proto-indo-européen? Nous ne connaissons aucune langue indo-européenne qui a sandhi comme ce du sanscrit (sandhi entre deux mots en une phrase). Dans une certaine mesure, la liaison du français est proche au sandhi du sanscrit, mais l'origine de la liaison certainement n'est pas la même du sandhi.
Nous n'avons trouvé aucun éclairement dans l'internet.
Merci d'avance.
Une curiosité: d'où vient le sandhi externe (sandhi entre deux mots d'une phrase ou en un mot composé) en sanscrit?
Y aurait-il eu sandhi en proto-indo-européen? Nous ne connaissons aucune langue indo-européenne qui a sandhi comme ce du sanscrit (sandhi entre deux mots en une phrase). Dans une certaine mesure, la liaison du français est proche au sandhi du sanscrit, mais l'origine de la liaison certainement n'est pas la même du sandhi.
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Paulo Marcos -- & -- Claudio Marcos
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?

En eux-mêmes, ces phénomènes sont assez naturels... Vous avez cité les liaisons en français, mais elles existent aussi en grec moderne (στην Κύπρο [stiŋ_gipro]). Sur les inscriptions grecques anciennes, on trouve aussi très fréquemment τῶν μελίσσων par exemple qui devient ΤΩΜ ΜΕΛΙΣΣΩΝ).
Autre phénomène (qui fait partie des sandhi) : les apocopes et les aphérèses. Là encore, elles sont plus courantes que ce que l'écriture enregistre... Mais vous savez sans doute que dès le latin classique, les -um et -am finaux ne sont plus prononcés devant voyelle, et sont neutralisés dans la métrique (legendum habuit > legend' habuit), tout comme le sont les voyelles en hiatus, et Lucrèce écrit par exemple "invivast" pour "invita est". Même chose en grec ancien, où le verbe être, comme des dizaines d'autres mots grammaticaux, peut se réduire de chaque côté (ἐστιν, ἐστ', 'στ')... Mais le français parlé, même soutenu, "mange" la moitié des syllabes, pour ne rien dire des e caducs.
Il y a toutefois un cas assez connu qui est celui du vieil-irlandais, où les désinences nominales ne sont marquées que par le sandhi généré sur le mot suivant.
Enfin bref : je ne crois pas qu'en lui-même le phénomène soit à rechercher au niveau indo-européen. C'est un phénomène naturel dans les langues, du moins dans celles qui n'ont pas une structure consonantique très forte (comme c'est le cas des langues sémantiques). Il faudrait surtout savoir dans quelle mesure les grammairiens du sanscrit, qui rappelons-le est une langue artificielle pour l'essentiel, n'ont pas systématisé à l'extrême une simple tendance naturelle.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Vous avez raison. Le sandhi externe est un phénomène naturel et courant qui existe dans toutes les langues. Mais, dans la plupart des langues, le sandhi n'est pas enregistré par l'écriture.
Un exemple en portugais brésilien (avec l'accent du Rio de Janeiro) sont les mots que terminent par "s" (par exemple, "dias" = "jours"); la "s" finale représente [ʃ] devant une consonne ou au bout d'une phrase, et [z] devant une voyelle.
Il y a des exemples intéressantes dans les langues non indo-européennes.
L'inuktitut (langue canadienne) est un exemple très intéressant; malheureusement c'est difficile de trouver informations complètes sur cette langue dans l'internet. En inuktitut, il y a des règles complexes de morphophonologie (morphologie + phonologie), ce qui est très semblable au sandhi.
En arabe (classique au moins), il y a aussi des règles très semblables au sandhi. Un exemple intéressant est la Basmala:
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
bismillaahi r-raHmaani r-raHiim
La phrase sans "sandhi" serait:
bismi allaahi al-raHmaani al-raHiimi
Mais l'article défini ("al") commence par une lettre appelée "hamzatu l-waSl", qui n'est pas prononcée quand suit une voyelle. Et plus: la "l" de l'article défini prend le son de la consonne suivante, si la consonne est dans le groupe de "lettres solaires" (qui inclut la lettre "r"). Donc, "bismi allaahi al-raHmaani al-raHiimi" devient "bismillaahi r-raHmaani r-raHiim" (à noter: le "i" final de "raHiimi" n'est pas prononcé, car c'est au fin de la phrase).
Notre connaissance d'arabe est pauvre, donc merci de corriger d'éventuelles erreurs.
Un exemple en portugais brésilien (avec l'accent du Rio de Janeiro) sont les mots que terminent par "s" (par exemple, "dias" = "jours"); la "s" finale représente [ʃ] devant une consonne ou au bout d'une phrase, et [z] devant une voyelle.
Il y a des exemples intéressantes dans les langues non indo-européennes.
L'inuktitut (langue canadienne) est un exemple très intéressant; malheureusement c'est difficile de trouver informations complètes sur cette langue dans l'internet. En inuktitut, il y a des règles complexes de morphophonologie (morphologie + phonologie), ce qui est très semblable au sandhi.
En arabe (classique au moins), il y a aussi des règles très semblables au sandhi. Un exemple intéressant est la Basmala:
