Traduction/interprétation (techniques, utilisation, ...)

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damiro
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Traduction/interprétation (techniques, utilisation, ...)

Post by damiro »

Bonjour tout le monde,

Suite à une conversation sur la traduction et l'interprétation (notamment avec Didine et certains de mes amis), j'ai pu découvrir, tel un chercheur, le B A BA de ces arts que sont l'inerprétation et la traduction.

Me destinant a des études de linguistique (et probablement de traduction), je désirerais appréhender les finesses et les difficulté de ce travail.

Pour cela, je vous pose la question suivante:

Quelles sont les principales techniques d'interprétation (simultanée et différée) ainsi que de traduction écrite et quels outils pemrettent au mieux de rendre le message d'une personne?

Merci d'avance pour votre aide,

Damiro
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didine
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Post by didine »

Voici pour ce qui est de l'interprétation. On apprend TOUJOURS la consécutive avant la simultanée. On ne peut pas maîtriser la sim si on ne maîtrise pas la consec, donc le processus d'interprétation, que je t'expliquerai par la suite.

:hello:

---

Interprétation consécutive
En interprétation consécutive, l’interprète est assis à la même table que les délégués ou à la tribune à côté de l’orateur. Il interprète l'intervention de ce dernier dans la langue cible au terme d’un laps de temps variable (de quelques minutes à un quart d'heure en général).
La prise de notes est un élément essentiel de l’interprétation consécutive. Elle consiste à reproduire sur une feuille de papier la logique et la structure du discours, afin de pouvoir soutenir le travail de la mémoire. La prise de notes est très personnelle: certains interprètes utilisent beaucoup de symboles, d’autres préfèrent les dessins, d’autres encore s’en tiennent à certains mots. Certains notent beaucoup de détails et d'autre peu, certains notent dans la langue cible, d'autres dans la langue source, d'autre dans un mélange des deux + une ou plus de d'autres langues. Si tu veux, je pourrai te scanner quelques pages de notes de consécutive la prochaine fois que j'irai chez mes parents (mi/fin juin).

Interprétation simultanée
C'est de loin la plus utilisée à l'heure actuelle, elle représente 90 à 95% du marché. En interprétation simultanée, l’interprète est assis dans une cabine ayant une vue directe sur la salle et sur l’orateur. L'interprète écoute l'orateur grâce à un casque, avec un écouteur sur une oreille et une oreille dégagée pour pouvoir s'écouter aussi. Il interprète simultanément l'intervention de l'orateur dans la langue cible. Bien sûr ce n'est pas simultané au sens propre du terme, il y a toujours un décalage plus ou moins important. On interprète donc une idée alors que l'orateur est en train d'en exprimer une autre.
Il y a deux types de simultanée: la simultanée libre lorsqu'on n'a pas le discours de l'orateur sous les yeux, la simultanée avec texte lorsqu'on a ce dernier. C'est la simultanée libre qui est de loin la plus répandue, mais il faut bien évidemment savoir faire les deux.

Chuchotage
L’interprétation chuchotée est un mode de travail dans lequel l’interprète, assis à côté d’un ou de deux participants à une réunion, leur chuchote l’interprétation des propos de l’orateur. C'est donc une sorte de simultanée qu'on utilise lorsque le nombre d’auditeurs ayant besoin de l’interprétation est très réduit (une ou deux personnes) lors de réunions de courte durée.
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chatoune
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Post by chatoune »

didine wrote:On apprend TOUJOURS la consécutive avant la simultanée.
Ah ben c'est peut être pour ça que j'ai toujours eu du mal en simultanée alors. On n'a jamais fait de consécutive.

Remarquez 1 heure par semaine en licence uniquement pour l'anglais et en licence et maitrise pour l'espagnol on ne peut pas dire que ce soit énorme. :-?
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damiro
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Post by damiro »

Super cet explicatif Didine.

Petite question sur la consécutive : la prise de note est-elle aussi facile (si je puis m'exprimer ainsi) pour l'interprète que pour un auditeur qui désirerait poser une question et qui (comme je le fais qd j'assiste à une conférence) prend note du squelette et de l'articulation des propos... ainsi que d'une courte ou longue description de ce dont il s'agit?

Mon seul problème (qui peut être un avantage, je pense), c'est que losque je prend des notes en français, par exemple, j'ai tendance à rédiger plus de § sur un sujet que l'otrateur (ici, le prof) lui-même...

Il n'y a qu'en anglais que je suis capable de me faire assez confiance qui pour prendre dezs notes avec des mots ou brides de phrases...

