Les clichés sur les espagnols
-
- Membre / Member
- Posts: 3222
- Joined: 30 May 2004 22:54
ben qd je parlais du flamenco, du olé, etc. c'étaient plutôt les clichés positifs, le genre de trucs qui attirent, de même qu'Ibiza et compagnie (encore que je n'adhère pas à ce type d'attirance)
l'Espagne reste le pays du soleil par excellence pour les Français, le pays tout rouge et jaune, un peu fou-délirant, très fêtard, un peu bordélique comme on aime, le bon vivant, le languedocien de l'autre côté de la frontière, quoi. (la campagne publicitaire du début des années 90 par le ministère du tourisme espagnol y est p-e pour qqch)
l'Espagne reste le pays du soleil par excellence pour les Français, le pays tout rouge et jaune, un peu fou-délirant, très fêtard, un peu bordélique comme on aime, le bon vivant, le languedocien de l'autre côté de la frontière, quoi. (la campagne publicitaire du début des années 90 par le ministère du tourisme espagnol y est p-e pour qqch)
Pour un homme qui veut emmener sa copine en Espagne, peut-être pas, mais pour la copine en question, ça peut être un argument touristiquesvernoux wrote:Ben, je trouve pas ça tellement positif, kokoyaya...

Oui, c'est vraiMais il me semble qu'un cliché, par définition, n'est jamais vraiment positif...

-
- Membre / Member
- Posts: 3222
- Joined: 30 May 2004 22:54
-
- Membre / Member
- Posts: 3222
- Joined: 30 May 2004 22:54
là je ne suis pas d'accord.kokoyaya wrote:Oui, c'est vraiMais il me semble qu'un cliché, par définition, n'est jamais vraiment positif...
le cliché de l'italien yeux vert mèche sur le front qui te drague, c'est très positif qd même. j'appelle qd même ca un cliché. un cliché c'est une carte postale, quoi. belle ou pas belle, mais carte postale.
On dit "avoir un cheveu sur la soupe" pour dire "avoir un cheveu sur la langue" en finnois. Je cherche plus à comprendre, c'est pas le seul truc tordu... Par exemple, pour eux "avoir une chaussette noire", c'est être jaloux.Latinus wrote:bha, doit y'avoir comme un cheveu sur la langue du coup... non ?kokoyaya wrote:Et qu'est-ce donc censé vouloir dire ?didine wrote:Les Finlandais diraient que ls Espagnols ont un cheveu sur la soupe.


Dans le même style... J'aurais décris de manière "cliché" les Espagnoles comme étant divinement brune aux yeux sombres, ayant une voix si douce quand elles murmurent à mon oreille : "Felipe, te quiero" et portant bien entendu une magnifique robe de flamenco...kokoyaya wrote:L'Espagne est remplie de bellâtres bronzés qui font craquer tout ce qui porte une jupe ?MOHICAN wrote:Bien, et alors dites-moi un cliché positif!![]()







Flamy
Les Finnois ne se moqueraient-ils pas de toutes les langues?? Qu'est ce qu'ils disent sur le français?didine wrote:Pour en revenir aux Espagnols, eh bien les Finlandais aiment bien se foutre un peu de leur gueule pour les "s" comme dans la terminaison "-cion".

Au passage, j'ai parlé avec ma prof de suédois (celle que tu ne connais pas) de la réputation du suédois en Finlande, je lui ai raconté ce que tu nous avais raconté et elle a dis texto: "le finnois? Pff, c'est une langue de bûcherons!"