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
bismillaahi r-raHmaani r-raHiim
La phrase sans "sandhi" serait:
bismi allaahi al-raHmaani al-raHiimi
Mais l'article défini ("al") commence par une lettre appelée "hamzatu l-waSl", qui n'est pas prononcée quand suit une voyelle. Et plus: la "l" de l'article défini prend le son de la consonne suivante, si la consonne est dans le groupe de "lettres solaires" (qui inclut la lettre "r"). Donc, "bismi allaahi al-raHmaani al-raHiimi" devient "bismillaahi r-raHmaani r-raHiim" (à noter: le "i" final de "raHiimi" n'est pas prononcé, car c'est au fin de la phrase).
Notre connaissance d'arabe est pauvre, donc merci de corriger d'éventuelles erreurs.
Last edited by pc2 on 03 Mar 2012 13:36, edited 1 time in total.
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
En hongrois il y a dans les groupes de consonnes des règles d'assimilation régressive (allant de la dernière à la première), qui fonctionnent aussi entre mots séparés du même groupe d'accent tonique donc comme un sandhi externe:
- sonorisé/assourdi, comme hideg tél "hiver froid" [gt] > [kt], vesz belőle "il/elle en prend" [sb] > [zb],
- assimilation par sifflante avec allongement, comme [ɟs] > [tːs], [sʃ] > [ʃː],
- palatalisation avec allongement, comme [nj] > [ɲː], [dɟ] > [ɟː],
- nasales assimilées, comme [nb] > [mb], [nk] > [ŋk], [nɲ] > [ɲː],
- longue impossible ailleurs qu'entre voyelles, comme [ltt] > [lt].
-- Olivier
- sonorisé/assourdi, comme hideg tél "hiver froid" [gt] > [kt], vesz belőle "il/elle en prend" [sb] > [zb],
- assimilation par sifflante avec allongement, comme [ɟs] > [tːs], [sʃ] > [ʃː],
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Très intéressant. L'hongrois est vraiement une langue très riche.Olivier wrote:En hongrois il y a dans les groupes de consonnes des règles d'assimilation régressive (allant de la dernière à la première), qui fonctionnent aussi entre mots séparés du même groupe d'accent tonique donc comme un sandhi externe:
- sonorisé/assourdi, comme hideg tél "hiver froid" [gt] > [kt], vesz belőle "il/elle en prend" [sb] > [zb],
- assimilation par sifflante avec allongement, comme [ɟs] > [tːs], [sʃ] > [ʃː],
- palatalisation avec allongement, comme [nj] > [ɲː], [dɟ] > [ɟː],
- nasales assimilées, comme [nb] > [mb], [nk] > [ŋk], [nɲ] > [ɲː],
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En inuktitut, nous pensons qu'il y a les deux (ça dépend du dialecte): assimilation progressive et assimilation régressive. Nous avons trouvé un article très intéressant qui examine quelques aspects de la morphophonologie en inuktitut, dans le lien suivant: http://www.inuktitutcomputing.ca/Techno ... LFT_1.html.
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Intéressant... Mais si je comprends bien, elles sont purement orales, et non pas enregistrées par la graphie (donc comme en grec ou en français, pas comme en sanscrit ?).Olivier wrote:En hongrois il y a dans les groupes de consonnes des règles d'assimilation régressive (allant de la dernière à la première), qui fonctionnent aussi entre mots séparés du même groupe d'accent tonique donc comme un sandhi externe:
- sonorisé/assourdi, comme hideg tél "hiver froid" [gt] > [kt], vesz belőle "il/elle en prend" [sb] > [zb],
- assimilation par sifflante avec allongement, comme [ɟs] > [tːs], [sʃ] > [ʃː],
- palatalisation avec allongement, comme [nj] > [ɲː], [dɟ] > [ɟː],
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-- Olivier
*
J'ai retrouvé un exemple de "sandhi de flexion" en vieil-irlandais (dans La Langue gauloise de P.Y. Lambert. Voici la déclinaison de homme (le vir latin) avec l'article
Nom. in fer
Voc. a fhir +L
Acc. in bfer +N
Gén. ind fhir+L
Dat. -ind fhiur +L
Nom. ind fhir +L
Voc. a fhiru
Acc. inna firu+G
Gén. inna bfer +N
Dat. -naib feraib
+N signifie "nasalisation du début du mot suivant"
+G signifie "gémination du début du mot suivant"
+L signifie "lénition du début du mot suivant
Ce qui n'est pas sans rappeler les mutations du breton, qui sont aussi des phénomènes de sandhi, et que quelqu'un pourrait nous rappeler (une spécialiste de sociolinguistique bretonne par exemple...)
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
[règles d'assimilation des groupes de consonnes hongrois]
: plus précisément, au 19e en Hongrie il y a eu un débat entre partisans d'une orthographe strictement phonétique du genre ad (racine du verbe) "donner" + -ja "il le" = aggya [ɒɟːɒ] "il le donne", et ceux d'une orthographe étymologisante adja qui est celle d'aujourd'hui, ainsi le fait que l'assimilation ne soit pas enregistrée par la graphie n'est qu'un accident de l'histoire.
-- Olivier
Purement orales; mais toute langue est purement orale et l'écriture n'est qu'une conventionSisyphe wrote:Intéressant... Mais si je comprends bien, elles sont purement orales, et non pas enregistrées par la graphie (donc comme en grec ou en français, pas comme en sanscrit ?).

