anglicismes et traduction
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anglicismes et traduction
Ceci n'est pas un fil pour casser de l'anglicisme à toutes les sauces. Ce qui m'intéresse est la façon dont les divers peuples intègrent les anglicismes et la réaction de "traduction".
On croit volontier que les Pays-Bas sont au stade terminal de l'américanisation culturelle et linguistique. Et ben, moi qui vit à Amsterdam, je vous l'annonce : il y a de l'espoir.
Le terme de compagnie low-cost pour décrire les easy-jet, basiqair et autres transavia se dit en néerlandais prijsvechter (= Se battant sur les prix). J'ai aussi entendu ce terme pour les supermarchés discounter.
Voici donc la vraie question : les langues des peuples qu'on pense souvent vendus à l'américanisation sont-elles si pleines d'anglicismes qu'on croit ? Et inversement, les langues des peuples qu'on pense souvent allergiques à l'américanisation sont-elles si pauvres en anglicismes ?
Il me semble qu'on a parfois des surprises, comme les prijsvechters néerlandais...
On croit volontier que les Pays-Bas sont au stade terminal de l'américanisation culturelle et linguistique. Et ben, moi qui vit à Amsterdam, je vous l'annonce : il y a de l'espoir.
Le terme de compagnie low-cost pour décrire les easy-jet, basiqair et autres transavia se dit en néerlandais prijsvechter (= Se battant sur les prix). J'ai aussi entendu ce terme pour les supermarchés discounter.
Voici donc la vraie question : les langues des peuples qu'on pense souvent vendus à l'américanisation sont-elles si pleines d'anglicismes qu'on croit ? Et inversement, les langues des peuples qu'on pense souvent allergiques à l'américanisation sont-elles si pauvres en anglicismes ?
Il me semble qu'on a parfois des surprises, comme les prijsvechters néerlandais...
Re: anglicismes et traduction
Je suis bien en peine pour répondre à ta question, Elie... Je crois que c'est parce que je n'ai aucun a priori sur l'américanisation des langues ou non tant que je ne les connais pas un peu. Je sais que les Néerlandais et les peuples scandinaves parlent beaucoup mieux et plus anglais que nous par ex., mais je n'aurais pas été en tirer la conclusion qu'ils étaient "vendus à l'américanisation".ElieDeLeuze wrote:Voici donc la vraie question : les langues des peuples qu'on pense souvent vendus à l'américanisation sont-elles si pleines d'anglicismes qu'on croit ? Et inversement, les langues des peuples qu'on pense souvent allergiques à l'américanisation sont-elles si pauvres en anglicismes ?
sinon pour les langues que je connais, j'ai l'impression que l'allemand est pas mal sujet aux anglicismes, le japonais aussi pour le peu que j'en ai vu (mais là, tu es sans doute mieux renseigné que moi), et le russe, ça commence. Je dis ça commence parce que le russe, au cours des siècles, a toujours fait pas mal d'emprunts, au français, à l'anglais, à l'italien et surtout à l'allemand, mais actuellement, on voit débarquer toute une floppée d'anglicismes avec les nouvelles technologies. Dans ce domaine, j'ai l'impression qu'absolument aucun mot ne fait l'objet de recherches termino pour une adaptation en russe, les Russes reprennent systématiquement les mots anglais.
Sonka - Сонька
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Si on compte les mots chinois, ça fait nettement plus... le japonais est une vraie éponge. Il y a cent ans, les japonais créaient des composés en kanji pour les mots modernes. Même le frigo et la machine à laver y ont encore eu droit il y a cinquante ans. Ce temps est révolu. C'est maintenant le règne des transcriptions phonétiques approximatives. D'ailleurs, pas mal d'entre elles disparaissent de l'usage rapidement, trop difficiles à assimiler pour les cervelles de japonais.
Svernoux, c'est le genre d'info qui m'intéresse : c'est très parlant, ce que tu dis sur le russe. J'avais justement l'impression que les Russes avaient été très créatifs avec leur propre vocabulaire, un peu à l'image de l'allemand à une certaine époque.
Svernoux, c'est le genre d'info qui m'intéresse : c'est très parlant, ce que tu dis sur le russe. J'avais justement l'impression que les Russes avaient été très créatifs avec leur propre vocabulaire, un peu à l'image de l'allemand à une certaine époque.
Très créatifs ? Hmmm... Je sais pas, je suis pas assez spécialiste du russe dans l'histoire pour dire... Tu penses à quelle époque, l'époque soviétique ? A cette époque-là, ils ont effectivement inventé pas mal de choses, mais ce sont de toute façon des concepts qui n'existaient pas dans les autres langues il me semble, donc il n'y avait pas lieu de faire d'emprunts... Au niveau de la création de mots, j'ai remarqué une capacité particulière du russe, c'est celle d'agglomérer les mots. Comme par exemple "agitprop" (qu'on a tous dû apprendre à l'écoleElieDeLeuze wrote:Svernoux, c'est le genre d'info qui m'intéresse : c'est très parlant, ce que tu dis sur le russe. J'avais justement l'impression que les Russes avaient été très créatifs avec leur propre vocabulaire, un peu à l'image de l'allemand à une certaine époque.

