Toutes les langues sont belles, riches et variées...Nous avons une langue belle, riche et variée, gardons la!
Les jeunes écrivent mal => réformons l'orthographe
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
- Toirdhealbhách
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- Joined: 10 Dec 2004 03:32
oui c'est vrai toutes les langues sont belles!
Moi je pense que l'orthographe était déjà horrible avant (dans le sens où depuis la primaire le nombre de gens qui font des fautes d'orthographe est effarant) mais je me dis que depuis les GSM et les SMS, c'est encore pire car lè mo abréG pr écrir le + dinfo poss ds 1 msg C + facil!
c'est vrai que c'est plus simple surtout que toutes ces nouvelles abbreviations on peut les utiliser POUR PRENDRE DES NOTES lors des cours à l'université ou même à l'école mais dans la vie courante il faut pas exagérer ! Le fait que le français n'est pas une langue facile à écrire en fait justement la réputation! L'anglais peut être une horreur aussi mais personnellement je trouve que ça va encore, car la grammaire n'est pas aussi complexe qu'en français, mais là n'est pas le débat!
moi, si je fais des fautes de français et bien, c'est depuis mon séjour anglophone. Parfois je donne des tournures anglaises à mes phrases française!
Moi je pense que l'orthographe était déjà horrible avant (dans le sens où depuis la primaire le nombre de gens qui font des fautes d'orthographe est effarant) mais je me dis que depuis les GSM et les SMS, c'est encore pire car lè mo abréG pr écrir le + dinfo poss ds 1 msg C + facil!
c'est vrai que c'est plus simple surtout que toutes ces nouvelles abbreviations on peut les utiliser POUR PRENDRE DES NOTES lors des cours à l'université ou même à l'école mais dans la vie courante il faut pas exagérer ! Le fait que le français n'est pas une langue facile à écrire en fait justement la réputation! L'anglais peut être une horreur aussi mais personnellement je trouve que ça va encore, car la grammaire n'est pas aussi complexe qu'en français, mais là n'est pas le débat!
moi, si je fais des fautes de français et bien, c'est depuis mon séjour anglophone. Parfois je donne des tournures anglaises à mes phrases française!
Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour, la nourriture et le bonheur de vivre. Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même.
Tecumseh, chef shawni
Tecumseh, chef shawni
-
- Guest
Salut tout le monde,
Je tiens à signaler, car je n'en ai pas "entendu parler" en lisant ce sujet, qu'il y a eu une réforme en 1990 du français, mais qu'elle n'est pas plus suivie que celle de 1975... à part peut-être pour les pluriels des noms empruntés...
Mais elle vise plus à la cohésion de la langue et à l'éradication de quelques petites bizarries (ce n'est pas encore la réforme de l'orthographe tant débattue). Comme elle m'a l'air quasiment inconnue du commun des mortels je vous l'ai recopié tel quel (à part quelques aménagements) :
Je tiens à signaler, car je n'en ai pas "entendu parler" en lisant ce sujet, qu'il y a eu une réforme en 1990 du français, mais qu'elle n'est pas plus suivie que celle de 1975... à part peut-être pour les pluriels des noms empruntés...
Mais elle vise plus à la cohésion de la langue et à l'éradication de quelques petites bizarries (ce n'est pas encore la réforme de l'orthographe tant débattue). Comme elle m'a l'air quasiment inconnue du commun des mortels je vous l'ai recopié tel quel (à part quelques aménagements) :
[...]
RÈGLES
1. TRAIT D'UNION
On lie par des traits d'union les numéraux formant un nombre complexe, inférieur ou supérieur à cent.
Exemples : vingt-quatre, quatre-vingt-neuf, cent-deux, deux-cents, cent-trente-deux, deux-cent-soixante-et-onze, sept-cent-mille-trois-cent-vingt-et-un ...
2. SINGULIER ET PLURIEL DES NOMS COMPOSÉS COMPORTANT UN TRAIT D'UNION
Les noms composés d'un verbe et d'un nom suivent la règle des mots simples, et prennent la marque du pluriel seulement quand ils sont au pluriel, cette marque [étant] portée sur le second élément.
Exemples : un pèse-lettre, des pèse-lettres ; un cure-dent, des cure-dents ; un perce-neige, des perce-neiges ; un garde-meuble, des garde-meubles (sans distiguer s'il s'agit d'homme ou de lieu) ; un abat-jour, des abat-jours.
Il en va de même des noms composés d'une préposition et d'un nom.
