L'Anglais : sa sonorité, son image, etc...
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Ouais m'enfin, c'est pas non plus une raison pour encourager exprès les gens à déverser leur fiel...Olivier wrote:ElieDeLeuze wrote: Je ne peux pas vous en dire plus, car vous dévoiler le fond de ma pensée causerait mon bannissement immédiat.Allez lâche-toi, le topic allemand aussi est parti de remarques plutôt désagréables et il est resté...
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
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Mieux vaut le fiel une bonne fois que par allusions, ça permettra de voir aussi les points de vue opposés en réponse, c'est tout l'intérêt d'un tel sujet sur les préjugés lingustiques. À part ça:

-- Olivier
C'est comme ça que les toutes les langues ont évolué, demande à Sisyphe si le sens d'origine des mots latins n'a pas été affreusement abâtardi pour en arriver au français classique que l'on dit si beau et logiqueElieDeLeuze wrote:incapable de respecter la définition des mots, un appauvrissement sémantique compensé par des néologismes hasardeux ou d'autres glissements sémantiques

-- Olivier
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Je n'ai pas de fiel à déverser, car j'ai personnellement la perversion de trouver le néerlandais beau - je conçois donc parfaitement que des langues que je déteste puissent être adorées par d'autres.
Bien-sûr que mon allergie envers l'anglais est aussi injuste qu'injustifiée, mais c'est la mienne, alors j'y tiens. Sauf que dans tout ça, ça ne m'empêche pas de pratiquer.... je déteste, certes, mais ce n'est pas par ignorance, (allusion au fil-frère de celui-ci sur l'allemand).
Quant aux glissements sémantiques, une "verranda" qui en vient à signifier "balcon" en norvégien, c'est pas mieux que les à-peu-près de l'anglais. Sévère mais juste : le fait est que ces glissements sont rares en allemand, alors que c'est un sport populaire en France et en Anglophonie.
Ça ne m'empêche pas de parler anglais, en faisant de mon mieux...
Bien-sûr que mon allergie envers l'anglais est aussi injuste qu'injustifiée, mais c'est la mienne, alors j'y tiens. Sauf que dans tout ça, ça ne m'empêche pas de pratiquer.... je déteste, certes, mais ce n'est pas par ignorance, (allusion au fil-frère de celui-ci sur l'allemand).
Quant aux glissements sémantiques, une "verranda" qui en vient à signifier "balcon" en norvégien, c'est pas mieux que les à-peu-près de l'anglais. Sévère mais juste : le fait est que ces glissements sont rares en allemand, alors que c'est un sport populaire en France et en Anglophonie.
Ça ne m'empêche pas de parler anglais, en faisant de mon mieux...
On m’a mis à l’anglais quand j’avais 9 ans et ça me plaisait. Jusqu’à la fin du collège c’était comme un jeu. C’est une langue qui peut bien amuser.
Puis au lycée ça m’a gavé. J’étudiais en même temps l’allemand et le français et les deux ont pris le pas sur l’anglais (même la littérature). Je trouve aussi qu’elles m’ont été beaucoup mieux apprises et ça compte.
J’ai repris du goût à l’anglais seulement plus tard, lorsque j’ai commencé à travailler et à m’entretenir avec des anglophones. L’écoute de certains groupes (DM, Genesis, etc.) a joué dans cette redécouverte, car ils écrivent souvent de bons textes, ils utilisent des tournures intéressantes et ont une bonne façon de prononcer, que l’on imite d’autant plus facilement que c’est du chant.
L’impression que j’ai tirée de ces fréquentations est celle d’une langue très difficile à maîtriser. Il y a un abîme entre ce que l’on apprend tout au début, en se disant « P***, c’est facile ! », et les nuances d’un anglais parlé avec finesse. C’est qui est décourageant, c’est que rarement un étranger atteint ces niveaux.
Je trouve que c’est une langue « efficace », il faut très peu de mots pour placer une bonne frase : p.e. « Elle lui souhaita une bonne nuit avec un baiser » se traduit par « She kissed him goodnight ». Ce n’est pas un gain pour les traducteurs du français à l’anglais (souvent le texte anglais fait moins de lignes).
À mon sens, l’allemand reste cependant plus clair et plus adapté à la méditation et la recherche, la langue idéale pour la science et la philosophie.
