Justement, c'est un beau sujet ça ! J'ai justement écrit un document qui parle des difficultés pour les Québécois d'apprendre des langues étrangères. Après plusieurs avis (professeurs, étudiants, anglophones au Québec, etc.), c'est, selon moi, un problème scolaire. La scolarité est bien mauvaise...
Les étudiants ont des cours d'anglais à partir de 9 ans ici et rendus à 16, 17 ans, la grande majorité de ma classe ne peuvent même pas écrire un texte de 200 mots sans faire d'erreurs, mais voilà... notre professeur d'anglais ne parle pas anglais, c'est une explication à la chose. Comment a-t-il réussi à devenir professeur d'anglais s'il n'est pas capable de lui-même le parler ? Tout s'explique par une chose : de moins en moins de gens veulent devenir professeur d'anglais au Québec, il en manque beaucoup. Le ministère a alors demandé aux professeurs des autres matières d'aller enseigner l'anglais, et c'est comme ça pour les cours de français aussi, c'est bien dommage !
En France, les écoles offrent plus de cours de langues que le Québec, mais de savoir s'ils sont efficaces, c'est une chose que j'ignore. Mais, c'est bien vrai que les Français semblent moins axés sur les langues, peut-être parce qu'ils sont moins portés sur l'étranger ? Je m'avance sur un terrain glissant, mais les gens faisant partie d'une diaspora par exemple semblent plus portés vers l'apprentissage des langues (malgré que bon... ça pourrait tenir de la logique). Au Maroc, une grande majorité des gens parlent le français, mais si ce pays n'avait pas tenu des liens étroits avec la France, leur connaissance de la langue serait-elle la même ?
Bon, je parle bien trop et j'ai chaviré de sujet quelque peu.

À vouloir fuir la pluie, on tombe bien souvent dans la rivière.