czort wrote:J wrote:Vous voyez, nous échangeons les phrases... tout le monde peut etre content
De toute maniere les evolutions linguistiques se font avec le melange de mots d'autres pays, qu'on le veuille ou non. Je trouve que c'est positif .....
Tiens "anglicisme" c'est bien traduit par "anglicism" ? C'est qui les copieurs ?

Non : "anglicism" n'est
pas un emprunt, c'est une fabrication savante sur base scientifique : "anglicus" en latin médiéval -> anglicism. De même qu'on ne dit pas en français un francisme* mais un gallicisme (en anglais aussi d'ailleurs), ni chiniser mais siniser.
*francisme au Québec pour désigner je crois une tournure propre à la France métropolitaine .
C'est on ne dit pas "germanisme" tous les jours (en linguistique on le dit, dans ma région il y a des germanismes, comme "attendre sur" = warten auf), c'est précisément parce que la langue allemande est un adstrat
normal sur la langue française.
L'anglais a des milliers d'emprunts lexicalisés au français, oui. Mais précisément : emprunts lexicalisés, pas parasitage. Country, very autres pork sont des mots anglais. Paquebot, cachant bien son
paquet-boat est un mot français. OK, même, pour "OK", puisqu'il est usuel.
Mais quand un universitaire se met à parler d'un "run over" à la place d'un exemplier, non.
J'ai eu récemment l'occasion sur ce forum de défendre "topique", plutôt que "sujet" (trop vaste), parce qu'il est nécessaire, puisque nous n'avons pas de mots assez précis (sujet est trop vaste : il désigne l'ensemble de ce dont on parle), qu'il a l'avantage de déjà exister (alors que "sauver du temps", je le regrette, n'existe pas) et qu'il ne contrevient, sous cette graphie (-ique), à aucune règle phonétique ou graphique française.
J'arrête là, on a déjà mené ce débat 5765687915 fois.