Je suis d’accord sur le fait qu’il s’agit de la langue d’une civilisation conquérante et que son succès se fait souvent au détriment des autres langues ; qu’on est bombardé toute la journée par du mauvais anglais (surtout en entreprise ou chaque fois que l’on allume la télé) ; que nos propres langues intègrent souvent de façon débile une quantité fâcheuse d’anglicismes (j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ce problème en parlant de ma langue, l’italien) ; bref, que les facteurs qui nuisent à l’image de l’anglais sont multiples. Pour ma part, je trouve aussi qu’il m’a été mal appris et qu’en répétant tout le temps que c’était utile, que c’était la langue la plus importante de la planète, essentielle pour ma réussite professionnelle, et tout le baratin, mes profs n’ont fait qu’empirer les choses. Ce sont des raisons qui peuvent pousser à étudier l’anglais, non pas à l’aimer (au contraire, si le n° 1 de la liste s’attire systématiquement votre antipathie instinctive, c’est carrément mal joué…).
Je suis enfin content d’avoir fait de rencontres (amis, clients, artistes) qui
m’ont permis de surmonter tout cela et aussi de voir l’anglais un peu comme toutes les autres langues. Chacune enferme en soi une possibilité différente et originale d’analyser la même expérience. Ce qui, très souvent, fait des gens qui parlent plusieurs langues des personnes ouvertes d’esprit ; ou, plutôt, ce qui demande aux gens qui veulent parler plusieurs langues d’ouvrir leurs esprits.
Puis au lycée ça m’a gavé. J’étudiais en même temps l’allemand et le français et les deux ont pris le pas sur l’anglais (même la littérature). Je trouve aussi qu’elles m’ont été beaucoup mieux apprises et ça compte.
J’ai repris du goût à l’anglais seulement plus tard, lorsque j’ai commencé à travailler et à m’entretenir avec des anglophones. L’écoute de certains groupes (DM, Genesis, etc.) a joué dans cette redécouverte, car ils écrivent souvent de bons textes, ils utilisent des tournures intéressantes et ont une bonne façon de prononcer, que l’on imite d’autant plus facilement que c’est du chant.
L’impression que j’ai tirée de ces fréquentations est celle d’une langue très difficile à maîtriser. Il y a un abîme entre ce que l’on apprend tout au début, en se disant « P***, c’est facile ! », et les nuances d’un anglais parlé avec finesse. C’est qui est décourageant, c’est que rarement un étranger atteint ces niveaux.
Je trouve que c’est une langue « efficace », il faut très peu de mots pour placer une bonne frase : p.e. « Elle lui souhaita une bonne nuit avec un baiser » se traduit par « She kissed him goodnight ». Ce n’est pas un gain pour les traducteurs du français à l’anglais (souvent le texte anglais fait moins de lignes).
À mon sens, l’allemand reste cependant plus clair et plus adapté à la méditation et la recherche, la langue idéale pour la science et la philosophie.
Je suis d’accord sur le fait qu’il s’agit de la langue d’une civilisation conquérante et que son succès se fait souvent au détriment des autres langues ; qu’on est bombardé toute la journée par du mauvais anglais (surtout en entreprise ou chaque fois que l’on allume la télé) ; que nos propres langues intègrent souvent de façon débile une quantité fâcheuse d’anglicismes (j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ce problème en parlant de ma langue, l’italien) ; bref, que les facteurs qui nuisent à l’image de l’anglais sont multiples. Pour ma part, je trouve aussi qu’il m’a été mal appris et qu’en répétant tout le temps que c’était utile, que c’était la langue la plus importante de la planète, essentielle pour ma réussite professionnelle, et tout le baratin, mes profs n’ont fait qu’empirer les choses. Ce sont des raisons qui peuvent pousser à étudier l’anglais, non pas à l’aimer (au contraire, si le n° 1 de la liste s’attire systématiquement votre antipathie instinctive, c’est carrément mal joué…).
Je suis enfin content d’avoir fait de rencontres (amis, clients, artistes) qui
m’ont permis de surmonter tout cela et aussi de voir l’anglais un peu comme toutes les autres langues. Chacune enferme en soi une possibilité différente et originale d’analyser la même expérience. Ce qui, très souvent, fait des gens qui parlent plusieurs langues des personnes ouvertes d’esprit ; ou, plutôt, ce qui demande aux gens qui veulent parler plusieurs langues d’ouvrir leurs esprits.
michka wrote:Chacune enferme en soi une possibilité différente et originale d’analyser la même expérience. Ce qui, très souvent, fait des gens qui parlent plusieurs langues des personnes ouvertes d’esprit ; ou, plutôt, ce qui demande aux gens qui veulent parler plusieurs langues d’ouvrir leurs esprits.