Exemples : un après-midi, des après-midis ; un après-ski, des après-skis ; un sans-abri, des sans-abris.
Cependant, lorsque l'élément nominal prend une majuscule ou quand il est précédé d'un article singulier, il ne prend pas de marque de pluriel.
Exemples : des prie-Dieu, des trompe-l'oeil, des trompe-la-mort.
3. ACCENT GRAVE
[...]
a) On accentue sur le modèle de semer les futurs et conditionnels les verbes du type céder : je cèderai, je cèderais, j'allègerai, j'altèrerai, je considèrerai, etc.
b) Dans les inversions interrogatives, la première personne du singulier en e suivie du pronom sujet "je" porte un accent grave : aimè-je, puissè-je, etc.
4. ACCENT CIRCONFLEXE
Si l'accent circonflexe placé sur les lettre a, o et e, peut indiquer utilement des distinctions de timbre (mâtin et matin, côte et cote, vôtre et votre, etc.), placés sur i et u il est d'une utilité nettement plus restraintre (voûte et doute par exemple ne se distinguent dans la prononciation que par la première consonne). Dans quelques terminaisons verbes (passé simple etc.) il indique des distinctions morphologiques nécessaires. Sur les autres mots, il ne donne aucune indication, excepté pour de rares distinctions de formes homographes.
En conséquence, on conserve l'accent circonflexe sur a, e et o, mais sur i et sur u il n'est plus obligatoire, excepté dans les cas suivants :
a) Dans la conjugaison, où il marque une terminaison :
au passé simple (première et deuxième personnes du pluriel) : nous suivîmes, nous voulûmes, comme nous aimâmes ; vous suivîtes, vous voulûtes, comme vous aimâtes.
à l'imparfait du subjonctif (troisième personne du singulier) : qu'il suivît, qu'il voulût, comme qu'il aimât.
au plus-que-parfait du subjonctif, aussi nommé parfois impoprement conditionnel passé deuxième forme (troisième personne du singulier) : qu'il eût suivit, qu'il eût voulu, comme qu'il eût aimé.
b) Dans les mots où il apporte une distinction de sens utile : dû, jeûne, les adjectifs mûr et sûr, et le verbe croître (étant donné que sa conjugaison est en partie homographe de celle du verbe croire). L'exception ne concerne pas les dérivés et les composés de ces mots (exemples : sûr, mais sureté ; croître, mais accroitre). Comme c'était déjà le cas pour dû, les adjectifs mûr et sûr ne prennent un accent circonflexe qu'au masculin singulier.
Les personnes qui ont déjà la maîtrise de l'orthographe ancienne pourront, naturellement, ne pas suivre cette nouvelle norme.
Remarques :
- cette mesure entraîne la rectification de certaines anomalies étymologiques, en établissant des régularités. On écrit désormais mu (comme déjà su, tu, vu, lu), plait (comme déjà tait, fait), piqure, surpiqure (comme déjà morsure), traine, traitre, et leurs dérivés (comme déjà gaine, haine, faine), et ambigument, assidument, congrument, continument, crument, dument, goulument, incongrument, indument, nument (comme déjà absolument, éperdument, ingénument, résolument)
- sur ce point comme sur les autres, aucune modification n'est apportée aux noms propres. On garde le circonflexe aussi dans les adjectifs issus de ces noms (exemples : Nîmes, nîmois)
5. VERBES EN -ELER ET -ETER :
L'emploi de e accent grave pour noter le son "e ouvert" dans les verbes en -eler et en -eter est étendu à tous les verbes de ce type.
On conjugue donc, sur le modèle de peler et d'acheter : elle ruissèle, elle ruissèlera, j'époussète, j'étiquète, il époussètera, il étiquètera.
On ne fait exception que pour appeler (et rappeler) et jeter (et les verbes de sa famille) dont les formes sont les mieux stabilisées dans l'usage.
Les noms en -ement dérivés de ces verbes suivent la même orthographe : amoncèlement, bossèlement, chancèlement, cisèlement, cliquètement, craquèlement, cuvèlement, dénivèlement, ensorcèlement, étincèlement, grommèlement, martèlement, morcèlement, musèlement, nivèlement, ruissèlement, volètement.
6. PARTICIPE PASSÉ
Le participe passé de laisser suivi d'un infinif est rendu invariable : il joue en effet devant l'infinitif un rôle d'auxiliaire analogue à celui de faire, qui est toujours invariable dans ce cas (avec l'auxiliaire avoir comme en emploi pronominal).