Enfin, ayant déjà assisté à une conférence en anglais (dont j'ai saisi 90-95%), je sais que dans mon cas, je prendrais plus volontier des notes dans la langue source et je ferais (ce que je fais déjà lorsque j'ai un texte en anglais sous les yeux), une traduction de mes phrases (s'il y en a)...

Euh, tant que j'y pense, comment fais-tu pour, dans une langue déclinée, pour écouter et appréhender une idée en même temps que tu t'écoute traduire la précédente pour l'auditoire??? Je conçois que le cerveau puisse écouter en anglais et réfléchir en même temps en français... mais écouter, réfléchir dans sa lgue maternelle et traduire presqu'immédiatement...

Je crois qu'il me serait utile (mais impossible) de voir comment se passe une interprétation de conférence (en voyant l'interprète) et pourquoi pas (je rêve éveillé) de servir (quand je serais capable de parler l'anglais ou le grec aussi vite qu'eux de prononcer un pseudo-discours et d'en entendre la traduction (j'aurais ainsi le loisir d'appréhender la vitesse et les temps de pause etc...)

Concernant ta proposition de scanner des notes, je dis oui sans hésiter (et t'en remercie d'avance).

Vois-tu d'autre choses qu'un novice devrais savoir...

(une idée me travese l'esprit : y-t-il des bouquins destiné aux futurs interprète (sur les méthodes...)? des bouquin qu'on vous ferais acheter en librairie..., des syllabus (je ne sais pas si on utilise ce mot en frnace)...

Merci baucoup pour ta réponse

Damiro
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didine
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Post by didine »

La prise de notes en consécutive n'a rien à voir avec les notes prises par quelqu'un pendant un cours ou une conférence. En consécutive, l'interprète garde le discours en mémoire, les notes ne servent que de balises pour reconstituer la structure du discours: l'ordre des arguments, les chiffres cités, etc. Le reste est mémorisé. Les notes sont prises pour être utilisables dans l'instant. J'ai sous les yeux des notes de consécutive que j'ai prises pendant un cours avant-hier. Je les ai utilisées vendredi en cours pour faire mes consecs juste après avoir entendu l'original. J'avais le discours bien en tête, mais ne l'ayant plus maintenant, mes notes sont inexploitables.
Les notes de consec sont si personnelles que tu ne comprendras pas grand chose en voyant les miennes, tout comme je ne comprends pas celles de mes profs ou celles des autres étudiants de l'ESIT.

En ce qui concerne la simultanée, le fait que la langue source soit une langue à déclinaisons ou non ne fait aucune différence. Tu entends des idées que tu analyses et que tu retransmets dans une autre langue. Mais comme je l'ai dit, tu as toujours au moins une idée de retard sur l'orateur à cause de l'analyse. Si tu étais trop près, tu ne pourrais pas analyser et tu ferais donc le perroquet en quelque sorte. Quand je t'expliquerai la théorie interprétative de l'ESIT, tu comprendras mieux comment on peut écouter et analyser l'idée exprimée par l'orateur dans la langue source tout en s'écoutant restituer son idée précédente dans la langue cible.

Chaque grande école d'interprètes a sa propre théorie interprétative, je te présenterai celle de mon école. La Bible de l'ESIT, "le petit livre rouge" (la couverture l'est effectivement) est "L'interprète dans les conférences internationales" de Danica Seleskovitch, à l'origine de notre théorie interprétative. Il y a aussi "Interpréter pour traduire" du même auteur. Ou si tu veux quelque chose en anglais, "Conference interpreting explained" de Roderick Jones.
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chatoune
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Post by chatoune »

J'ai vu l'autre jour à la télé une actrice qui parlait mandarin je crois et Michel Denisos expliquait que l'interprète devait attendre la fin de son intervention pour la traduire.

Du coup je me demandais s'il y avait beaucoup d'autres langues pour lesquelles on ne pouvait pas faire de traduction simultanée ?

Je pense notamment à l'allemand ou les verbes sont à la fin des phrases (si ma mémoire est bonne).
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Bloodbrother
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Post by Bloodbrother »

chatoune wrote:J'ai vu l'autre jour à la télé une actrice qui parlait mandarin je crois et Michel Denisos expliquait que l'interprète devait attendre la fin de son intervention pour la traduire.