Se nem kicsi, se nem nagy: Ni trop petit(e), ni trop grand(e):
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Olivier wrote:michka wrote:Chacune enferme en soi une possibilité différente et originale d’analyser la même expérience. Ce qui, très souvent, fait des gens qui parlent plusieurs langues des personnes ouvertes d’esprit ; ou, plutôt, ce qui demande aux gens qui veulent parler plusieurs langues d’ouvrir leurs esprits.![]()
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Tout d'abord je dois dire que de facon generale l'anglais me laisse assez indifferent, contrairement a des langues qui semblent belles pour moi (espagnol, russe) ou horrible (allemand... desole!).
Mais bon pour reprendre quelques points deja evoques ici, a par l'accent americain que je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout, l'anglais n'est pas si mal que ca:
-d'accord avec Thissiry sur le fait que l'anglais est une langue merveilleuse pour etre chantee. Cela est principalement du a la facilite qu'a cette langue de construire des phrases simples et efficaces (contrairement aux langues latines).
-
- Je sais plus qui a dit ca mais bon: "It's very easy to speak poor english, but so long before speaking true english."
Tout est dans cette phrase a mon avis.
L'anglais est une langue tres facile a apprendre (pour ne pas dire la plus facile) dans le but de baragouiner et simplement communiquer avec des anglophones ou autres etrangers, et c'est donc cet anglais que l'on enseigne dans les ecoles de tous les pays. Et qui est tres eloigne de l'anglais "veritable" ou litteraire.
Deuxieme point: l'anglais est considerablement appauvri par le contexte du monde actuel. Les medias notamment qui en se bornant a vehiculer un anglais de plus en plus pauvre lexiquement et grammaticalement font un mal fou a la langue. (Ceci est d'ailleurs valable dans bon nombre de langues a mon avis. Il serait interessant de faire une etude du champ lexical des principaux journaux francais par exemple, ca doit etre affligeant. Mais bon restons dans le sujet..). Rajoutons a cela la remarque d' ElieDeLeuze, avec laquelle je suis completement d'accord:
Bref je pense que l'anglais actuel est vraiment une langue a deux vitesses. L'anglais des medias de masse (TV, journaux) qui est malheureusement l'anglais parle par la population, et l'anglais veritable qui n'a presque rien a voir, et est en voie de disparition a mon avis. Prenons un exemple simple: tout le monde sait qu'en francais il ne faut pas rediger une lettre de motivation pour un job (oups anglicisme...) comme on ecrit a un ami. De part les formules de salutations et politesses, le vocabulaire employe, ou meme la tournure des phrases. D'ailleurs si on ecrit a quelqu'un en employant les memes normes, on en devient ridicule. En anglais americain, ceci n'est pas du tout evident. Il faut bien evidemment eviter les mots d'argot, mais le resultat sera peu ou prou le meme, avec "With Best Regards" a la fin. La langue se nivelle donc par le bas.
Donc, et paradoxalement, alors que la langue anglaise n'a jamais ete autant parle dans le monde, elle ne s'est probablement jamais appauvri aussi vite. De la a dire que l'anglais (veritable, le bon le beau anglais) est en voie de disparition, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas...
Mais tout cela est bien dommage car la grammaire d'un anglais litteraire peut etre eminament plus complexe, ainsi que le vocabulaire employe bien plus precis et varie. Parfois je me demande meme si ce n'est pas une autre langue...
Pfff...
j'espere que y'a pas trop d'hors sujet dans tout ca![/quote]
Mais bon pour reprendre quelques points deja evoques ici, a par l'accent americain que je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout, l'anglais n'est pas si mal que ca:
-d'accord avec Thissiry sur le fait que l'anglais est une langue merveilleuse pour etre chantee. Cela est principalement du a la facilite qu'a cette langue de construire des phrases simples et efficaces (contrairement aux langues latines).
