ace wrote:en Allemand peut -etre...
Non plus : Berg signifie montagne dans toutes les langues germaniques. Mais ce qui est sans doute exact, c'est que ces noms de familles désignait tout simplement de quel mont ou de quel val la famille était originaire.
J'avais déjà évoqué dans un autre post (
viewtopic.php?t=4508&start=0&sid=c6772a ... 39937431f4 ) l'extrême complexité des noms en portugais. Miguel pourrait l'expliquer mieux que moi.
Car0line avait rappelé aussi qu'en grec moderne, le nom de l'épouse est celui du mari, mais au génitif ! La femme de M. Papadopoulos est Mme Papadopoulou, car elle "appartient" à M. Padapopoulos

Je ne sais pas ce qu'il se passent pour les enfants nés de couples non mariés, mais je ne pense qu'il doive y en avoir encore beaucoup en Grèce.
Les Romains possédaient trois noms :
un "praenomen" tiré d'une liste très étroite (à peine 20 prénoms : Marius, Manlius, Gnaeus, Caius, etc.).
un "nomen", nom de famille, mais partagé par un nombre considérable de personnes car remontant pratiquemment à la fondation de Rome.
un "cognomen", surnom. Celui-ci pouvait être dû à un détail personnel (César, par exemple, est peut-être né par césarienne), mais il pouvait être aussi hérité, non des parents directement mais d'un ancêtre glorieux. Le premier "Cicéron" de la famille de Cicéron avait un nez en forme de pois-chiche (cicer), et il s'était rendu célèbre pour je ne sais quelle raison. Donc, redonner ce surnom à un enfant, c'était rappeler la "noblesse" de la famille.
Donc : le prénom est personnel mais très limité (parfois aussi, on prénommait les enfants selon l'ordre d'arrivé, à partir du sixième : sextus (le sixième), septimus, octavius, etc.).
Le nom est hérité, toujours par le père évidemment - mais l'adoption était fréquente à Rome.
Le dernier peut ou non être hérité.
Parfois ils en ajoutaient un quatrième. Les filles, elles, étaient uniquement nommées selon le nom gentilice, mais au féminin : TOUTES les filles, soeur et parentes de Jules César s'appellent Julia. Pour les différencier, on utilisait aussi l'ordre d'arrivé, dès la troisième : Tertia, Quincta, etc. Mais elles adoptaient le nom gentilice de leur époux après le mariage.

Si je puis me permettre : la pratique des doubles noms est en train de se répandre en France, à cause de l'augmentation des divorces et/ou de la baisse des mariages, sans parler de la possibilité évoquée par Enzo d'ajouter le nom de la mère. Je porte moi-même (devant l'Etat-Civil) un double nom, pour une raison plus complexe encore et qui remonte à mes grand-mères. Et franchement, c'est pas pratique du tout

!
Il m'est déjà arrivé d'être inscrit deux fois, ou une fois mais sous le moins usuel (qui en plus est très commun, genre Dupont), ou encore sous un nom monstrueux fait du premier et des cinq premières lettres du second tout attaché parce que les vieilles bases de données de l'administration (encore en mode texte !) ne peuvent entrer plus de 12 caractères.
Faudrait légiférer un peu là-dedans, mais c'est une discussion hors-sujet.