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Sujet particulièrement intéressant ElieDeLeuze
Ce qui m'a toujours fait rire, ce sont les Canadiens, ils ne se prétendent pas Français mais Américains et pourtant préfèrent employer des mots tels que "Magaziner" au lieu de "faire du shopping", "des patins à roues alignées" au lieu de "rollers", etc.
Ils sont donc conservateurs d'une langue et en même tant revendique une autre culture !!!
Ce qui m'a toujours fait rire, ce sont les Canadiens, ils ne se prétendent pas Français mais Américains et pourtant préfèrent employer des mots tels que "Magaziner" au lieu de "faire du shopping", "des patins à roues alignées" au lieu de "rollers", etc.
Ils sont donc conservateurs d'une langue et en même tant revendique une autre culture !!!
Évidemment, faut que je réponde à ça!Valentine wrote:Ce qui m'a toujours fait rire, ce sont les Canadiens, ils ne se prétendent pas Français mais Américains et pourtant préfèrent employer des mots tels que "Magaziner" au lieu de "faire du shopping", "des patins à roues alignées" au lieu de "rollers", etc.
Ils sont donc conservateurs d'une langue et en même tant revendique une autre culture !!!

D'abord, une mise au point : C'est une erreur que de croire que les Québécois se voient comme des Américains. Valentine, tu as sans doute été mise sur cette fausse piste à cause d'une mode qu'on voit depuis cinq ou six ans dans les médias : on s'est soudainement rappelé du fait que le Québec est influencé par sa situation géographique, par son appartenance à l'Amérique du Nord, et que ça fait nécessairement partie de sa culture. Toutefois, personne au Québec ne parle de l'Amérique du Nord comme de son identité première.
En tout cas, ça me fait drôle d'apprendre que j'ai une autre culture! Je n'ai pas une autre culture! Ma culture est bel et bien celle qui va avec ma langue maternelle.
Observations ethnologiques : Le souci de la langue est répandu au Québec depuis peu de temps seulement - comme quoi il n'est jamais trop tard.