-
Tout a fait d'accord. Quand je lis Hemingway ou Oscar Wilde en anglais, je trouve cette langue magnifique. En revanche quand je lis la derniere edition du journal local... bof. L'anglais peut donc etre une langue belle, riche et complexe, bref vehiculer des valeurs que l'on ne lui connait (peut etre) pas.domanlai wrote: Surement à tort car on doit pouvoir dire qu'il existe deux anglais - le vrai avec tout l'aspect culturel qui va avec : il faut faire l'effort d'aller à sa rencontre j'imagine.
- Je sais plus qui a dit ca mais bon: "It's very easy to speak poor english, but so long before speaking true english."
Tout est dans cette phrase a mon avis.
L'anglais est une langue tres facile a apprendre (pour ne pas dire la plus facile) dans le but de baragouiner et simplement communiquer avec des anglophones ou autres etrangers, et c'est donc cet anglais que l'on enseigne dans les ecoles de tous les pays. Et qui est tres eloigne de l'anglais "veritable" ou litteraire.
Deuxieme point: l'anglais est considerablement appauvri par le contexte du monde actuel. Les medias notamment qui en se bornant a vehiculer un anglais de plus en plus pauvre lexiquement et grammaticalement font un mal fou a la langue. (Ceci est d'ailleurs valable dans bon nombre de langues a mon avis. Il serait interessant de faire une etude du champ lexical des principaux journaux francais par exemple, ca doit etre affligeant. Mais bon restons dans le sujet..). Rajoutons a cela la remarque d' ElieDeLeuze, avec laquelle je suis completement d'accord:
Enfin un troisieme point: les USA etant la puissance dominatrice du monde anglophone, l'anglais evolue selon les normes americaines. Quand on sait que la majeure partie de la population est constituee d'immigres majoritairement non-anglophones de naissance (de plus en plus vrai aujourd'hui), il semble evident que la variete et la profondeur de l'anglais utilise s'en ressentent. J'inclus aussi les enfants d'immigres qui ont grandi en apprenant a parler l'anglais de leur parents et de leur communaute (vrai surtout au debut du siecle dernier, ou l'education scolaire etait moins influente et ou le pays se construisait).ElieDeLeuze wrote:Les pires, ce sont les américains, qui font glissements sémantiques sur glissements sémantiques dans les médias de masse. Comme je fais le même reproche au français, je mets en fait les deux langues sur le même plan : une population incapable de respecter la définition des mots, un appauvrissement sémantique compensé par des néologismes hasardeux ou d'autres glissements sémantiques.
Bref je pense que l'anglais actuel est vraiment une langue a deux vitesses. L'anglais des medias de masse (TV, journaux) qui est malheureusement l'anglais parle par la population, et l'anglais veritable qui n'a presque rien a voir, et est en voie de disparition a mon avis. Prenons un exemple simple: tout le monde sait qu'en francais il ne faut pas rediger une lettre de motivation pour un job (oups anglicisme...) comme on ecrit a un ami. De part les formules de salutations et politesses, le vocabulaire employe, ou meme la tournure des phrases. D'ailleurs si on ecrit a quelqu'un en employant les memes normes, on en devient ridicule. En anglais americain, ceci n'est pas du tout evident. Il faut bien evidemment eviter les mots d'argot, mais le resultat sera peu ou prou le meme, avec "With Best Regards" a la fin. La langue se nivelle donc par le bas.
Donc, et paradoxalement, alors que la langue anglaise n'a jamais ete autant parle dans le monde, elle ne s'est probablement jamais appauvri aussi vite. De la a dire que l'anglais (veritable, le bon le beau anglais) est en voie de disparition, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas...
Mais tout cela est bien dommage car la grammaire d'un anglais litteraire peut etre eminament plus complexe, ainsi que le vocabulaire employe bien plus precis et varie. Parfois je me demande meme si ce n'est pas une autre langue...
Pfff...

