emploi des temps avec "jusqu'a ce que"

Bienvenue sur le forum Freelang.com !

Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe

Post Reply
User avatar
orangine
Membre / Member
Posts: 216
Joined: 20 Jul 2003 18:27
Location: Lituanie, Vilnius
Contact:

emploi des temps avec "jusqu'a ce que"

Post by orangine »

Bonjour, j'ai un petit probleme, alors, emploi des temps avec "jusqu'a ce que", la phrase pricipale/subordonee, etc. Merci!!!:)
Orangine
User avatar
ann
Membre / Member
Posts: 2915
Joined: 24 Nov 2003 11:45
Location: Florence

Post by ann »

avec jusqu'à ce que on utilise toujours le subjonctif dans la subordonnée, et l'indicatif dans la principale, bien sur...
Pile ou face?
Olivier
Membre / Member
Posts: 3176
Joined: 14 Jun 2002 02:00
Location: Toulouse

Post by Olivier »

ann wrote:avec jusqu'à ce que on utilise toujours le subjonctif dans la subordonnée, et l'indicatif dans la principale, bien sur...
d'où le problème peut-être, parce qu'au passé l'imparfait du subjonctif n'existe guère que pour "il/elle" et encore surtout à l'écrit, à l'oral on remplace tranquillement par le présent...
-- Olivier
Se nem kicsi, se nem nagy: Ni trop petit(e), ni trop grand(e):
Éppen hozzám való vagy! Tu es juste fait(e) pour moi!
User avatar
tom
Membre / Member
Posts: 915
Joined: 22 Oct 2002 13:49
Location: À Francfort, chez Goethe et les autres saucisses

Post by tom »

Orangine, pourrais-tu préciser un peu ta question ? Est-ce un tableau complet qu'il te faut ? Ou y a-t'il un objectif plus précis (un exercice à faire, une erreur à comprendre, un rapport à écrire avec une tournure particulière...) ?

:hello:
User avatar
ann
Membre / Member
Posts: 2915
Joined: 24 Nov 2003 11:45
Location: Florence

Post by ann »

là il s'agit d'un autre problème qui se pose avec toutes les propositions qui prennent le subjonctif: si la principale est au passé, je dois choisir entre présent ou imparfait du subjonctif selon le type de texte à traduire ("littéraire" ou "journalistique", "discours oral"...), selon les personnes: on n'aime pas le nous et vous avec le subjonctif imparfait (et dans ce cas, très souvent, je choisis une autre conjonction qui ne prenne pas le subjonctif pour éviter de l'utiliser) etc. etc.
Pile ou face?
User avatar
svernoux
Membre / Member
Posts: 17967
Joined: 09 Jun 2004 09:55
Location: Beaujolais

Post by svernoux »

Une bonne façon de contourner le subjonctif, c'est aussi d'utiliser un infinitif ou un substantif (même si ça n'est pas possible dans tous les cas !)
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10955
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Post by Sisyphe »

I. En français moderne parlé, ou en français moderne écrit non littéraire :

1. Jusqu'à ce que est suivi du subjonctif.
2. On utiliser le subjonctif :
- présent : pour exprimer le fait qu'au moment décrit par "jusqu'à ce que", l'action est en train de se dérouler)
- passé : pour exprimer que le fait est accompli :

"restez jusqu'à ce que je revienne".
"il devait rester jusqu'à ce que je revienne".
"tu resteras jusqu'à ce que je revienne". (le fait que je revienne, au moment où il se déroule, a pour conséquence que je ne suis plus obligé de rester).

"tu resteras dans ta chambre jusqu'à ce que tu aies fini tes devoir" (c'est quand l'action de faire ses devoirs sera terminée qu'il pourra ne plus rester dans sa chambre).

II. En français soutenu ou littéraire, on emploie de préférence le subjonctif, mais la concordance des temps doit être faite.

principale au présent/futur -> subordonnée au subjonctif présent/passé
principale au passé -> subordonnée à l'imparfait/plus que parfait du subjonctif.

"Demeurez jusqu'à ce que je revienne"
"Demeurez jusqu'à ce que je sois revenu"

"Vous deviez demeurer jusqu'à ce que je revinsse"
"Nous demeurâmes, jusqu'à ce qu'elle fût revenue"

III. Enfin, en français littéraire, au moins juqu'à la moitié du 20e siècle, on a pu employer "jusqu'à ce que" avec un indicatif pour exprimer la réalité du fait :

"L'abbé et Calixte regardèrent Noël et Sombreval monter sur les chevaux et les suivirent des yeux jusqu'à ce qu'ils ne les virent plus" (Barbey d'Aurevilly)

"Le fou couve tranquillement son délire jusqu'à ce qu'un cri (...) le convainc de sa folie" (Bernanos)

(Grevisse 1082b)
Post Reply