Flam'
-
- Guest
carrement d'accord avedc toi^^flamenco wrote:Dans le même style... J'aurais décris de manière "cliché" les Espagnoles comme étant divinement brune aux yeux sombres, ayant une voix si douce quand elles murmurent à mon oreille : "Felipe, te quiero" et portant bien entendu une magnifique robe de flamenco...
Sinon chez moi l'Espagnol est un "concurrent" de la drague. Ils sont fainéants, fétards, boivent beaucoup, exentriques, fiers et jouent bien au foot^^
Pour les Marseillais l'Espagne.. c'est trop bon en fait rien de tres négatif en somme (enfin moins que pour les Portugais^^)
- Sisyphe
- Freelang co-moderator
- Posts: 10959
- Joined: 08 Jan 2004 19:14
- Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico
D'abord un point commun entre Espagnols et Portugais : toutes les bonnes-à-tout-faire et femmes de ménages sont soit espagnoles soit portugaises (... mais les portugaises sont plus plus soigneuses, aurait dit la patronne de ma grand-mère, qui quoique française était bonnes-à-tout-faire)...
... Certaines bourgeoises doivent penser que la réciproque est vraie : toutes les espagnoles et les portugaises sont donc des bonnes-à-tout-faire. Au moins in potentia.
Cliché qui repose toutefois sur une certaine vérité historique : à leur arrivée, les émigrants ibériques ont occupé comme il est de rigueur les postes les plus bas : manoeuvre et maçon pour les hommes, femme
de ménage pour les femmes. Ensuite ça été les maghrébins et maintenant c'est les noirs, concurrencés par les asiatiques .
L'Espagne est un pays sous-développé (sauf Ibiza, mais heureusement il n'y a pas d'Espagnols). L'eau du robinet transporte la malaria ou presque.
L'Espagne est toute entière faite de plages et de mer.
Les Espagnols sont dragueurs, et par ailleurs velus.
Les Espagnols sont supercatholiques. Toutes les femmes, en particulier, sont des bigotes. Les hommes éprouvent de temps à autre le besoin masochiste de se vêtir en fantôme, de s'enchaîner les pieds et de déambuler en se flagellant...
... C'est évidemment un pays très conservateur, et les jeunes filles restent encore vierge jusqu'au mariage. Non sans avoir préparé auparavant leur dot.
Quand elles ne portent pas des tenues de FLAMENCO ( car ne le répétez pas : la nuit, il se fait travelo et zone dans les rues mal famées de Lilles... J'ai rien dit, je m'en vais
) les Espagnoles portent de long robes, avec un châle sur les épaules et une mantille au-dessus de la tête.
Les hommes portent de drôles d'habit chamarrés avec un chignon derrière la tête.
Dans les films espagnols, il y a obligatoirement : une lesbienne qui couche avec un homosexuel qui est amoureux d'un travesti que convoîte un transexuel, lequel a fait un enfant à la lesbienne avant qu'elle ne se travestisse et ne se mettent ménage avec une transexuelle lesbienne qui autrefois était curé, et qui couchait avec la bonne soeur, aujourd'hui dans le coma, et qui vit chez l'homosexuel à qui il a fait un enfant.
... Plus Victoria Abril toute nue.
Les Espagnols bouffent de la paella, des omelettes et des chorizos à tous les repas. Mais ils n'ont pas beaucoup de chance pour leur boisson, car l'eau n'est pas potable, et leurs vins sont dégueulasses (forcément : les vins français sont les meilleurs).
Les Espagnols ne sont pas très doués pour les langues, surtout à Ibiza. Pire : leurs vaches parlent vraiment très mal le français. Tous les mots espagnols se terminent en -os, -as ou -en.
Les Espagnols ont toujours eu l'habitude stupide de résister comme des chiens lorsqu'on tente pacifiquement de les envahir avec une armée. Cela dit, comme on ne les envahit qu'une fois par millénaire (les deux derniers étant Napoléon au 19e siècle et Charlemagne au 8e siècle), ça n'est pas très grave. Pas comme les Allemands qui nous envahissent tous les trente ans, ou les Anglais qui passent leur temps à nous foutre la pâté (autrefois sur les mers, aujourd'hui au rugby).
Les reines de France sont parfois espagnoles, et c'est pourquoi on les appelle autrichiennes. Par contre, quand elles sont autrichiennes, on ne les appelle pas espagnoles, mais ces dernières, généralement, finissent mal.
...
Des clichés positifs ? J'ai du mal à en trouver. Ou plus exactement, pour moi, ils sont négatifs : la plage, la fête, les belles gonzesses, Ibiza...
...
Ajoutez "la musique sud-américaine", et vous trouverez les arguments "publicitaires" plus ou moins officiellement présentés pour l'espagnol comme LV2 au collège ou comme LV3 au lycée. Raison pour laquelle non seulement je ne l'ai pas pris, mais que je l'ai même sans doute un peu méprisé - on est tous victimes des clichés d'une manière ou d'une autre ; et je le regrette aujourd'hui.