Ça dépend lesquels.Dada wrote:l'anglais est considerablement appauvri par le contexte du monde actuel. Les medias notamment qui en se bornant a vehiculer un anglais de plus en plus pauvre lexiquement et grammaticalement font un mal fou a la langue.
C'est aussi le contraire qui s'est passé ces derniers temps avant que les "Henry Potter" soient traduits, j'ai vu autour de moi que beaucoup de grands enfants et jeunes ados l'ont lu dans une langue pas si simple avec pas mal d'expressions bien brittaniques

Toutes les langues ne sont pas obligées d'avoir plusieurs normes bien différentes pour le parlé et pour l'écrit comme le français (il y en a même qui vont très loin dans ce sens comme le suédois qui s'est débarrassé du vouvoiement), même s'il y a dans toutes les langues différents niveaux de style et de vocabulaire selon qu'on utilise des mots plus rares que d'autres, des tournures et des développements d'idées plus recherchés, etc.Dada wrote:tout le monde sait qu'en francais il ne faut pas rediger une lettre de motivation pour un job (oups anglicisme...) comme on ecrit a un ami. [...] En anglais americain, ceci n'est pas du tout evident.
-- Olivier
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La langue la plus importante, c'est celle que l'on utilise. Même si c'est une langue parlée par 10 personnes, si tu l'utilises c'est qu'elle t'est utile. Alors qu'on peut très bien vivre sans savoir l'anglais, finalement.que c’était la langue la plus importante de la planète,
Je pense qu'il est également facile d'écrire des chansons en anglais grâce à l'abondance de ses mots courts (majorité de mots d'une ou 2 syllabes). En russe ou en finnois, ca doit être plus dur-d'accord avec Thissiry sur le fait que l'anglais est une langue merveilleuse pour etre chantee. Cela est principalement du a la facilite qu'a cette langue de construire des phrases simples et efficaces (contrairement aux langues latines).

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C'est rigolo, j'avais même pas vu ce fil, ni celui consacré à l'allemand.
Bon, mon avis sera pas particulièrement intéressant ni innovateur.
J'essaierai d'éviter des profs idiots que j'ai dû subir et qui ont commencé à me dégoûter de l'anglais (sauf une jeune américaine en première année de deug, qui devait être à peine plus âgée que nous, et que j'aurais volontiers emmené en croisière
).
Mais puisqu'on parle d'image de la langue, je peux y aller avec l'image que je m'en fais :
- je la trouve laide (voilà un superbe argument, qui ne tient qu'à mes goûts esthétiques, et qui n'apporte rien au débat)
- je la trouve imposée (par une sphère qui englobe société, mass media, "culture", MacDo et autres)
- elle représente, et c'est dommage, plus les USA et leur puissance (puis-je le dire ? si ca choque, dites-le moi ; allez j'ose : arrogante et meurtrière) que des pays comme l'Irlande ou l'Ecosse ou l'Angleterre ou d'autres. La langue devient, dans mon esprit, une représentation de valeurs autres que linguistiques, et que j'interprète en fonction de ma culture, de ma vision du monde, de mes convictions (politiques, idéologiques, culturelles, etc.), et de cette interprétation naît une image personnelle de la langue. C'est d'autant plus fabuleux que je reproduis le même schéma pour le gaélique d'Ecosse, qui a gagné un jour mon intérêt tout simplement parce qu'à l'origine (mon big bang personnel avec l'Ecosse) était la lecture d'une Histoire de l'Ecosse et en particulier de ses luttes incessantes pour le droit à l'indépendance. Evidemment, l'une des limites de mon raisonnement est que si l'Islande dominait le monde, je haïrais probablement l'Islandais qui est pourtant (à l'écrit, pour ce que j'en connais, une belle langue). Et si le Portugal dominait le monde ? Rejetterais-je la langue de Camões ? Je ne crois pas.
- je trouve, enfin, son utilisation dans certains cas particulièrement ridicule. Deux exemples : les magasins Gap. Une amie a travaillé un certain temps chez Gap, et était obligée d'utiliser un vocabulaire standardisé au niveau de l'entreprise elle-même, et ce vocabulaire était anglais (style réassort des rayons, remplacé par je ne sais plus quel terme). L'exemple 2 : dans de multiples travaux de chercheurs, j'ai trouvé des termes anglais qui, traduits en français, donneraient lieu à exactement les mêmes mots. Alors, pourquoi le dire en anglais si on le peut en français ? N'y a-t-il pas de la préciosité dans cette forme d'utilisation ? Peut-être.
Bref, j'espère n'avoir choqué personne. Si problème => mp.
Bon, mon avis sera pas particulièrement intéressant ni innovateur.
J'essaierai d'éviter des profs idiots que j'ai dû subir et qui ont commencé à me dégoûter de l'anglais (sauf une jeune américaine en première année de deug, qui devait être à peine plus âgée que nous, et que j'aurais volontiers emmené en croisière