La participe passé de laisser suivi d'un infinitif est donc invariable dans tous les cas, même quand il est employé avec l'auxiliaire avoir et même quand l'objet est placé avant le verbe.
Exemples : elle s'est laissé mourir, je les ai laissé partir, la maison qu'elle a laissé saccager...
7. SINGULIER ET PLURIEL DES MOTS EMPRUNTÉS
Les noms ou adjectifs d'origine étrangère ont un singulier et un pluriel régulier : un zakouski, des zakouskis ; un ravioli, des raviolis ; un graffiti, des graffitis ; un lazzi, des lazzis ; un confetti, des confettis ; un scénario, des scénarios ; un jazzman, des jazzmans, etc. On choisit comme forme du singulier la forme la plus fréquente, même s'il s'agit d'un pluriel dans l'autre langue.
Ces mots forment régulièrement leur pluriel avec un s non prononcé (exemples : des matchs, des lands, des lieds, des solos, des apparatchiks). Il en est de même pour les noms d'origine latine (exemples : des maximums, des médias). Cette proposition ne s'applique pas aux mots ayant gardé valeur de citation (exemple : des mea culpa).
Cependant, comme il est normal en français, les mots terminés par s, x et z restent invariables (exemples : un boss, des boss ; un kibboutz, des kibboutz ; un box, des box).
Remarque : le pluriel des noms composés étrangers se trouve simplifié par la soudure (exemples : des covergirls, des bluejeans, des ossubucos, des weekends, des hotdogs [voir plus loin pour cette règle])
GRAPHIES PARTICULIÈRES FIXÉES OU MODIFIÉES
Ces listes, restreintes, sont limitatives.
Il s'agit en général de mots dont la graphie est irrégulière ou variable ; on la rectifie, ou bien l'on retient la variante qui permet de créer le splus larges régularités. Certains de ces mots sont déjà donnés par un ou plusieurs dictionnaires usuels avec la graphie indiquée ici : dans ce cas, c'est une harmonisation des dictionnaires qui est proposée.
* MOTS COMPOSÉS
On écrit soudés les noms de la liste suivante, composés sur la base d'un élément verbal généralement suivi d'une forme nominale ou de "tout".
Les mots de cette liste, ainsi que ceux de la liste B [ainsi que ceux de la liste C] ci-après (éléments nominaux ou divers), sont en général des mots anciens dont les composants ne correspondent plus au lexique ou à la syntaxe actuelle (chaussetrappe) ; y figurent aussi des radicaux onomatopéiques ou de formation expressive (piquenique, passepasse), des mots comportant des dérivés (tirebouchonner), certains mots dont le pluriel était difficile (un brisetout, dont le pluriel devient des brisetouts, comme un faitout, des faitouts, déjà usité), et quelques composés sur porte-, dont la série compte plusieurs soudures déjà en usage (portefaix, portefeuille, etc.). Il était exclu de modifier d'un coup plusieurs milliers de mots composés, l'usage pourra le faire progressivement.
LISTE A
arrachepied (d')
boutentrain
brisetout
chaussetrappe
clochepied (à)
coupecoupe
couvrepied
crochepied
croquemadame
croquemitaine
croquemonsieur
croquemort
croquenote
faitout
fourretout
mangetout
mêletout
passepartout
passepasse
piquenique
porteclé
portecrayon
portemine
portemonnaie
portevoix
poucepied
poussepousse
risquetout
tapecul
tirebouchon
tirebouchonner
tirefond
tournedos
vanupied
LISTE B
arcboutant
autostop
autostoppeur, euse
bassecontre
bassecontriste
bassecour
bassecourier
basselisse
basselissier
bassetaille
branlebas
chauvesouris
chèvrepied
cinéroman
hautecontre
hautelisse
hautparleur
jeanfoutre
lieudit
millefeuille
millepatte
millepertuis
platebande
potpourri
prudhomme
quotepart
sagefemme
saufconduit
téléfilm
terreplein
vélopousse
véloski
vélotaxi
LISTE C
blabla
bouiboui
coincoin
froufrou
grigri
kifkif
mélimélo
pêlemêle
pingpong
prêchiprêcha
tamtam
tohubohu
traintrain
troutrou
tsétsé
* TRÉMA
Dans les mots suivants, on place le tréma sur la voyelle qui doit être prononcée :
aigüe (et dérivés, comme suraigüe etc)
ambigüe
cigüe
contigüe
exigüe
ambigüité
contigüité
exigüité
Ces mots appliquant ainsi la règle générale : le tréma indique qu'une lettre (u) doit être prononcée (comme voyelle ou comme semi-voyelle) séparément de la lettre précédente (g).