Du coup je me demandais s'il y avait beaucoup d'autres langues pour lesquelles on ne pouvait pas faire de traduction simultanée ?
C'est étonnant ça car en mandarin la structure des phrases est très souvent semblable au français (du moins dans l'ordre des mots).
Tu es sûre qu'elle n'était pas japonaise ou coréenne ?
:hello:
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chatoune
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Post by chatoune »

Ben il me semblait avoir entendu mandarin mais je peux tout à fait me tromper.

Personne n'a regardé le grand journal pendant le festival de Cannes ? C'est à ce moment là que j'ai vu cette émission.
Olivier
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Post by Olivier »

didine wrote:En ce qui concerne la simultanée, le fait que la langue source soit une langue à déclinaisons ou non ne fait aucune différence. Tu entends des idées que tu analyses et que tu retransmets dans une autre langue.
Il s'agit peut-être de langue à déterminant systématiquement placé avant, comme le japonais qu'on a mentionné, ou le turc (ou le hongrois ou le finnois, moins systématiquement), dans ce cas-là je pense qu'il y a des techniques pour commencer à traduire quand même et rattraper au vol une syntaxe française acceptable...
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svernoux
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Post by svernoux »

damiro wrote:Quelles sont les principales techniques d'interprétation (simultanée et différée) ainsi que de traduction écrite et quels outils pemrettent au mieux de rendre le message d'une personne?
En ce qui concerne la traduction écrite, je veux bien t'aider, mais je ne sais pas trop quoi te répondre...
J'ai bien souvenir de cours où on nous expliquait des "techniques de traduction", du style la traduction croisée (si ça s'appelait bien comme ça, je ne suis plus sûre... C'est quand tu as en anglais "swimm accross the river" et que tu traduis en français non pas "nager à travers la rivière" mais "traverser la rivière à la nage")
Mais je ne compte pas te faire un cours sur ces techniques parce que :
- je les ai oubliées
- elles changent pour chaque langue
- à mon avis, ce genre de chose doit être inné pour un traducteur. Quand je traduis, je ne me dis pas "ah tiens, là je vais faire une traduction croisée" etc. Et à mon avis, quelqu'un qui traduit "nager à travers la rivière", c'est pas des techniques de traduction qu'il lui faut, mais simplement soit revoir son anglais et son français à la base, soit oublier le métier de traducteur.

Par contre, si je ne connais pas trop de "techniques", je peux toujours te donner des conseils d'ordre général, peut-être pas faciles à appliquer au début, mais qui feront de toi un bon traducteur : ne pas traduire mot à mot, comprendre ce que tu traduis et vérifier la logique de ce que tu racontes, et bien évidemment, soigner le style : une bonne traduction, c'est une traduction qui n'a pas l'air d'en être une. Ca semble évident ce que je dis là, mais finalement, c'est plutôt rare de voir ces principes appliqués, donc ça ne fait pas de mal de les rappeler.

Voilà, j'espère avoir un peu répondu à ta question, si ce n'est pas le cas, tu peux essayer de préciser un peu ta question parce que comme ça, je ne vois pas quoi dire d'autre.
chatoune wrote:Du coup je me demandais s'il y avait beaucoup d'autres langues pour lesquelles on ne pouvait pas faire de traduction simultanée ?

Je pense notamment à l'allemand ou les verbes sont à la fin des phrases (si ma mémoire est bonne).
Oui, les verbes sont à la fin en allemand, et ce n'est pas la seule chose qui change dans l'ordre des mots. Je n'y connais rien en interprétation, mais je ne pense pas que ça rende l'interprétation simultanée en allemand impossible (elle se pratique bien dans l'UE, non didine ?), mais ça la rend juste plus difficile.
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didine
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Post by didine »

chatoune wrote:J'ai vu l'autre jour à la télé une actrice qui parlait mandarin je crois et Michel Denisos expliquait que l'interprète devait attendre la fin de son intervention pour la traduire.