Mais puisqu'on parle d'image de la langue, je peux y aller avec l'image que je m'en fais :
- je la trouve laide (voilà un superbe argument, qui ne tient qu'à mes goûts esthétiques, et qui n'apporte rien au débat)
- je la trouve imposée (par une sphère qui englobe société, mass media, "culture", MacDo et autres)
- elle représente, et c'est dommage, plus les USA et leur puissance (puis-je le dire ? si ca choque, dites-le moi ; allez j'ose : arrogante et meurtrière) que des pays comme l'Irlande ou l'Ecosse ou l'Angleterre ou d'autres. La langue devient, dans mon esprit, une représentation de valeurs autres que linguistiques, et que j'interprète en fonction de ma culture, de ma vision du monde, de mes convictions (politiques, idéologiques, culturelles, etc.), et de cette interprétation naît une image personnelle de la langue. C'est d'autant plus fabuleux que je reproduis le même schéma pour le gaélique d'Ecosse, qui a gagné un jour mon intérêt tout simplement parce qu'à l'origine (mon big bang personnel avec l'Ecosse) était la lecture d'une Histoire de l'Ecosse et en particulier de ses luttes incessantes pour le droit à l'indépendance. Evidemment, l'une des limites de mon raisonnement est que si l'Islande dominait le monde, je haïrais probablement l'Islandais qui est pourtant (à l'écrit, pour ce que j'en connais, une belle langue). Et si le Portugal dominait le monde ? Rejetterais-je la langue de Camões ? Je ne crois pas.
- je trouve, enfin, son utilisation dans certains cas particulièrement ridicule. Deux exemples : les magasins Gap. Une amie a travaillé un certain temps chez Gap, et était obligée d'utiliser un vocabulaire standardisé au niveau de l'entreprise elle-même, et ce vocabulaire était anglais (style réassort des rayons, remplacé par je ne sais plus quel terme). L'exemple 2 : dans de multiples travaux de chercheurs, j'ai trouvé des termes anglais qui, traduits en français, donneraient lieu à exactement les mêmes mots. Alors, pourquoi le dire en anglais si on le peut en français ? N'y a-t-il pas de la préciosité dans cette forme d'utilisation ? Peut-être.
Bref, j'espère n'avoir choqué personne. Si problème => mp.
Et c'est dommage que le Royaume-Uni (ses dirigeants) s'aplatisse sur la politique du géant américain, alors qu'il se tient encore en marge de l'Union. Entre autres, ceci ne relève pas le sort de l'anglais.Miguel wrote: - elle représente, et c'est dommage, plus les USA et leur puissance (puis-je le dire ? si ca choque, dites-le moi ; allez j'ose : arrogante et meurtrière) que des pays comme l'Irlande ou l'Ecosse ou l'Angleterre ou d'autres.
Parles-tu du facing ? Si oui, je suis au regret de te dire qu'il est utilisé dans tous les magasins, même bien franco-français. Après, bien sûr, on peut discuter de sa légitimité, mais le fait est qu'il est aussi implanté que marketing ou hot-dog.Miguel wrote:Deux exemples : les magasins Gap. Une amie a travaillé un certain temps chez Gap, et était obligée d'utiliser un vocabulaire standardisé au niveau de l'entreprise elle-même, et ce vocabulaire était anglais (style réassort des rayons, remplacé par je ne sais plus quel terme).
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But for a moment you and I, we caught it
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- Guest
Ca m'etonne que les personnes qui n'aiment pas trop l'anglais n'aient pas encore ecrits de courriers afin de supprimer les mots anglophones des dictionnaires français 
Non mais faut arreter d'etre influencés pas les medias !!!! langue anglaise n'egale pas forcement USA, ni imperialisme ni autres inepties !!!! deja que les deux langues sont differentes
ah oui je deteste l'anglais au fait
c'est une langue qui ne devrait pas exister .... ca aurait evité des deceptions en cours d'anglais des la 6eme a certaines personnes 

Non mais faut arreter d'etre influencés pas les medias !!!! langue anglaise n'egale pas forcement USA, ni imperialisme ni autres inepties !!!! deja que les deux langues sont differentes

ah oui je deteste l'anglais au fait


Bah, y'a qu'à prendre allemand !czort wrote:ah oui je deteste l'anglais au faitc'est une langue qui ne devrait pas exister .... ca aurait evité des deceptions en cours d'anglais des la 6eme a certaines personnes
Bon OK je sors !

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