Le même usage du tréma s'applique aux mots suivants où une suite -gu- ou -geu- conduit à des prononciations défectueuses (il argue prononcé comme il nargue). On écrit donc : il argüe (et toute la conjugaison du verbe argüer) ; gageüre, mangeüre, rongeüre, vergeüre.
* ACCENTS
On munit d'un accent les mots de la liste suivante où il avait été omis, ou dont la prononcation a changé.
LISTE D
asséner
bélitre
bésicles
démiurge
gélinotte
québécois
recéler
recépage
recépée
recéper
réclusionnaire
réfréner
sèneçon
sénéscence
sénestre
L'accent est modifié sur les mots de la liste suivante qui avaient échappé à la régularisation entreprise par l'Académie Française aux XVIIIe et XIXe siècles, et qui se confrontent ainsi à la règle générale d'accentuation.
LISTE E
abrègement
affèterie
allègement
asssèchement
cèleri
complètement (nom)
crèmerie
crèteler
crènage
crèneler
crènelure
empiètement
évènement
fèverole
hébètement
règlementaire(ment)
règlementation
règlementer
sècheresse
sècherie
sènevé
vènerie
* MOTS COMPOSÉS EMPRUNTÉS
On écrit soudés les mots de la liste suivante, composés d'origine latine ou étrangère, bien implantés dans l'usage et qui n'ont pas valeur de citation.
LISTE F
(mots d'origine latine, employés comme noms)
apriori
exlibris
exvoto
statuquo
vadémécum
(mots d'origine étrangère)
baseball
basketball
blackout
bluejean
chichekébab
chowchow
covergirl
cowboy
fairplay
globetrotteur
handball
harakiri
hotdog
lockout
majong
motocross
ossobuco
pipeline
sidecar
striptease
volleyball
weekend
* ACCENTUATION DES MOTS EMPRUNTÉS
On munit d'accents les mots de la liste suivante, empruntés à la langue latin ou à d'autres langues, lorsqu'ils n'ont pas valeur de citation.
LISTE G
(mots d'origine latine)
artéfact
critérium
déléatur
délirium trémens
désidérata
duodénum
exéat
éxéquatur
facsimilé
jéjunum
linoléum
média
mémento
mémorendum
placébo
proscénium
référendum
satisfécit
sénior
sérapéum
spéculum
tépidarium
vadémécum
vélarium
vélulm
véto
(mots empruntés à d'autres langues)
allégretto
allégro
braséro
candéla
chébec
chéchia
cicérone
condottière
décrescendo
diésel
édelweiss
imprésario
kakémono
méhalla
pédigrée
pérestroïka
péséta
péso
piéta
révolver
séquoia
sombréro
téocalli
trémolo
zarzuéla
* ANOMALIES
Des rectifications proposées par l'Académie (en 1975) sont reprises, et sont complétées par quelques modifications de même type.
LISTE H
absout
appâts
assoir, rassoir, sursoir
bizut
bonhommie
boursoufflement, boursouffler, boursoufflure
cahutte
charriot
chaussetrappe
combattif, combattivité
cuisseau
déciller
dissout
douçâtre
embattre
exéma (et ses dérivés)
guilde
homéo-
imbécilité
innommé
levreau
nénufar
ognon
pagaille
persifflage, persiffler, persiffleur
ponch (boisson)
prudhommal, prudhommie
relai
saccarine (et ses dérivés)
sconse (au lieu de skunks)
sorgo
sottie
tocade
ventail
On écrit en -iller les noms suivants anciennement en -illier, où le i qui suit la consonne ne s'entends pas (comme pouiller, volailler) : joailler, ouillère, quincailler, serpillère.
On écrit avec un seul (comme bestiole, camisole, profiterole, etc) les noms suivants : barcarole, corole, fumerole, girole, grole, guibole, mariole, et les mots moins fréquents : bouterole, lignerole, muserole, rousserole, tavaïole, trole. Cette terminaison se trouve ainsi régularisée, à l'exception de folle, molle et de colle et de ses composés.
Le e muet n'est pas suivi d'une consonne double dans les mots suivants, qui rentrent ainsi dans les altrernances régulières (exemples : lunette, lunetier, comme noisette, noisetier ; prunelle, prunelier, comme chamelle, chamelier, etc) : interpeler, dentelière, lunetier, prunelier.
[...]