Bien sûr, les Québécois utilisent beaucoup de mots anglais, et cela tient à un autre contexte que celui des Francophones en Europe. Disons que notre vocabulaire anglais le plus ancré dans la langue parlée est ancien. Il y a cinquante ans encore, on n'avait pas beaucoup de produits étiquetés en français dans les magasins. C'est comme ça que plusieurs mots anglais sont entrés dans le français parlé au Québec. Certains vieux disent encore « fleur » pour parler de farine et « cornestache » pour parler de fécule de maïs! Autrefois, également, c'était une question de survie : pour avoir une job à la shop, il fallait connaître l'anglais, ne serait-ce que pour comprendre ce que voulait le boss. Alors, pour ce qui est d'étudier une profession libérale, on n'en parle même pas, il fallait être anglophone ou maîtriser l'anglais à la perfection.
Aujourd'hui, c'est différent, heureusement.
Cela dit, même si les gens d'ici accordent une grande importance au soin de la langue française, voici quelques mots et expressions en anglais employés depuis toujours au Québec et qu'on en vient à affectionner, à chérir, même :
Une toast au beurre de pinottes
Une job steady (stèdé)
Un party
Le fun
Il est cute
Cruiser une personne
Différentes parties d'une auto : clutch, wipers, muffler, brake à bras (!), bumper
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En Pologne cela fait deja pas mal de temps que les mots anglais sont soit "polonisés" soit carrement intraduisibles car il n'y a aucun equivalent.ElieDeLeuze wrote:Ceci n'est pas un fil pour casser de l'anglicisme à toutes les sauces. Ce qui m'intéresse est la façon dont les divers peuples intègrent les anglicismes et la réaction de "traduction"
La langue polonaise possede pas mal de mots empruntés puis polonisés au latin, français, anglais, allemand et russe. pas de neerlandais par contre.
Pour ce qui est de la trop grande quantité de mots anglais presents dans differentes langues, c'est vraiment personnel comme opinion. Il y en a que ca ne derange pas du tout, d'autres y sont carrement hostiles, certains s'en fichent, tres aleatoire. C'est neanmoins une langue en plus, tant mieux pour les gens qui la connaissent et prennent du plaisir a l'utiliser, tant pis pour les sceptiques

Je trouve qu'en chinois il y a un choix important pour la création de mots qui utlisent la sémantique des caractères chinois. Il y a bien sur des transcriptions purement phonétiques comme en japonais mais cela me parait bien moindre. Je ne sais pas s'il s'agit d'une volonté politique ou uniquement linguistique car il faut bien reconnaitre que la transcription phonétique a l'inconvénient énorme de ne vouloir strictement rien dire via les caractères pour qui ne connait pas l'origine du mot.
Ceci dit il y en a quand même quelques uns.
Ceci dit il y en a quand même quelques uns.
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Moi aussi, j'avais remarqué que les Québéquois ne font pas forcément moins d'anglicismes que les Français de France, il ne font simplement pas les mêmes. Je n'ai par exemple jamais cruisé personne dans une party.
Pour l'allemand, il faut bien avouer que les termes anglais sont de plus en plus courants, et pourtant, les termes techniques sont souvent assez populaires dans leur version germanique : Der Rechner pour ordinateur, c'est pas si rare que ça, avec une tendance à prendre ce mot pour du langage populaire. Pour sauvegarder, on ne peut guère dire que speichern. Je garde donc un sentiment mitigé sur l'anglicisation de l'allemand...
Peut-être même que l'influence de l'anglais sur le renouveau du vocabulaire est surestimé.... non?
Pour l'allemand, il faut bien avouer que les termes anglais sont de plus en plus courants, et pourtant, les termes techniques sont souvent assez populaires dans leur version germanique : Der Rechner pour ordinateur, c'est pas si rare que ça, avec une tendance à prendre ce mot pour du langage populaire. Pour sauvegarder, on ne peut guère dire que speichern. Je garde donc un sentiment mitigé sur l'anglicisation de l'allemand...
Peut-être même que l'influence de l'anglais sur le renouveau du vocabulaire est surestimé.... non?
Je suis d'accord pour speichern, c'est évident qu'il y a aussi des mots traduits, et ce sont principalement des mots qui existaient déjà avant l'avènement de l'informatique sous un autre sens (Maus, Tastatur, laden, etc). Mais parmi les concepts entièrement nouveaux (et pas que), y'a quand même infiniment plus d'anglicismes : scannen, Software/Hardware, update, Portal, Laptop, Homepage, Browser, digital, Handy...ElieDeLeuze wrote:Pour l'allemand, il faut bien avouer que les termes anglais sont de plus en plus courants, et pourtant, les termes techniques sont souvent assez populaires dans leur version germanique : Der Rechner pour ordinateur, c'est pas si rare que ça, avec une tendance à prendre ce mot pour du langage populaire. Pour sauvegarder, on ne peut guère dire que speichern. Je garde donc un sentiment mitigé sur l'anglicisation de l'allemand...
Peut-être même que l'influence de l'anglais sur le renouveau du vocabulaire est surestimé.... non?
et surtout ils sont beaucoup plus utilisés. Je ne nie pas qu'il y a des Français qui disent software, mais c'est plutôt Lat, parce que c'est son boulot, ou moi parce que c'est mon boulot aussi. Mais mon beau-frère ne dit pas "software", alors que n'importe quel beau-frère allemand dit "Software".

