Et puis bonne continuation à des gens comme Kyliane qui chôment.
Club des paumés de l'orientation!!
- scapeghost
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Je suis tombée un peu par hasard sur cette discussion qui me concerne assez directement (étant donné que je suis quand meme un peu paumée moi aussi). j'ai eu mon CESS (certificat d'enseignement secondaire supérieur ) sans grosse difficulté au mois de juin 2003. je sais bien qu'ici on parle d'écoles et d'unifs françaises, mais peut etre que vous pourrez quand meme donner quelques infos utiles, car en ce qui concerne les débouchés en termes de carrières professionelles, je pense pas qu'il y ait beaucoup de différence.(bon là je vais un peu raconter ma vie...)Sisyphe wrote:
Stratégiquement parlant, j'ai à peine moins de préventions contre "socio" que contre "psycho". Peut-être parce que c'est une science humaine plus "humaine", donc plus proche des mes propres études et des mes centres d'intérêt, soit par la (socio)linguistique, soit par les questions de politique scolaire (Bourdieu, Passeron, mais surtout Stéphane Beaud)
Je considère en effet pour ma part que la psychologie devrait relever des UFR de sciences, ce qui éviterait au passage beaucoup des méprises et mésorientations dont j'ai parlé plus haut - mais c'est un point de vue épistémologique qui peut être discuté, et si Moon pense autrement (i.e. que la psychologie est bien plus proche des sciences humaines que des sciences dures), je m'inclinerai. Mais à ce titre, la notion de "plus concret" me paraît un peu flou.
A vrai dire, stratégiquement parlant, je considère surtout que "socio" est la "psycho" des garçons. Mais puisque c'est fait, le débat se clôt de lui-même.
Quand je suis sortie du secondaire il y a deux ans, je savais au moins ce qui m'intéressait : le domaine des langues et des sciences humaines ou encore mieux les deux en meme temps ,genre sociolinguistique, psycholinguistique....(la psychologie peut m'interesser quand elle est liée à la linguistique, c'est pour çà que j'avais pensé un moment à sciences du langage, mais le metier de logopède ne m'interessait pas). Malheuresement mes choix d'études ont étés limités à la région de Mons car je n'avais pas la possibilité d'aller ailleurs; on ne se déplace pas comme on veux quand on a pas de bagnole et m'emmerder à payer un kot à bruxelles ou je ne sais où , alors qu'il y avait des formations à Mons j'étais pas partante.
Donc étant surtout attirée par les langues(des ètudes à la mode en plus) je suis allée m'inscrire à L'E.I.I et comme on pouvait choisir une troisième langue dès la première licence (c'était encore un systèmes de candi et de licences)ainsi que des options ds le domaine de la psycho et sociolinguistiques et également culturelles ( ex :études du theatre anglais) ou plutot à dominante "sociologie genre "civilisation américaine" je me suis dit que ce serait la formation qui me conviendrait.mais en cours d'année j'ai été confrontée à des cours genre grands courants artistiques, problèmes scientifiques et techniques que j'ai trouvés bien chiants. et bien qu'aimant les langues et la traduction, je me suis dit qu'à la longue çà m'emmerderait de toujours rester à mon bureau toute la journée en train de traduire. alors je n'ai pas continué, ayant raté certains cours généraux et puis je suis allée en sciences humaines et sociales, une section hybride qui est surtout un mélange de la faculté de psycho et de la faculté des sciences de gestion avec quelques cours spécifiques comme anthropologie sociale, un cours que j'ai reussi ainsi que sociologie génerale, psycho générale, introduction au droit civil...et puis j'avais histoire contemporaine, compta, économie politique et info en examen de passages. au cas où je passais en deuxième j'hésitais entre l'option info et communication ou bien sociologie-anthropologie. mais là aussi j'ai manqué d"endurance" et je n'avais pas envie de recommencer mon année et de perdre du temps à nouveau. ce sont des études qui durent 5 ans(et en plus j'avais appris entre-temps qu'il faudrait faire les 2 années de master à bruxelles, ce qui aurait posé un gros problème) et je commence déjà à en avoir marre de la dépendance financière vis-à-vis de ma mère. alors j'ai abandonné les ambitions universitaires et comme il fallait bien que je m'inscrive quelque part, j'ai choisit la formation qui me déplaisait le moins, un graduat de 3 ans en tourisme. avec possibilité de prendres des langues supplémentaires en option. Mais je crois surtout que ds les cas des langues ou des sciences humaines (surtout les sciences humaines), j'ai manqué d'informations sur les débouchés. par exemple quel metier peut on exercer avec une formation en sciences humaines et sociales spécialisation information-communication ou bien sociologie-anthropologie ?
bon voilà j'ai encore des choses à préciser mais j'ai raconté l'essentiel et je m'excuse pour le post qui bat des records de longueur (y a que Sisyphe qui fait mieux je crois
De quoi s'agissait-il?Thissiry wrote:un graduat de 3 ans en tourisme. avec possibilité de prendres des langues supplémentaires en option.