-- Olivier
Se nem kicsi, se nem nagy: Ni trop petit(e), ni trop grand(e):
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Très intéressant, nous ne savions pas qui le sandhi avec le mot suivant pouvait marquer une désinence nominale.Sisyphe wrote:J'ai retrouvé un exemple de "sandhi de flexion" en vieil-irlandais (dans La Langue gauloise de P.Y. Lambert. Voici la déclinaison de homme (le vir latin) avec l'article
Nom. in fer
Voc. a fhir +L
Acc. in bfer +N
Gén. ind fhir+L
Dat. -ind fhiur +L
Nom. ind fhir +L
Voc. a fhiru
Acc. inna firu+G
Gén. inna bfer +N
Dat. -naib feraib
+N signifie "nasalisation du début du mot suivant"
+G signifie "gémination du début du mot suivant"
+L signifie "lénition du début du mot suivant
Un exemple très courant de sandhi en français est avec l'article défini; par exemple, le + article = l'article.
En portugais, un exemple intéressant est la combinaison entre la preposition "a" (que signifie "à") et l'article défini féminin (aussi "a"). La combinaison a + a donne "à", qui signifie "à la". Ce qui est intéressant, c'est que l'accent grave n'est pas utilisé en portugais que pour indiquer cette combinaison particulaire. Cet accent n'indique aucun changement de prononciation; c'est simplement pour distinguer la combinaison dans la graphie.
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?

...aucune langue qui ait (dès que la principale est interrogative ou modalisée, la subordonnée passe au subjonctif : je crois qu'il a -> je ne crois pas qu'il ait, je doute qu'il ait...Nous ne connaissons aucune langue indo-européenne qui a sandhi comme ce du sanscrit
comme celui du sanscrit ("ce" n'est pronominal qu'au neutre (cf. espagnol "lo") : ce que je dis, tout ce qu'il dit, pour ce faire). Le sandhi du sanscrit = celui du sanscrit = celui-ci.
Mais on dirait plutôt : "nous ne connaissons aucune langue indo-européenne qui possède des phénomènes de sandhi..."
Qui est proche du sandhi du sanscrit (est proche au sandhi du sanscrit

n'est pas la même que celle du sandhimais l'origine de la liaison certainement n'est pas la même du sandhi.
Le hongrois ("h aspiré")Très intéressant. L'hongrois est vraiement une langue très riche.
vraiment : pas de -e-
Contresens, à mon avis. Vous avez voulu dire : "n'est utilisé que pour indiquer cette combinaison".c'est que l'accent grave n'est pas utilisé en portugais que pour indiquer cette combinaison particulaire
Il n'est là que pour toi = il est là uniquement pour toi
Il n'est pas là que pour toi = il est là aussi pour les autres.
particulière.

