Tu peux acheter le magazine
"l'Ecologiste"(the Ecologist in english version) d'oct-nov-déc 2004 il est encore en kiosque et tu trouveras plein d'info sur l'agriculture Bio en Europe, Amérique du Nord et du Sud, Asie, Afrique... le nombre d'hectare, d'exploitants, les productions...
ou ya ce site aussi:
equiterre
agriculture Bio au Bangladesh
un autre siteou tu pourra avoir d'autre infos (tu connais peut être déjà)
sinon voilà une partie d'un rapport que j'avais réalisé: (ya un peu de tout tu feras le tri) suite à des rencontre avec des paysans lors du FSM en janv 2004
I débat sur l’agriculture et le développement durable :
Définition : L’agriculture durable est une agriculture qui respecte l’environnement.
D’après l’OMC (Organisation Mondial du Commerce) il faut réguler les flux et les prix.
Mais l’UE possède la souveraineté alimentaire et pas les pays du Sud. > D’où les problèmes Nord/sud sur les prix et la protection des marchés.
Témoignage :
OSWALD QUINTAL de Leisat network South India (Membre d’Emmaüs International):
Il fait partit d’une association qui favorise les semences traditionnels et qui refuse les engrais chimiques. Et propose des plantes cultivées alternative aux plantes qui consomment beaucoup d’eau (comme le coton en Andhra Pradesh, au sud de l’Inde)
Les paysans en Inde représentent les 2/5 de la population, les commerçants vulgarisent les moyens de productions pour faire baisser les coût de revient et augmenter les marges.
50 % de leurs revenu servent pour acheter les semences (dont 30 % vont au multinational et 30 % au vendeur de pesticides).
Si le coton représente 5 % de l’agriculture indienne, sa culture représente 50 % de la consommation de pesticides du pays. D’ailleurs a cause des pesticides et autre produits chimiques 40% des terres agricole du sous-continent sont ruinées et ne sont plus cultivable, rentablement, que grâce aux engrais et pesticides (ce qui enfonce les paysans dans la misère et le surendettement).
Du fait de la grande consommation d’eau pour l’irrigation, les nappes phréatiques (qui sont de plus plus pollué) sont passées d’une moyenne de 15 m de profondeur à 40m ! (donc il faut construire les puits de puits de plus en plus bas > ça coûte plus cher > endettement).
Autres exemple d’agriculture dans des pays pauvres :
Au Bangladesh :
80 % du budget du pays (un des plus pauvre du monde) vient de l’aide de pays riches. Pour les paysans, qui cultivent les quelques terres qui ne sont pas dévasté par les inondations et les cyclones, ils doivent survivrent avec leurs maigres récoltes. Mais si ils utilisent des engrais et d’autres produits phytosanitaire, ils ce pénalisent, car les pays riches (ou les gens qui sont moins pauvres) ne vont acheter que leurs produits qui ne sont pas cultivés avec des pesticide = comme pour le Bio (ou autres). Donc pour résumer :
Les bons fruits et légumes > pour les pays riches.
Et les mauvais produits (qui rendent malades à long termes) > pour les agriculteurs locaux.
Au Rajasthan (état au Nord-ouest de l’Inde) :
80% de paysans (principalement élevage de bétail), dans l’un des états les plus pauvres (le plus désertiques aussi) de l’Inde, il y a peu de marché pour que les éleveurs et les agriculteurs puissent développer leurs activités. Pendant quelques années il y eu des mauvaise moussons et donc les agriculteurs locaux ont souffert de la sécheresse et ont du vendre pour la plus part leurs quelques vaches et s’endetter. Mais l’année ou il a eu une bonne mousson les prix du lait on chuté vu que qu’il y a eu une forte arrivé de lait sur le marché mais peut de gens pouvaient l’acheter, ce qui était l’inverse durant les années de sécheresse ou le lait était très cher car plus rare. Finalement c’est toujours le même problème : c’est les paysans qui avaient le plus de vaches qui ont pu acheter ceux des paysans les plus pauvres, et donc se faire de l’argent lorsque le cours du lait était cher. La solution serait de diversifier l’agriculture locale pour que si un secteur est touché les autres revenus compenseraient la perte de salaires.
Vietnam :
La principale production agricole du pays est le riz de printemps. Après la réforme économique des années 80 et la croissance rapide que cela a amenée, le Vietnam est devenu le 2ème exportateur de riz (après la Thaïlande), de café (derrière le brésil), de noix de cajous (derrière l’Inde) et de caoutchouc. Et le premier exportateur de poire. Mais toutes ces exportations ont surtout profité au gouvernement, les petits paysans de bases n’ont pas vu leurs conditions de vies changées. Et on assiste même à un retour à l’agriculture familial plutôt qu’à une agriculture de marché.
Mais l’exportation n’a pas que du bon : cela mène à une politique colonial (de servitude vers les pays qui peuvent acheter) en plus cela amène un fort exode rural et les paysans qui vont en ville ne trouve que rarement du travail car ils sont peu qualifié.
Donc il y a une augmentation de la productivité mais sans l’augmentation de salaire qui doit aller avec. Le développement du marché intérieur = clé du développement donc la solution serait de favoriser l’économie solidaire.
Brésil :
Exemple d’une coopérative local dans le sud du Brésil (près de Porto Alegre).
Après la mécanisation, l’industrialisation et le développement de la commercialisation, les agriculteurs locaux se sont regroupés pour créer une nouvelle voie pour changer l’évolution actuelle. Par exemple la culture du soja est bien pour les gros exploitants qui peuvent trouver les marchés pour l’exporter, mais les petits exploitants eux y perdent car ils se font prendre les parts de marché par les gros. Ils préfèrent ce mettre en coopérative pour reconquérir une production familiale diversifié, et la transformation des produit se fait localement pour assurer, en priorité, un approvisionnement et une consommation locale. Les ONG locale travaillent beaucoup pour développer l’agro écologie et le développement local. Ils œuvrent avec la population locale pour une autre forme d’agriculture que la monoculture. Ils ont beaucoup de succès pour produirent leur propre semences, leurs compostes qui limites les intrants nuisibles. On peut résumer leurs travail par : le renforcement de la solidarité paysanne et diversifier l’agriculture.
Afrique, Sénégal :
Les gouvernements ont favorisé les cultures de rendements, cela à entraîné une forte érosion et les intrants. L’hégémonie d’une seule semence sur les autres à perturbé l’écosystème et fais disparaître d’autre sources de revenu, et augmente les risque sanitaire en cas de maladies. Au Sénégal les cultures se faisaient prés d’une rivière, mais la construction d’un barrage a empêché la venue de crues qui favorisaient l’apport de limon et d’engrais naturel. En plus maintenant les agriculteurs locaux doivent irriguer leurs champs et doivent pomper l’eau plus profondément (la baisse du débit de la rivière suite au barrage, a aussi fait baisser le niveau de la nappe fluviale).Ils ont du donc s’endette et se mettre à l’agriculture intensive avec les inconvénients que cela apporte (intrants, monoculture, déforestation, érosions…).