Sonka - Сонька
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En Italie les anglicismes font fureur. Ça fait cool d'employer de mot anglais en "politichese" (jargon politique), dans le commerce, la pub, le show-biz et dans le quotidien.
Notre "Ministero del Lavoro" (Ministère de l'Emploi [et de la Solidarité]) s'appelle depuis quelques années Ministero del Welfare. Les 3/4 de nous ne savent pas comment ça se prononce, ni ce que cela signifie, mais c'est cool. Dommage que de welfare en Italie 'y en a de moins en moins...
Souvent le mots empruntés empruntés à l'anglais chez nous changent complètement de signification: p.e. un justaucorps chez nous s'appelle body, alors qu'en anglais on dit leotard : "Excuse-me, where may I find a body?"
, ça marche seulement si vous jouez dans "Six feet under".
Nous avons des magazins de vêtements en cuir qui s'appellent "Skinny House". Le vendeur s'appelle Jack Sellington!
Pour dire qu'un discours ou un texte étaient complet, nous avions l'adjectif esauriente, nos politiciens préfèrent dire esaustivo (qui fait aussi penser à "exhaucer", un verbe utile en campagne électorale).
Je ne m'inquiète pas de la pénétration de mots et tournures anglais dans la langue italienne parce que c'est une chose mauvaise en absolu, mais plutôt parce que cela se passe de manière débile.
Notre langue est pleine de mots qui nous viennent d'ailleurs: azzardo (de l'arabe), filibustiere (du néerlandais), leitmotiv (de l'allemand, et nous lécrivons minuscule), coupon (du français), uragano (une langue pré-colombienne, je ne sais plus laquelle), robot (pour la première fois le mot apparaît dans un texte tchèque, je l'ai appris sur ce forum
). Sans compter que toute notre terminologie médicale est basée sur le grec ancien. Même nos patois connaissent depuis longtemps le phénomène, qui, je le répète n'est pas gênant en lui-même. À Venise le mot posuè désignait une matière textile, le mot avait été importé de France.
Ce qui m'inquiète, c'est le rythme. De mots anglais, ils nous en arrivent des tonnes. Et nous les empruntons de façon ridicule, comme vous l'aurez constaté dans les exemples plus haut, et que la langue sert de plus en plus à frimer et de moins en moins à communiquer. Les français connaissent le problème je crois : vous avez jamais lu "Bonjour, paresse!" de Corinne Maier ? Elle cite le texte d'un briefing, vraiment excellent, je suis sûre que celui/celle qui l'a écrit ne comjprenait rien à ce qu'il/elle disait.
Souvent nous avons déjà un mot pour le concept que le mot anglais désigne, mais de que la pub nous propose du make-up, le trucco est out (fuori moda, sorpassato). Et l'informatique m'aurait paru moins sorcière, si, au lieu du mouse, l'on m'avait présenté un sorcio. Quitte a utiliser l'anglais, on pouvait pas l'appeler un jerry ?
Notre "Ministero del Lavoro" (Ministère de l'Emploi [et de la Solidarité]) s'appelle depuis quelques années Ministero del Welfare. Les 3/4 de nous ne savent pas comment ça se prononce, ni ce que cela signifie, mais c'est cool. Dommage que de welfare en Italie 'y en a de moins en moins...

Souvent le mots empruntés empruntés à l'anglais chez nous changent complètement de signification: p.e. un justaucorps chez nous s'appelle body, alors qu'en anglais on dit leotard : "Excuse-me, where may I find a body?"

Nous avons des magazins de vêtements en cuir qui s'appellent "Skinny House". Le vendeur s'appelle Jack Sellington!

