Un peu de légèreté
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- Joined: 30 May 2004 22:54
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L'un des plus beaux moments de cette année 2005 et de ma vie tonton/parrain, c'est arrivé récemment :
j'ouvre la porte, j'entre dans la pièce. mon neveu de 18 mois qui jouait se tourne vers moi, cours vers moi, tend les bras vers le haut et crie "payiiiii", tentative pour prononcer le mot "padrinho", càd "parrain" en portugais.
que faire d'autre que de le prendre dans mes bras ?
difficile d'être plus ému pour ma part ...
j'ouvre la porte, j'entre dans la pièce. mon neveu de 18 mois qui jouait se tourne vers moi, cours vers moi, tend les bras vers le haut et crie "payiiiii", tentative pour prononcer le mot "padrinho", càd "parrain" en portugais.
que faire d'autre que de le prendre dans mes bras ?
difficile d'être plus ému pour ma part ...
Je reviens tout juste du Sénat, ça s'est prolongé car c'était GÉ-ANT! Déjà l'intervenant était ultra intéressant, il lutte contre la peine de mort aux États-Unis, surtout au Texas, depuis plus de 20 ans. Il a toujours la même hargne après tant d'années, on est vraiment pris aux tripes quand il parle.
C'était la première fois en deux ans que je faisais de la consécutive dans une situation réelle où les gens avaient vraiment besoin de moi (contrairement à la fac en cours) et où je n'étais pas jugée et attendue au tournant. C'est très différent de la simultanée, tu n'es pas planqué en cabine donc tu es exposé, observé et en plus tu peux pas t'asseoir sur une jambe comme je fais en cabine ou te gratter le genou quand tu veux. Tu dois commencer ton interprétation dans la seconde qui suit la fin des 5 ou 10 min où le gars parle, avant de recommencer à prendre des notes dès la fin de la consec. On n'est pas habitués nous, on fait une consec de 15 min par cours et basta... C'est donc speed tout le long du truc en réalité. Par contre il y a un vrai sens de la communication qui ressort et qu'on peut oublier en simultanée.
Bien sûr, il reste les "j'aurais pu mieux faire cette partie" ("le mieux est l'ennemi du bien" nous répète-t-on à l'ESIT, c'est pas faux dans le fond), mais ça sera oublié demain. Ah là là, je suis heureuse, j'adore mon boulot! Je suis crevée mais c'est de la fatigue positive, la plus belle qu'on puisse ressentir. Et pour couronner cette belle aprèm, on vient de me confirmer que j'interprète la même personne jeudi soir, ce coup-ci ouvert au public. Plus stressant mais encore plus motivant!
C'était la première fois en deux ans que je faisais de la consécutive dans une situation réelle où les gens avaient vraiment besoin de moi (contrairement à la fac en cours) et où je n'étais pas jugée et attendue au tournant. C'est très différent de la simultanée, tu n'es pas planqué en cabine donc tu es exposé, observé et en plus tu peux pas t'asseoir sur une jambe comme je fais en cabine ou te gratter le genou quand tu veux. Tu dois commencer ton interprétation dans la seconde qui suit la fin des 5 ou 10 min où le gars parle, avant de recommencer à prendre des notes dès la fin de la consec. On n'est pas habitués nous, on fait une consec de 15 min par cours et basta... C'est donc speed tout le long du truc en réalité. Par contre il y a un vrai sens de la communication qui ressort et qu'on peut oublier en simultanée.
Bien sûr, il reste les "j'aurais pu mieux faire cette partie" ("le mieux est l'ennemi du bien" nous répète-t-on à l'ESIT, c'est pas faux dans le fond), mais ça sera oublié demain. Ah là là, je suis heureuse, j'adore mon boulot! Je suis crevée mais c'est de la fatigue positive, la plus belle qu'on puisse ressentir. Et pour couronner cette belle aprèm, on vient de me confirmer que j'interprète la même personne jeudi soir, ce coup-ci ouvert au public. Plus stressant mais encore plus motivant!