Du coup je me demandais s'il y avait beaucoup d'autres langues pour lesquelles on ne pouvait pas faire de traduction simultanée ?
On peut faire de la simultanée depuis le chinois comme depuis toutes les langues. Je suis sûre que dans l'émission que tu as vue, ce n'était pas une vraie interprète, c'est juste quelqu'un qui faisait des "minis consecs" comme on appelle ça. En gros, elle interprétait ce que disait l'actrice APRÈS des morceaux de discours et non simultanément.
Olivier wrote:Il s'agit peut-être de langue à déterminant systématiquement placé avant, comme le japonais qu'on a mentionné, ou le turc (ou le hongrois ou le finnois, moins systématiquement), dans ce cas-là je pense qu'il y a des techniques pour commencer à traduire quand même et rattraper au vol une syntaxe française acceptable...
Oui, on fait surtout du "saucissonage" dans ce cas. ;)
svernoux wrote:Oui, les verbes sont à la fin en allemand, et ce n'est pas la seule chose qui change dans l'ordre des mots. Je n'y connais rien en interprétation, mais je ne pense pas que ça rende l'interprétation simultanée en allemand impossible (elle se pratique bien dans l'UE, non didine ?), mais ça la rend juste plus difficile.
Exactement, j'ai même un exemple pour illustrer ça. Le gars français de l'ESIT qui fait allemand-français dit toujours qu'il a un peu de mal avec les verbes allemands, qu'il doit retourner ses phrases, etc. Par contre, les filles allemandes qui font allemand-français/espagnol disent toutes qu'elles devinent quel sera le verbe utilisé. C'est vrai qu'on peut pas mal anticiper en interprétation, on finit des fois des phrases avant l'orateur car on sait ce qu'il va dire. On anticipe encore plus dans sa langue maternelle, comme le montre ici l'exemple de l'allemand.
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chatoune
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Post by chatoune »

didine wrote:
chatoune wrote:J'ai vu l'autre jour à la télé une actrice qui parlait mandarin je crois et Michel Denisos expliquait que l'interprète devait attendre la fin de son intervention pour la traduire.

Du coup je me demandais s'il y avait beaucoup d'autres langues pour lesquelles on ne pouvait pas faire de traduction simultanée ?
On peut faire de la simultanée depuis le chinois comme depuis toutes les langues. Je suis sûre que dans l'émission que tu as vue, ce n'était pas une vraie interprète, c'est juste quelqu'un qui faisait des "minis consecs" comme on appelle ça. En gros, elle interprétait ce que disait l'actrice APRÈS des morceaux de discours et non simultanément.
Oui voilà c'est ce qui s'est passé. Mais ce qui m'avait interpellé, c'est qu'ils avaient bien précisé qu'elle le faisait après parce qu'avec cette langue elle ne pouvait pas le faire pendant. D'où ma question. :)
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didine
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Post by didine »

Je vais brièvement exposer la théorie de l'ESIT, dont le nom d'usage est "théorie interprétative de la traduction". C'est une théorie née de l'interprétation de conférence mais qui s'applique aussi à la traduction.

Le sens est au coeur de cette théorie. Comme le disait Danica Seleskovitch, "interpréter, c'est comprendre, puis exprimer le sens compris". L'interprète tire le sens des paroles de l'orateur, analyse ce sens pour le comprendre et le réexprime. Pour ce faire, il déverbalise le sens, c'est-à-dire qu'il oublie les mots utilisés pour exprimer le sens. Il ne reste donc que l'essence du message sans les mots. S'étant éloigné des mots, l'interprète peut réexprimer le sens librement. C'est un peu ce qu'on fait avec nos notes de consécutive, les symboles et signes permettent de déverbaliser le message. En simultanée, il faut un effort conscient qui devient naturel avec la pratique. Il y a donc trois étapes: compréhension du sens, déverbalisation, réexpression du sens.

L'interprète se retrouve donc dans la même situation que l'orateur: il sait quel est le sens qu'il veut exprimer et choisira les mots qu'il veut pour l'exprimer, sans être prisonnier des mots utilisés par l'orateur. Le secret de la simultanée (comment on peut écouter et analyser l'idée exprimée par l'orateur dans la langue source tout en s'écoutant restituer son idée précédente dans la langue cible) découle donc de tout ceci. Quand tu parles librement, pendant que tu exprimes une idée, tu écoutes ce que tu dis en pensant déjà ce que tu vas dire par la suite, ça ne t'empêche pas d'exprimer l'idée qui précède. C'est exactement la même chose en simultanée. Tu t'appropries la pensée de l'orateur comme si c'était la tienne. Pendant que tu exprimes une idée, tu écoutes et analyses la suivante. Comme je viens de le dire, c'est exactement le même processus que quand on parle librement, sauf que là on n'exprime pas sa propre pensée mais la pensée d'un autre.
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Post by chatoune »

Vous n'avez pas un casque sur les oreilles en simultanée ? Ce qui permet de ne pas s'entendre parler et de bien entendre ce qu'à dit l'orateur.
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svernoux
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Post by svernoux »

Effectivement, la "théorie de l'ESIT" s'applique très bien à la traduction écrite.
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