*
[/quote][/quote][/quote][/quote]Un exemple très courant de sandhi en français est avec l'article défini; par exemple, le + article = l'article.
En portugais, un exemple intéressant est la combinaison entre la preposition "a" (que signifie "à") et l'article défini féminin (aussi "a"). La combinaison a + a donne "à", qui signifie "à la". Ce qui est intéressant, c'est que l'accent grave n'est pas utilisé en portugais que pour indiquer cette combinaison particulaire. Cet accent n'indique aucun changement de prononciation; c'est simplement pour distinguer la combinaison dans la graphie.
Les phénomènes de phonétique syntactique, de sandhi si vous voulez, sont particulièrement fréquents avec les prépositions, notamment dans la combinaison préposition + article, et ce dans toutes les langues du monde :
- Espagnol : del
- Italien : sul, sulla, delle, sui
- Allemand : zur, zum, aufs, im, am, ans, ins... Dialectalement ou familièrement, il y en a même encore plus : vom, beim, vorm...
- Ancien français : ès (en+les), sul (sur le), el (en le), ou (en le)
- Etc.

Je crois qu'en gallois ancien, il y a même tout un système très complexe de "prépositions conjuguées"....
Là encore, la spécificité du sanscrit, c'est plutôt d'étendre ces phénomènes au-delà des mots-outils (prépositions, adverbes de phrase, articles, etc.)... Mais que la règle existe ne signifie pas qu'elle soit universellement appliquée : mes élèves par exemple écrivent systématiquement "si il" au lieu de "s'il"... Et globalement, les contractions sont en régression depuis le XVe siècle en français.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
en fait c'est dans toutes les langues celtiques modernes (et même médiévales), mais ça n'a rien de complexe : les prépositions (enfin la plupart de celles qui sont en un mot) fusionnent avec le pronom qui va avec, par exemple en irlandais, pour dire "avec moi", "le+mé" > liom, "le+tú" > leat...Je crois qu'en gallois ancien, il y a même tout un système très complexe de "prépositions conjuguées"....
Le seul problème c'est qu'il faut les apprendre par coeur parce que leurs formes sont pas prévisibles, mais bon, comme on les utilise sans cesse on les apprend vite

Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Merci, les corrections sont très importantes.Sisyphe wrote:Petite correction linguistique au passage, puisque vous le demandez
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Il existe aussi plusieurs possibilités de sandhi tonal avec le troisième ton du chinois, en fonction du ton qui le suit et qui en affecte le contour selon certaines règles dont je ne me souviens plus trop.
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Deux troisièmes tons qui se suivent se transforment en une suite ton deux - ton trois. Il est même des cas où une série de trois ou quatre tons trois se transforment en une alternance de ton deux et trois.aymeric wrote:Il existe aussi plusieurs possibilités de sandhi tonal avec le troisième ton du chinois, en fonction du ton qui le suit et qui en affecte le contour selon certaines règles dont je ne me souviens plus trop.
Le célèbre nǐhǎo (bonjour) en est un bel exemple: 你好 est en théorie ni3hao3, en pratique ni2hao3.
Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Très intéressant. Probablement le sandhi tonal est commun dans la plupart des langues avec ton. Selon Wikipédia (http://en.wikipedia.org/wiki/Tone_sandhi), autres langues qui ont sandhi tonal sont: Cherokee, Hmong et cantonais.ElieDeLeuze wrote:Deux troisièmes tons qui se suivent se transforment en une suite ton deux - ton trois. Il est même des cas où une série de trois ou quatre tons trois se transforment en une alternance de ton deux et trois.aymeric wrote:Il existe aussi plusieurs possibilités de sandhi tonal avec le troisième ton du chinois, en fonction du ton qui le suit et qui en affecte le contour selon certaines règles dont je ne me souviens plus trop.
Le célèbre nǐhǎo (bonjour) en est un bel exemple: 你好 est en théorie ni3hao3, en pratique ni2hao3.
Y a-t-il des autres genres de sandhi?
Last edited by pc2 on 17 Mar 2012 01:29, edited 1 time in total.
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Re: D'où vient le sandhi externe en sanscrit?
Je ne pense pas qu'il existe de sandhi non-tonal en mandarin "standard". Il y en a sûrement au niveau des dialectes ou d'une prononciation plus relâchée du 'putonghua', mais ils ne se reflètent évidemment pas à l'écrit.