Pour dire qu'un discours ou un texte étaient complet, nous avions l'adjectif esauriente, nos politiciens préfèrent dire esaustivo (qui fait aussi penser à "exhaucer", un verbe utile en campagne électorale).
Je ne m'inquiète pas de la pénétration de mots et tournures anglais dans la langue italienne parce que c'est une chose mauvaise en absolu, mais plutôt parce que cela se passe de manière débile.
Notre langue est pleine de mots qui nous viennent d'ailleurs: azzardo (de l'arabe), filibustiere (du néerlandais), leitmotiv (de l'allemand, et nous lécrivons minuscule), coupon (du français), uragano (une langue pré-colombienne, je ne sais plus laquelle), robot (pour la première fois le mot apparaît dans un texte tchèque, je l'ai appris sur ce forum

Ce qui m'inquiète, c'est le rythme. De mots anglais, ils nous en arrivent des tonnes. Et nous les empruntons de façon ridicule, comme vous l'aurez constaté dans les exemples plus haut, et que la langue sert de plus en plus à frimer et de moins en moins à communiquer. Les français connaissent le problème je crois : vous avez jamais lu "Bonjour, paresse!" de Corinne Maier ? Elle cite le texte d'un briefing, vraiment excellent, je suis sûre que celui/celle qui l'a écrit ne comjprenait rien à ce qu'il/elle disait.
Souvent nous avons déjà un mot pour le concept que le mot anglais désigne, mais de que la pub nous propose du make-up, le trucco est out (fuori moda, sorpassato). Et l'informatique m'aurait paru moins sorcière, si, au lieu du mouse, l'on m'avait présenté un sorcio. Quitte a utiliser l'anglais, on pouvait pas l'appeler un jerry ?
Wir brauchen keinen Appetit, wir haben den Hunger. (Bertolt Brecht)
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En parlant de l'allemand il y a le fameux "Handy" qui veut dire "téléphone portable". Ca sonne anglais aux oreilles allemandes mais ca n'a rien à voir avec le mot que les anglophones utilisent pour dire "téléphone portable".
(OT: pourquoi est-ce que le portable en Suisse francophone s'appelle Natel? J'aimerais bien savoir.)
Sinon en Allemagne on trouve souvent des mots anglais pour faire mode et "djeunz" mais c'est parfois ridicule. Un body bag désigne par example une sorte de sac à dos. Mais pour les anglophones body bag c'est tout autre chose; comment dit-on déjà en français..."sac à cadavres"?
J'ai aussi vu "Backshop" qui est un monstre linguistique. Back de backen=faire de la patisserie, du pain (d'où Bäckerei, la boulangerie) et shop = magasin. Tout ca pour dire un endroit où on vend pain et viennoiseries!!!
Et là je ne peux que pousser un long soupir...
(OT: pourquoi est-ce que le portable en Suisse francophone s'appelle Natel? J'aimerais bien savoir.)
Sinon en Allemagne on trouve souvent des mots anglais pour faire mode et "djeunz" mais c'est parfois ridicule. Un body bag désigne par example une sorte de sac à dos. Mais pour les anglophones body bag c'est tout autre chose; comment dit-on déjà en français..."sac à cadavres"?
J'ai aussi vu "Backshop" qui est un monstre linguistique. Back de backen=faire de la patisserie, du pain (d'où Bäckerei, la boulangerie) et shop = magasin. Tout ca pour dire un endroit où on vend pain et viennoiseries!!!
Et là je ne peux que pousser un long soupir...

En fait, handy en anglais ça veut dire utile... peut-être que c'est en fait ingénieux parce qu'on l'utilise avec la hand et c'est utileMarlaBlume wrote:En parlant de l'allemand il y a le fameux "Handy" qui veut dire "téléphone portable". Ca sonne anglais aux oreilles allemandes mais ca n'a rien à voir avec le mot que les anglophones utilisent pour dire "téléphone portable".



C'est parfois drole (pour nous) d'écouter babouiller les étrangers dans leur langue et d'entendre soudain des mots anglais.... je regardais un peu Les indestructibles en Hindi (je crois) et y'avait pas seulement des mots anglais, mais des phrases entières en anglais ! j'étais