En fait, c'est pas la longueur qui pose pb, faudrait juste aéré pour que ce soit lisible plus facilement...je m'excuse pour le post qui bat des records de longueur (y a que Sisyphe qui fait mieux je crois)
- Maïwenn
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Pour ceux qui se poseraient la question, ça veut dire orthophoniste.le metier de logopède
J'ai un peu de mal à répondre à ta question parce que mine de rien les formations en Belgique sont complètement différentes des françaises.
Mais par rapport à ton parcours, je ne comprends pas bien. Tu voudrais abandonner ton graduat et retourner à l'unif ? Ou bien tu penses reprendre des études longues après ton graduat ? Ou bien tu te poses des questions sur ce que tu aurais pu faire en restant dans la même voie ?
Sinon, une autre remarque : tu dis qu'aller à Bruxelles aurait posé un gros problème. Mais je crois que pour ses études il faut accepter de bouger. Ils sont de plus en plus rares les étudiants qui font tout leur cursus dans la même ville, surtout maintenant avec le développement des masters. Je sais que financièrement ça peut être difficile. Mais la Belgique doit bien avoir un système de bourses. Et tu peux peut être trouver un petit boulot ? Refuser de bouger c'est se fermer de trop nombreuses portes.
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ah ben merci parce qu'un peu plus et je disais à Thissiry qu'elle avait oublié orthophoniste !Maïwenn wrote:Pour ceux qui se poseraient la question, ça veut dire orthophoniste.le metier de logopède
Bon ben j'ai pas trop de réponses pour toi, Thissiry, d'abord je te félicite d'avoir anticipé que le métier de traducteur allait t'ennuyer (parce que la plupart s'en rendent compte après 5 ans d'études, ce qui est tou de même dommage), et ensuite, je comprends ton désarroi face au manque d'infos sur les débouchés des filières en sciences humaines : je crois que el problème, c'est qu'il y en a moins que dans d'autres filières et surtout, ils sont plus variés et imprévisibles. Tu peux faire un diplôme de socio, mais qui peut te dire ce que tu feras dans la vie avec ça ? Tu peux finir en faisant plein de choses, mais je pense que les profs de socio eux-même seraient bien en peine de dresser une liste exhaustive des métiers possibles. C'est un peu le hasard et les rebondissements de la vie qui font les choses, je crois.
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- Maïwenn
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Moi je trouve ça assez positif. C'est presque autant ce que tu fais en dehors des cours qui te forme et te conduit vers un métier. Ca laisse plus de place à tes goûts autre qu'universitaires. Quand tu entres en fac de physique tu es "condamné" à faire de la physique. En langues et sciences humaines il y a toutes une variété de choses qui t'attendent !flamenco wrote:Et quelque part, j'ai envie de dire malheureusement...svernoux wrote:C'est un peu le hasard et les rebondissements de la vie qui font les choses, je crois.c'est un peu flippant!
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C'est certain que ça peut-être merveilleux mais c'est une fois que tu as trouvé ce qui t'attendait que tu trouves ça merveilleux... comme dans ton cas, dans le mien, je trouve ça plutôt flippant mais en même temps, je suis un flippé de la vie alors...Maïwenn wrote:Moi je trouve ça assez positif. C'est presque autant ce que tu fais en dehors des cours qui te forme et te conduit vers un métier. Ca laisse plus de place à tes goûts autre qu'universitaires. Quand tu entres en fac de physique tu es "condamné" à faire de la physique. En langues et sciences humaines il y a toutes une variété de choses qui t'attendent !flamenco wrote:Et quelque part, j'ai envie de dire malheureusement...svernoux wrote:C'est un peu le hasard et les rebondissements de la vie qui font les choses, je crois.c'est un peu flippant!
Après coup, Maï, je pense comme toi que c'est positif. Mais admets que quand t'as 18-20 ans et que tu sais pas où te diriger, c'est un peu flippant...
Si vous vous lancez dans les sciences humaines, il faut accepter de se laisser ballotter par le courant !
Surtout si vous vous orientez un peu vers les langues : quand on fait des langues, on voyage ou au moins on rencontre des étrangers : on ne sait jamais si on va tomber amoureux ou se faire un meilleur ami en Chine, au Pérou ou en Afrique du sud... Le tout, c'est d'accepter ce hasard ! Ca fait peur, mais y'a plein de bonnes choses après ! Et même si elles ne durent pas, c'est jamais perdu !
Allez, bon courage à tous les paumés de l'orientation !
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Surtout si vous vous orientez un peu vers les langues : quand on fait des langues, on voyage ou au moins on rencontre des étrangers : on ne sait jamais si on va tomber amoureux ou se faire un meilleur ami en Chine, au Pérou ou en Afrique du sud... Le tout, c'est d'accepter ce hasard ! Ca fait peur, mais y'a plein de bonnes choses après ! Et même si elles ne durent pas, c'est jamais perdu !
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