J'aurais certainement plus aimé l'espagnol et l'Espagne si on m'avait parlé plus tôt d'Almodovar, de Julio Medem et de la Movida en générale, du chef d'orchestre Jesus Lopez Cobez, etc. Le cliché "movida/Almodovar" dont je parle au-dessus est déjà un cliché plus "positif" et plus "intello".
Je pense que de tous nos voisins, les Espagnols sont les avant-derniers dans une échelle de "clichés négatifs" décroissante : les Anglais et les Allemands sont les plus caricaturés ( "pédés" [<-
quatre paires de guillemet, mode super-cliché] "bouffeurs de choses immangeables" pour les premiers, "grosses brutes plus ou moins nazies" pour les seconds). Viennent ensuite les pauvres Belges (très très bêtes et mangeur de frites à tous les repas, mais pas hostiles). Puis les Espagnols et enfin les Italiens, les plus aimés de tous ("super-dragueurs, un peu feignants, bref méditerranéens, mais bien sympathiques et leur bouffe est délicieuse et leurs femmes sublimes, et puis y'a des palais partout"). les Suisse ? Je sais pas trop. Au même niveau que les Espagnols je dirais .
Le cliché "Ibiza" (plages, soleil, mecs velus, belles nana, paella et arrière-pays sous-développé façon tiers-monde) a la vie dure, mais je pense qu'il est en train de diminuer - je suis sûr d'avoir entendu au moins une fois dans le métro "on est allé en vacance en Espagne, c'est devenu très moderne, ils vivent presque comme nous".
J'ai parlé des films d'Almodovar (et des autres films "post-movida"), à un niveau plus populaire, il y a les romans de Pepe Carvallo, gros succès de librairie, dont les adaptations passent sur Arte. Et à un niveau plus populaire encore, il y a le feuilleton "un, dos, tres" (et quelques autres sur les chaînes du cable qui vont bientôt passer sur l'hertzien), très populaire chez un public "jeunes adolescentes un peu nunuches ", et qui continue un peu le cliché "mecs virils femmes canons", mais en beaucoup plus moderne.
Un jour ma mère, ancienne soixante-huitarde-gauche-années-70 etc. m'a dit "c'est un feuilleton vraiment nul, mais quand je le regarde, je me rends compte que Franco est vraiment, vraiment mort"...
... Il faut dire que l'Espagne de Zapatero, sa victoire inattendue (et isolée dans une Europe très "bleue"), et ses mesure spectaculaires (parité au gouvernement, mariage gay, etc.) fascinent littéralement les militants de gauche en France, jusqu'a l'illumination (Bernadette Soubiroux devant la Sainte Vierge à Lourdes, en gros
). A la fois parce qu'elle rallume un souvenir mythique à gauche, celui de la Guerre d'Espagne (pas une manifestation de premier mai - et j'en ai fait quelques unes - sans chants de la guerre d'Espagne), et parce qu'à l'inverse ces mesures spectaculaires prennent à contre-pied le cliché "pays super-catho super-réac".
Il y a quelques temps (quelques mois), j'entendais une chroniqueuse de France Inter, en parlant d'ailleurs d'un festival espagnol de cinéma (on commence à en parler sans déférence, comme on parlerait des Césars), dire en gros "l'Espagne est aujourd'hui ce qu'était l'Italie dans les années 60. Tout ce qu'il y a d'avant-garde politique, artistique ou semi-artistique (le design, la télévision, les chanteurs populaires) et intellectuelle en Europe vient d'Espagne".
Cliché pour cliché, c'est un peu mon propre point de vue.
... Certaines bourgeoises doivent penser que la réciproque est vraie : toutes les espagnoles et les portugaises sont donc des bonnes-à-tout-faire. Au moins in potentia.
Cliché qui repose toutefois sur une certaine vérité historique : à leur arrivée, les émigrants ibériques ont occupé comme il est de rigueur les postes les plus bas : manoeuvre et maçon pour les hommes, femme
de ménage pour les femmes. Ensuite ça été les maghrébins et maintenant c'est les noirs, concurrencés par les asiatiques .
L'Espagne est un pays sous-développé (sauf Ibiza, mais heureusement il n'y a pas d'Espagnols). L'eau du robinet transporte la malaria ou presque.
L'Espagne est toute entière faite de plages et de mer.
Les Espagnols sont dragueurs, et par ailleurs velus.
Les Espagnols sont supercatholiques. Toutes les femmes, en particulier, sont des bigotes. Les hommes éprouvent de temps à autre le besoin masochiste de se vêtir en fantôme, de s'enchaîner les pieds et de déambuler en se flagellant...
... C'est évidemment un pays très conservateur, et les jeunes filles restent encore vierge jusqu'au mariage. Non sans avoir préparé auparavant leur dot.
Quand elles ne portent pas des tenues de FLAMENCO ( car ne le répétez pas : la nuit, il se fait travelo et zone dans les rues mal famées de Lilles... J'ai rien dit, je m'en vais

Les hommes portent de drôles d'habit chamarrés avec un chignon derrière la tête.
Dans les films espagnols, il y a obligatoirement : une lesbienne qui couche avec un homosexuel qui est amoureux d'un travesti que convoîte un transexuel, lequel a fait un enfant à la lesbienne avant qu'elle ne se travestisse et ne se mettent ménage avec une transexuelle lesbienne qui autrefois était curé, et qui couchait avec la bonne soeur, aujourd'hui dans le coma, et qui vit chez l'homosexuel à qui il a fait un enfant.
... Plus Victoria Abril toute nue.

Les Espagnols bouffent de la paella, des omelettes et des chorizos à tous les repas. Mais ils n'ont pas beaucoup de chance pour leur boisson, car l'eau n'est pas potable, et leurs vins sont dégueulasses (forcément : les vins français sont les meilleurs).
Les Espagnols ne sont pas très doués pour les langues, surtout à Ibiza. Pire : leurs vaches parlent vraiment très mal le français. Tous les mots espagnols se terminent en -os, -as ou -en.
Les Espagnols ont toujours eu l'habitude stupide de résister comme des chiens lorsqu'on tente pacifiquement de les envahir avec une armée. Cela dit, comme on ne les envahit qu'une fois par millénaire (les deux derniers étant Napoléon au 19e siècle et Charlemagne au 8e siècle), ça n'est pas très grave. Pas comme les Allemands qui nous envahissent tous les trente ans, ou les Anglais qui passent leur temps à nous foutre la pâté (autrefois sur les mers, aujourd'hui au rugby).
Les reines de France sont parfois espagnoles, et c'est pourquoi on les appelle autrichiennes. Par contre, quand elles sont autrichiennes, on ne les appelle pas espagnoles, mais ces dernières, généralement, finissent mal.
...

...

J'aurais certainement plus aimé l'espagnol et l'Espagne si on m'avait parlé plus tôt d'Almodovar, de Julio Medem et de la Movida en générale, du chef d'orchestre Jesus Lopez Cobez, etc. Le cliché "movida/Almodovar" dont je parle au-dessus est déjà un cliché plus "positif" et plus "intello".
Je pense que de tous nos voisins, les Espagnols sont les avant-derniers dans une échelle de "clichés négatifs" décroissante : les Anglais et les Allemands sont les plus caricaturés ( "pédés" [<-

Le cliché "Ibiza" (plages, soleil, mecs velus, belles nana, paella et arrière-pays sous-développé façon tiers-monde) a la vie dure, mais je pense qu'il est en train de diminuer - je suis sûr d'avoir entendu au moins une fois dans le métro "on est allé en vacance en Espagne, c'est devenu très moderne, ils vivent presque comme nous".


J'ai parlé des films d'Almodovar (et des autres films "post-movida"), à un niveau plus populaire, il y a les romans de Pepe Carvallo, gros succès de librairie, dont les adaptations passent sur Arte. Et à un niveau plus populaire encore, il y a le feuilleton "un, dos, tres" (et quelques autres sur les chaînes du cable qui vont bientôt passer sur l'hertzien), très populaire chez un public "jeunes adolescentes un peu nunuches ", et qui continue un peu le cliché "mecs virils femmes canons", mais en beaucoup plus moderne.
Un jour ma mère, ancienne soixante-huitarde-gauche-années-70 etc. m'a dit "c'est un feuilleton vraiment nul, mais quand je le regarde, je me rends compte que Franco est vraiment, vraiment mort"...
... Il faut dire que l'Espagne de Zapatero, sa victoire inattendue (et isolée dans une Europe très "bleue"), et ses mesure spectaculaires (parité au gouvernement, mariage gay, etc.) fascinent littéralement les militants de gauche en France, jusqu'a l'illumination (Bernadette Soubiroux devant la Sainte Vierge à Lourdes, en gros

Il y a quelques temps (quelques mois), j'entendais une chroniqueuse de France Inter, en parlant d'ailleurs d'un festival espagnol de cinéma (on commence à en parler sans déférence, comme on parlerait des Césars), dire en gros "l'Espagne est aujourd'hui ce qu'était l'Italie dans les années 60. Tout ce qu'il y a d'avant-garde politique, artistique ou semi-artistique (le design, la télévision, les chanteurs populaires) et intellectuelle en Europe vient d'Espagne".

Last edited by Sisyphe on 04 May 2005 01:16, edited 1 time in total.
On dirait que tu connais bien l'oeuvre du Buñuel et AlmodovarSisyphe wrote:Dans les films espagnols, il y a obligatoirement : une lesbienne qui couche avec un homosexuel qui est amoureux d'un travesti que convoîte un transexuel, lequel a fait un enfant à la lesbienne avant qu'elle ne se travestisse et ne se mettent ménage avec une transexuelle lesbienne qui autrefois était curé, et qui couchait avec la bonne soeur, aujourd'hui dans le coma, et qui vit chez l'homosexuel à qui il a fait un enfant.

-
- Membre / Member
- Posts: 3222
- Joined: 30 May 2004 22:54
Un petit point pour nuancer. La vérité historique est ici particulièrement biaisée par un certain nombrilisme de l'autochtone : les Français pensent, du coup, que tout Portugais (élargissons, si tu y tiens, à l'Espagnol) est maçon ou gardienne d'immeuble, même dans son propre pays. A se demander comment un système économique et un Etat peut se maintenir s'il n'existe que ce type de profession ...Sisyphe wrote: Cliché qui repose toutefois sur une certaine vérité historique : à leur arrivée, les émigrants ibériques ont occupé comme il est de rigueur les postes les plus bas : manoeuvre et maçon pour les hommes, femme
de ménage pour les femmes. Ensuite ça été les maghrébins et maintenant c'est les noirs, concurrencés par les asiatiques .
